à Paris n°6 sep/oct 2003
à Paris n°6 sep/oct 2003
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°6 de sep/oct 2003

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Ville de Paris

  • Format : (210 x 265) mm

  • Nombre de pages : 44

  • Taille du fichier PDF : 7,4 Mo

  • Dans ce numéro : Déplacements, ce qui va changer

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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12 àParis GROUPE UNION POUR UN MOUVEMENT POPULAIRE La qualité de l’environnement : une priorité pour les Parisiens L’été caniculaire que nous venons de connaître, et ses multiples conséquences sur la vie quotidienne des Parisiennes et des Parisiens, est un événement supplémentaire qui justifie, au-delà des aspects climatiques, la nécessaire définition d’une politique prospective globale de l’amélioration de la qualité de l’environnement dans notre capitale. Sur ce sujet, la municipalité actuelle a privilégié la mise en œuvre d’une vision idéologique « ringarde » à court terme, à défaut d’une approche pragmatique tournée vers l’avenir. En matière de transports tout d’abord, le développement des transports en commun, une nécessité absolue pour Paris, ne doit pas se limiter à des mesures toujours plus contraignantes, destinées à dresser une partie de la population contre une autre ou Paris contre les communes limitrophes. Inciter nos concitoyens à utiliser davantage les transports en commun passe avant tout par une modernisation de ces moyens de transports, permettant de meilleures conditions d’accueil et une augmentation de la fréquence de certaines lignes (bus ou métro). GROUPE COMMUNISTE Les cyclistes sont eux aussi les grands oubliés de la politique de transports parisienne. Le plan « vélo » a connu un arrêt brutal et injustifié, remettant en cause les efforts engagés dans ce domaine ces dernières années. Enfin, les évolutions technologiques nous permettront d’appréhender différemment la ville de demain, le développement des véhicules propres et le renouvellement du tissu urbain. Nier ces évidences, c’est avant tout tourner le dos au progrès et porter atteinte à l’épanouissement de l’individu dans la Cité. Autre paradoxe à souligner, le désengagement, pour la deuxième année consécutive, de la Ville dans sa contribution au budget d’Airparif. En réduisant de façon importante et unilatéralement sa participation au budget d’Airparif, la Municipalité fait une fois de plus la preuve du décalage entre ses actes et ses effets d’annonce, mettant sérieusement en péril la stabilité de cet organisme. Dans tous les domaines de compétence de la Ville liés à l’environnement, comme la propreté, la gestion de l’eau, les parcs et jardins, la conservation du patrimoine, les décisions prises le sont plus par « diktat idéologique » que par souci de l’intérêt général. Notre vision de la société ne s’inscrit pas dans cette logique. Les Parisiens ne doivent pas être victimes d’une approche sectaire et conflictuelle. L’environnement n’est pas un enjeu politicien, ce doit être une mise en perspective consensuelle des grands défis de demain pour notre ville (eau, air, transports, gestion des déchets…). Il n’y a pas de meilleur projet politique que celui qui consiste à faire participer les citoyens à la construction de leur propre avenir. Une alternative humaniste, soucieuse de concilier liberté individuelle et intérêt général, existe en réponse à la technocratie écologique mise en œuvre aujourd’hui par la Municipalité. C’est ce choix que nous souhaitons proposer aux Parisiennes et aux Parisiens qui pensent, comme nous, que le progrès n’est pas l’ennemi du bien mais la source d’amélioration de leur cadre de vie. > Jean-Didier Berthault Vice-président du Groupe Conseiller de Paris L’école maternelle pour tous, c’est un droit ! La rentrée des classes 2003 est particulièrement difficile pour les petits Parisiens. Comme chaque année, des mesures de fermeture de classes élémentaires sont contestées tant par les parents que par les enseignants. On enlève des instituteurs dans les écoles alors que cela pourrait être, au contraire, l’occasion de soulager les classes surchargées ou d’accueillir et d’intégrer des enfants handicapés. Mais il y a plus grave, des centaines de petits Parisiens qui auront 3 ans au dernier trimestre 2003 n’ont pas pu entrer à l’école en septembre. En effet, malgré l’effort très conséquent de la Mairie pour construire et ouvrir de nouvelles salles de classe, l’Académie de Paris refuse de nommer les professeurs en conséquence (25 enseignants pour plus de 57 salles de classes disponibles). Le Rectorat a ainsi délibérément choisi de ne prendre en compte que les enfants de 3 ans révolus début septembre 2003. Il a également choisi de parier sur « l’évaporation » d’un certain nombre d’enfants pendant l’été : ceux dont les parents, inquiets pour l’avenir de leur enfant, auront choisi un autre mode de garde que l’école publique maternelle. Cette manière de procéder conduit à une véritable remise en cause du droit à l’école maternelle pour tous. Sans compter la pression que cela représente sur l’accueil des enfants de moins de trois ans qui, à Paris, ne sont scolarisés qu’à moins de 8% de chaque génération alors qu’ils le sont à 35% au niveau national. Les élus communistes jugent cette situation inacceptable. Ils l’ont dit dès le mois de juin, ils l’ont dit à nouveau au Conseil de Paris du mois de juillet et le rediront au Conseil de Paris des 22 et 23 septembre pour que le gouvernement entende la nécessité de mettre les enseignants dans les classes ouvertes par la Mairie pour les petits Parisiens de 3 ans. > Nicole Borvo Sénatrice, Conseillère de Paris
GROUPE SOCIALISTE ET RADICAL DE GAUCHE Priorité absolue à l’investissement En présentant début juillet les prévisions d’investissements pour Paris entre 2004 et 2007, Bertrand Delanoë a concrètement présenté les grands chantiers qui donneront progressivement un nouveau visage à notre ville. Ciblant les priorités sur lesquelles la majorité a été élue en mars 2001, ce document est un point d’étape nécessaire car il montre la volonté, la créativité et le respect des engagements pris par la majorité municipale dans l’élaboration des investissements pour construire le Paris de demain. Il indique aussi clairement les réalisations possibles en s’appuyant sur des crédits de paiement (engagements budgétaires certains) et pas seulement sur des autorisations de programme, permettant de donner de la visibilité et de la cohérence au travail de l’exécutif parisien. Cette dynamique de priorité absolue à l’investissement, de plus de 5 milliards d’euros, se fait tout en maintenant la stabilité des taux d’imposition, y compris celui de la taxe foncière pour ne pas pénaliser le GROUPE UNION POUR LA DÉMOCRATIE FRANÇAISE Un vrai gâchis Paris n’y aura pas échappé. Pourtant, Bertrand Delanoë et son adjointe, Anne Hildalgo, nouvelle chargée de la culture au parti Socialiste, n’auront pas ménagé leur peine. Entretiens dans la presse, participation aux manifestations, dépêches AFP… mais rien n’y a fait, les intermittents ont décidé de saborder « Paris- Quartiers d’été » comme ils ont décidé de saborder quelques-uns des plus grands festivals de France. Ont-ils eu tort, ont-ils eu raison, l’avenir le dira. Toutefois, l’attitude du maire de Paris n’est pas, au regard de ce qui s’est passé dans un avenir très récent, très convenable. Durant cinq ans, dynamisme économique et commercial de Paris. Elle s’opèrera notamment par une hausse inférieure à la moyenne des villes de plus de 100 000 habitants de l’emprunt. La poursuite de la réduction des dépenses de fonctionnement inutiles, le volontarisme, la rigueur et la mobilisation quotidienne de chacun permettront de continuer à faire les économies nécessaires dans le budget de la Ville de Paris. Ce document de référence ambitieux mais qui laisse place à la souplesse nécessaire que vient de nous présenter Bertrand Delanoë, permettra de créer 4 500 places de crèches, de construire 21 000 logements sociaux, de multiplier par deux les crédits pour la culture et pour le sport ou encore de s’attaquer à l’insalubrité de 700 immeubles. De façon plus précise, l’ouverture de trois nouvelles piscines (13e, 19 e et 20 e) et la réhabilitation de huit autres, la réalisation du tramway sur les boulevards des Maréchaux dont les travaux sont désormais engagés, la couverture du boulevard périphérique au Lionel Jospin, Premier ministre, a bénéficié de suffisamment de temps pour traiter le fond de ce dossier qui « empoisonne » le milieu de la culture depuis trop longtemps. Qu’a-t-il fait ? Rien ! C’est-à-dire pas plus que d’accepter, sans lever le petit doigt, de voir perdurer des accords pervers et d’encourager, ainsi, les abus, tout en espérant passer entre les gouttes. Force est de convenir qu’il a réussi puisque la grève des intermittents n’a pas perturbé son mandat à Matignon alors même que le nouveau ministre de la Culture s’est pris l’affaire de plein fouet… Comprendra qui pourra ! Nous aurions préféré, à l’UDF, tribunes politiques 13 niveau des portes des Lilas, de Vanves, des Ternes et Champerret, la transformation en « espaces civilisés » des axes Clichy- Rochechouart, avenue Jean-Jaurès, boulevards Magenta et Barbès, rue de Rennes ou encore la réalisation de trente hectares d’espaces verts accompagnés de la plantation de 8 000 arbres témoignent concrètement de la mise en œuvre du contrat de mandature qui lie la Municipalité aux Parisiennes et aux Parisiens. Par ailleurs, conformément aux principes de transparence qui accompagnent l’action municipale, le site Internet de la Ville (www.paris.fr) présente ce document, permettant à chacun(e) de mesurer l’effort qui sera ainsi réalisé. En donnant à la majorité municipale un très haut niveau d’exigence, le programme d’investissements pour Paris permet à notre ville de relever efficacement les défis du changement comme de la proximité. > Patrick Bloche Président du Groupe une attitude plus responsable du maire de Paris, surtout moins démagogue, et de vraies propositions. D’abord l’exigence d’une commission d’enquête parlementaire afin de connaître les véritables tenants et aboutissants du dossier et puis une véritable implication sur cette question, puisque les élus locaux sont les premiers concernés par le spectacle vivant. Deux demandes que l’UDF a formulées et qui auraient permis de sortir par le haut de ce conflit. > Elisabeth de Fresquet Conseillère de Paris



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