à Paris n°22 mar/avr/mai 2007
à Paris n°22 mar/avr/mai 2007
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°22 de mar/avr/mai 2007

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Ville de Paris

  • Format : (209 x 264) mm

  • Nombre de pages : 44

  • Taille du fichier PDF : 33,3 Mo

  • Dans ce numéro : dynamisme économique, un élan durable !

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
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De Montsouris à Montparnasse De la Cité Universitaire à la Ciaité. en passant par Alésia, Denfer et les catacombes. les multiples décors du 14e arrondissement raviront toutes les humeurs. Chagrines ou festives. citadines ou bucoliques... E n face de la gare RER du même nom, la Cité internationale universitaire a des airs de ville mosaique sur tapis vert, avec son parc de 40 hectares. Fondée en 1920, elle est un kaléidoscope d'architectures venues d'ailleurs (la maison de l'Inde,le collège d'Espagne, le pavillon de la Suisse...), proposant au visiteur un vrai tour du monde. Pour l'heure, pénétrez dans le parc de Montsouris parr entrée la plus proche de la gare. Eden des joggers et des volatiles, le jardin enjambe la voie du RER, vilain gribouillage de rails dans œ décor champêtre.• Déambulation architecturale Le long de fallée qui monte à la station météorologique et à la mire defObservatoire, laissez-vous réchaufœrpar l'un des dix bancs parlants où l'artiste Christian Boltanskiainst:allésonœMurmures,2006: 1875 en di:xlangues. des voix. vous susurreront de troublantes confessions amom:euses• Suivez ensuite C'•tflnMede la courbe des moelleux vallons qui ondulent vers Illaût1an du pan: cie Montsoulfs le jardin d'en.fants et le lac artificiel, terrain de jeu favori des mouettes, cygnes et autres poules d'eau. Remontez ensuite vus la Cité U en guettant le passage du tramway. En sortant, prenez à droite le long du parc la rue Emile­ Deutsch-de-la-Meurthe. A gauche, rue du Parc-de­ Montsouris. c'est le début d'une étonnante déambulation architecturale. Lierre grimpant, colombages, balcons rouges et volets jaunes: un vrai village de poupées. Levez le nez pour apercevoir les teiTasses, verrières et vérandas qui coiffent ses jolies maisons ajourées. Vous voilà rue Nansouty, que croise un peu plus bas l'impasse Georges-Braque. Ses maisons en briques ou en pierres vous donneront un petit aperçu de l'architecture cubiste. Au na 6,1e peintre disposait d'un atelier, aujow:d'hui bien caché par la végétation qui recouvre la grille. Revenez sur vos pas et œntinuez jusqu'au square de Montsouris, adorable petit chemin pavé et pentu. Des deux côtés, des maisons de rêve am. balcons baroques, vitraux en médaillons ou frises de mosaïques rivalisent d'originalité. Remarquez notamment le drôle de chalet du n°40 dont la
L'entrée de la Cité întemationale universitaire, desservie par le tramway La ruelle pavée du square de Montsouris Carchîter:ture cubiste de rimpasse Georges-Braque courette sert d'é< ; rin à une sculpture de Claude de Bartholdi (1880),se soucie comme d'une guigne du tumulte alentour. Idem pour les malheureux occupants des Catacombes, musée municipal, dont l'entrée se situe sur la plaœ. Si le cœur vous en dit, rendez-leur une visite souterraine: 1 la promenade vaut le coup d'œil. Pleine de BoUilCa\L En arrivant sur l'a:vmue Reille, la. dernière maison à gauche n'est autre que la première œuvre de Le Corbusier à Paris, datée de 1922.• Charme provtnctal Prenez à droite dans l'avenue Reille et lo11gez les réservoirs de Montsouris, buttes herbeuses hérissées de pavillons. C'est ki qu'aboutissent les eaux de petites rivières telles que le Loing, le Lunain ou la Voulzie. Avant d'arriver avenue René-Coty, prendre à gauche la rue Saint-Yves qui s'enfonce dans les tranquilles profondeurs du 14e arrondissement. A droite, prenez la rue des artistes puis la rue de l'Aude, au charme provincial: au n°27, une étroite maison rose au toit d'ardoise semble encore se demander se qu'elle fait à Paris. Passez devant les troquets du bout de la rue avant de tou mer à droite rue de la Tombe-Issoire. Avec un peu de chance, la grille du n°83 sera ouverte sur la cité d'artistes qui se cache derrière. A droite, prendre la morne rue d'Alésia, plus animée vers la place Victor-Bascb où les embouteillages vous feront apprécier la marche. ! ! agitation citadine continue avenue du Général-Leclerc: soufflez un peu rue Sophie-Germain puis rue Hallé, qui débouche sur une mignonne placette en demi-cercle. A gauche. la Villa Hailé offre une nouvelle halte champêtre. Vous voilà avenue René-Coty en direction de la place Denfert-Rochereau où le Lion de Belfort, œuvre vitalité, elle, la commerçante rue Daguerre, chère à la cinéaste Agnès Varda, reste l'une des plus animées du quartier. Au bout de la rue Gassendi, descendez la rue Emile­ Richard qui sépare le grand du petit cimetière du Montparnasse. Boulevard Edgar-Quinet, les promeneurs du dimanche tlAneront au marché de la Création, où artistes et artisans exposent leurs œuvres. A l'ombre de la tour Montparnasse, empruntez la rue de la Gaîté, où les Parisiens du XIX.e siècle venaient s'encanailler dans les théâtres, cabarets et guinguettes, sur lesquels sex-shops et fast-food ont aujourd'hui gagné du terrain.•. Remontez l'avenue du Maine jusqu'à la gare pour acdder au jardin Atlantique, suspendu au-dessus des voies ferrées. Vous pourrez alors finir la balade, au choix, par un tennis ou une visite au mémorial Leclercmusée Jean Moulin tout proche (lire aussi p. 29).•lldroutlez ksbtlltlda wr Toudsme.ptlris.fr Durhdt ! kl baladt:2hJO. c ; u u: visite guldhlet" dlmtmchl ! du moisthsh. Tll.o'"'66.uB www.dup.fr MémorlGI Leden:-mush Jetm Moulin: 2J,allhdt ! la zt'-DB (15"}, jardin Atftlrrtlque {tiUdt ! BUS dt ! la gare). T8.cn40643 ! J44 Catllcombes de Paris:,, av. du Co#om ! I-Htmri­ Rol-Tanguy f&4'}. Tél. Of4J:U476J



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