L'Orchestre de Paris à Pleyel Soutenue par la Ville de Paris, l'une des formations symphoniques les plus réputées au monde se pare des habits neufs de la salle Pleyel et reprend son essor, avant de fêter ses 40 ans. S éparés depuis 2002, l'Orchestre de Paris et la salle Pleyel ont repris en septembre le fil de leur histoire commune. Paris renoue enfin avec son temple de la musique symphonique, après quatre ans de fermeture, dont vingt mois de travaux. Dans l'intervalle, l'orchestre de la capitale avait trouvé refuge au théitre Mogador. Une parenthèse, tant Pleyel et lui sont indissociables.• Stravinski lui-même Le 18 octobre 1927 déjà, son ancêtre, la Société des concerts du Conservatoire, inaugurait l'ouverture de la salle. Trois mille spectateurs avaient pu apprécier Stravinski dirigeant luimême L'Oiseau de fou et Ravel La Valse. Dès sa naissance en 1967, le grand ensemble de 119 musiciens a pu y défendre les compositeurs contemporains: Pierre Boulez, Pascal Dusapin, Gyôrgy Ligeti, Olivier Messiaen... Avant de s'installer en résidence à partir d'octobre 1981, sous la baguette de Daniel Barenboïm. "'R était urgent de revenir à Pleyel, confesse Georges-Franis Hirsch, directeur de l'Orchestre de Paris, bien que rensemble des musiciens ait fiait des tffort$ considérables pour l'l'Ulintenir leurs qrJQlités artistiques et habitudes de travail"'Quand l'interprétation de la musique s'internationalise, il est indispensable de renouer avec un "son français". D'après G.-F. Hirsch, sa formation échappe à cette uniformité et crée "un.son tm particulier, fondi sur la limpidité et le fruité des bois, de.sti à conserver cette transparence qui s'attllche à la musique française"'. Dans la salle Pleyel repensée, l'orchestre profite des meilleures conditions de son histoire. Georges-François Hirsch insiste: "Eacoustilple a été très.sensiblement am8iorte, le volume gfobal nettement augmenté. De ce point de we. Pleyel |