Paris agit contre la précarité.La municipalité s'Investit fortement dans la lutte contre la grande précarité. En 2007, le budget solidarité de la VIlle de Paris s'élève à 2,08 milliards d'euros, soit un quart du budget total. ! L es foyers aux revenus très modestes (environ 1500 € par mois pour un parent seul avec deux jeunes enfants) représentent 16% des foyers parisiens, selon une étude réalisée récemment par l'Atelier parisien d'Urbanisme (Apur). Pour les soutenir, le Centre d'action sociale de la Ville de Paris accorde aux familles monoparentales (26% des familles parisiennes) modestes une aide de 122 € pour payer leur loyer: elles sont 9000 à en bénéficier en 2007. "Paris solidarité habitat" offre aussi, depuis le 1er janvier, un soutien financier (200 € maximum par an) aux familles démunies qui ne peuvent plus payer leurs factures de gaz et d'électricité.• Les SDF accompagnés "'Nous nous engageons fortement sur l'aide aux sans domicile foce (SDF), explique l'adjointe aux Affaires sociales. Mais la politîtJ.ue d'accueil des sans abri est d'abord une compétence de l'Etat."'La Ville a contribué ens.i:x.ans Houverture de 600 places d'héberge- 16 ment d'urgence et à la réhabilitation det 2000 places. Une centaine de places supplémentaires ouvriront en 2007: c'est le cas de l'ancienne résidence des étudiants de l'Ena, rue de Buci (6c), transfonnée en 1 maison-relais avec Emmaüs et du domaine de Bellefontaine (Seine-et-Marne), mis à disposition de l'association Cœur des baltes pour l'accueil de personnes seules en détresse. Paris concentre plus de 60% des pl.aœs d'hébergement en ne-de France. A la halle Saint-Didier (16e), structure d'accueil de jour, "l'accueil est inconditionne explique la directrice Marie-José Discazeaux. On ne demande aucune piAœ d'identité. Notre public dort dans des h6tels, des foyers d'hébergement ou dans la rue." Dans ce havre de paix. oà s'afFairent une dizaine de salariés, les SDP peuvent prendre une douche, laver et repasser leur linge, se fiaire œuper les chevelll'oêtre soignés ou simplement. prendre un café. "C'est une très grande majoritt d'hommes qui ont vécu des ruptures familiales. affectives et professionnelles, témoigne Catherine Michel, assistante sociale. Certains ont seulement besoin de trouver un hébergement. Pour les plus « déatr chés », il fout mener un tramt1 de plusieurs mois pour refaire des papiers, obtenir une aide médicale.•. ou simplement Ql les conv4incre de prendre une douche." 70 Un SDP sur cinq affronte aussi des problèmes des foyers psychologiques ou psychiatriques. "n y a beaucoup parisiens sont de douleur, pas seultment de la misère", confirme tris modestes MohamedBaradi, un agent d'accueil. Des "travailleurs pauvre$" mmcb:issent aussi la porte de |