La largeur de la rue Pierre-Rebière passera de 25 m actuellement à 12m. Sur la bande de terrain gagnée seront implantés des logements autour de cours ouvertes. Quartiers : le grand renouveau Ouverture d’équipements,chantiers en cours,concertation permanente,le Grand projet de renouvellement urbain (GPRU),lancé en février 2002,est aujourd’hui une réalité visible. Si vous faites partie des 200000 riverains des onze quartiers du GPRU, alors ce sigle familier est synonyme d’intense activité. Activité urbaine (nouveaux chantiers), activité sociale (nouveaux équipements), mais aussi activité de concertation avec les habitants. C’est le point fort du GPRU : renouveler en profondeur un quartier, en agissant sur la qualité de vie, avant tout pour les personnes qui y vivent. Conjuguer urbain et social Imaginer l’évolution du « quotidien » implique de se projeter dans l’avenir, pour prendre en compte tous les aspects de la vie. « Dès le début nous avons cherché à conjuguer l’urbain et le social, rappelle Martine Durlach, adjointe chargée de la politique de 20 trimestriel mars 2006 la Ville. A côté des travaux d’aménagement, nous créons des équipements, pour faciliter les changements à long terme: centres sociaux, équipements de proximité et pour les jeunes, transformation des pieds d’immeubles pour les associations, les acteurs économiques. Et nous soutenons 400 associations. » Jean-Pierre Caffet, adjoint en charge de l’urbanisme, prolonge le propos: « Il s’agit de réparer une injustice, de donner une nouvelle dignité et une identité forte à ces quartiers. Nos objectifs sont le logement et le développement économique, pour implanter des emplois là où ils font défaut. Mais aussi l’amélioration de l’offre de services publics, de transports (tramway) et la réduction des nuisances (périphérique couvert). » Renouveler en profondeur un quartier, en agissant sur la qualité de vie, avant tout pour les personnes qui y vivent. Court et long terme Prendre en compte tous les aspects de la vie quotidienne nécessite des échelles de temps différentes. Si l’on souhaite coller aux besoins réels des riverains, on ne doit pas se contenter d’agir dans l’urgence. Une opération de reconstruction-démolition prend entre cinq et sept ans : consulter les habitants sur le principe, faire travailler des architectes, |