à Paris n°18 mar/avr/mai 2006
à Paris n°18 mar/avr/mai 2006
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°18 de mar/avr/mai 2006

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Ville de Paris

  • Format : (210 x 265) mm

  • Nombre de pages : 44

  • Taille du fichier PDF : 3,4 Mo

  • Dans ce numéro : Emploi, famille, solidarité : vive l'égalité !

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
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tribunes GROUPE LES VERTS Pour une autre politique de prévention L’actualité récente des banlieues mais aussi de certains quartiers parisiens a montré que le débat sur la prévention et la sécurité était toujours d’actualité. Il a également montré à quel point les positions sur ces questions sont divergentes. Parler de sécurité et de prévention demande un regard objectif et, surtout, nécessite une approche globale de ces questions. Il faut parler d’exclusion, d’accès aux droits (logement, santé, travail, culture), de lutte contre les discriminations et d’amélioration du cadre de vie. Il faut ensuite parler d’un mieux vivre ensemble, dans le respect de tous et toutes, dans les quartiers qui composent nos arrondissements. Ce n’est visiblement pas la préoccupation du gouvernement qui persiste à diminuer les subventions aux associations qui œuvrent dans ce sens, qui fait évacuer des immeubles GROUPE DU MOUVEMENT REPUBLICAIN ET CITOYEN Paris, entre création et transmission de la culture 18 trimestriel mars 2006 sans prendre la peine de se renseigner sur le statut des occupants, qui ordonne des opérations de police s’apparentant à de véritables « rafles ». La seule réponse qu’il est en mesure de proposer est l’instauration de l’état d’urgence… Plutôt que de se replier dans la peur de l’autre, différent (les jeunes, les usagers de drogues, les sans domicile, etc.), il paraît essentiel de les comprendre et aussi de comprendre comment notre société engendre ces situations. Puis de travailler vers et avec ces publics : quel traitement des toxicomanies, quelles structures pour les jeunes en difficulté (et les autres), quel accueil pour les sansabri ? Rendre acteurs les citoyens sur ces questions c’est aussi, en amont, répondre aux attentes, parfois aux souffrances. Pour cela, il faut faire connaître les différentes actions menées par les Paris rayonne dans le monde. Son histoire, ses monuments, son architecture font de Paris une ville admirée dans le monde entier. A bien des égards et pendant longtemps, Paris a fait figure de carrefour culturel pour tous les peuples. Cette dimension universelle n’échappe plus à personne. A travers le temps, Paris a marqué de son empreinte l’humanité, parce qu’elle a été un foyer de création et un foyer de transmission. Que serait Paris sans la culture ? C’est de cette réalité qu’il faut partir pour appréhender la politique que notre majorité a à cœur de mener en matière culturelle. La transmission et la création sont au cœur des préoccupations de la municipalité. Le Petit Palais a rouvert ses portes à la fin 2005, les œuvres d’art qui y sont exposées le sont pour les Parisiens, évidemment, mais également pour tous ceux qui viennent à Paris, provinciaux ou touristes étrangers. Les théâtres municipaux participent de cette dimension nationale et internationale de la politique municipale culturelle. Aider la création artistique passe par la fourniture d’infrastructures adaptées, comme la Maison des Métallos, rue Jean-Pierre-Timbaud, dans le 11 e arrondissement. Elle ouvrira à la fin de 2006 et mettra au service de la création artistique la technique et des espaces ; elle tentera associations, les institutions, les équipes de prévention. Mais également innover, être audacieux: chercher avec tous –institutions, associations, habitants – les solutions qui contribueraient à l’amélioration de la vie dans nos quartiers, dans notre ville, dans notre société. Cela signifie aussi un travail avec la police qui ne soit pas uniquement répressif. C’est cette philosophie qui guide notre action politique, c’est pour cela que nous avons demandé, lors de l’examen du budget, une augmentation du nombre d’éducateurs de rue de la prévention spécialisée à Paris ; c’est pour cela que nous souhaitons une Préfecture de Police plus coopérante ; c’est pour cela que nous souhaitons que la municipalité prenne toujours plus en compte les populations les plus fragilisées. Véronique Dubarry, conseillère de Paris de donner à chacun l’égal accès à la création. C’est l’autre volet – fondamental – de la politique parisienne, que nous appelons à renforcer. La culture démocratisée qui permet à chacun de s’approprier la culture classique, comme, pas voie de conséquence, la création contemporaine. C’est l’esprit des initiatives comme le festival annuel Onze Bouge. La culture ouvre sur l’universel. Les élus de la Gauche Républicaine continueront d’œuvrer avec la majorité municipale à aider à son développement. Georges Sarre, président du groupe Ces tribunes n’engagent pas la Rédaction du magazine.
Les conseils de quartier Vous avez été nombreux à répondre à notre appel à réagir sur le thème des conseils de quartier (CQ).Voici le résumé de vos commentaires, suivi de la réponse de la Ville. Intérêt certain Eliane (13 e) pense que les conseils de quartier (CQ) sont « un grand progrès et sont importants pour la vie d’une commune ». Daniel (12 e) estime qu’ils sont « un moyen efficace de la démocratie locale, directe et réactive ». Ils permettent, selon Vito (17 e) , « aux habitants de se rencontrer, de connaître leurs élus et de dire ce qu’ils ont sur le cœur » et pour OLD (8 e) ils sont « un bon moyen de communication et d’implication en tant que citoyen. Ils peuvent favoriser une meilleure intégration dans le quartier par la connaissance de ceux qui le font vivre (voisins, commerçants, élus…). » Information peu visible Des améliorations sont à apporter en terme d’information. Plusieurs d’entre vous nous ont demandé comment faire pour participer. Ainsi, Thèrese (18 e) constate que certains équipements publics « ignorent l’existence » des CQ. Par ailleurs, lorsque cette information existe elle est tardive, « ce qui ne permet pas de s’organiser pour y assister », indique Marie (15 e). Bien vu Quelques idées Joseph (20 e) suggère de « mettre une affiche dans les immeubles avec la date de la réunion, ce qui permettrait d’impliquer plus de personnes car l’affiche serait vue de façon continue ». Par ailleurs, pour recueillir l’avis de ceux qui ne peuvent pas venir, il propose « d’adresser un questionnaire 4 fois par an par l’intermédiaire du journal ». Dans le même ordre d’idée, VCO (20 e) pense à une liste de diffusion et Marine (15 e) veut « créer une boîte aux lettres ». Représentativité du quartier, préoccupations des habitants Parmi les lecteurs qui ont expérimenté les CQ, certains comme EV (11 e) soulignent qu’ils ne sont pas suffisamment représentatifs de la population du quartier. D’après OLD (8 e) , « il est dommage qu’ils soient souvent utilisés comme un outil de revendications personnelles plus que pour des besoins collectifs ».Si Mathieu (8 e) exprime sa frustration liée au fait que « la vie quotidienne des habitants du quartier Madeleine ne soit pas une priorité » dans les sujets traités, certains souhaiteraient que ces structures abordent des sujets plus larges comme, pour GL (19 e) , « l’aménagement du bassin de la Villette » ou pour Irène (12 e) « les transports en commun ». Prise en compte des propositions concrètes Certains souhaitent une meilleure prise en compte des propositions. Vous estimez que les sujets débattus doivent aboutir à des réalisations concrètes. Pour RC (18 e) , « aucune solution pratique ne se met en place. Les vrais problèmes sont déplacés, ou négligés. » Dans le même sens, selon GLH (19 e) , « le CQ lieu d’échanges, certes. Mais totalement inefficace s’agissant de la vie quotidienne. A quoi bon débattre de la largeur des trottoirs si immondices et déjections s’y accumulent. » Peut être, comme l’estime LM (5 e) , faut-il mieux définir leur rôle : « les CQ n’ont pas besoin d’argent mais de crédibilité et de reconnaissance. Les conseillers ont besoin de connaître leur rôle et leur position vis-à-vis des élus, habitants, autres conseillers… » Animation et accueil Jean-Jacques (13 e) et Lucien (14 e) estiment qu’il faut en améliorer l’animation, Cécile (13 e) constatant d’ailleurs que « certains présidents ne laissent pas le public s’exprimer ». Elle estime que l’accueil sur le plan matériel doit être pensé, soulignant que « les salles accueillant le public sont peu confortables. Il arrive que les bancs soient en nombre insuffisant. » Sous la neige, file d’attente de l’exposition Willy Ronis. Photographie de Jean-Yves Arnaud. Faites partager votre regard sur Paris en envoyant vos photos légendées avec vos nom et adresse à : Magazine « à Paris », 4, rue de Lobau, 75004 Paris. Courrier des lecteurs Marie-Pierre de la Gontrie, adjointe chargée de la démocratie locale et des relations avec les associations « J’ai été particulièrement heureuse de voir, en prenant connaissance du courrier des lecteurs sur la démocratie locale, que cette dernière faisait partie du paysage parisien. Le nombre et la qualité de vos réactions le prouvent. L’installation, depuis quatre ans, des 121 conseils de quartier, les nombreuses concertations menées sur des sujets d’importance pour l’avenir de Paris, tels que le Plan local d’urbanisme (PLU) ou le Plan de déplacement parisien (PDP), sont des évolutions majeures dans la relation avec les citoyens dont les Parisiens ont su se saisir. Comme vous le soulignez, l’information est au cœur de la question. C’est pour répondre à ce besoin que j’ai souhaité que la Ville mène une campagne de communication sur les conseils. Cette campagne visait à rappeler aux Parisiens qu’un conseil de quartier était à leur disposition pour leur permettre de participer à la vie locale et contribuer au devenir de Paris. Savoir, agir, faire bouger les choses tels sont en effet les enjeux pour –mieux– vivre ensemble dans notre ville. Le chantier est d’envergure, les obstacles certains, mais ce sont les conditions pour prendre sa place dans son quartier ! » Tél. 3975 ou www.citoyennete.paris.fr Si vous ne recevez pas le magazine dans votre boîte aux lettres, vous pouvez vous abonner gratuitement : • en appelant le 39 75 (coût d’un appel local à partir d’un poste fixe)• ou en vous inscrivant en ligne sur Paris.fr• ou en renvoyant le coupon ci-dessous à l’adresse suivante : Magazine à Paris 4, rue de Lobau – 75004 Paris Je désire recevoir gratuitement le magazine Nom : Prénom : N°rue/av/bd : Code postal : I7I5I_I_I_I Paris



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