à Paris n°18 mar/avr/mai 2006
à Paris n°18 mar/avr/mai 2006
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°18 de mar/avr/mai 2006

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Ville de Paris

  • Format : (210 x 265) mm

  • Nombre de pages : 44

  • Taille du fichier PDF : 3,4 Mo

  • Dans ce numéro : Emploi, famille, solidarité : vive l'égalité !

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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tribunes GROUPE UNION POUR UN MOUVEMENT POPULAIRE A propos de culture A l’occasion de la réouverture du Petit Palais qui, grâce au projet choisi par la précédente municipalité, a retrouvé sa lumière, le maire de Paris s’est glorifié d’avoir doublé le budget de la culture. M. Delanoë nous sert une nouvelle fois un de ses magnifiques effets d’annonce dont il est devenu le spécialiste depuis le début de la mandature. Les chiffres sont en effet bien trompeurs: il est facile de changer les règles du jeu en additionnant la totalité du budget d’investissement au budget de fonctionnement. Le démarrage, encore une fois annoncé, des grands projets de la mandature, comme la Gaîté Lyrique ou le 104, rue d’Aubervilliers, accapare beaucoup de crédits. En matière de culture comme dans les autres domaines, derrière les propos teintés d’autosatisfaction de l’actuelle majorité municipale, la réalité est moins enthousiasmante. Certes, nous avons la joie de voir rouvrir le musée d’Art Moderne et le public se déplacer en nombre pour admirer la magnifique exposition Bonnard. Mais quand aura lieu la seconde phase des travaux pourtant indispensable ? La Maison de Balzac Comme tous les citadins, les Parisiens aspirent à une amélioration de leur qualité de vie et considèrent que la réduction de la place de l’automobile dans les rues de la capitale est un des facteurs déterminants pour y répondre. L’amélioration des déplacements ne peut pas se circonscrire à l’échelle de Paris. La politique des déplacements doit être envisagée à l’échelle de Paris et de l’Ile-de- France. Les effets sur l’usage de la voiture seront d’autant plus efficaces qu’ils s’inscriront dans une approche globale. Cela suppose d’intégrer également aménagement urbain, localisation des ménages, des emplois et des commerces. Le futur Schéma d’aménagement de l’Ile-de- 16 trimestriel mars 2006 devra elle aussi attendre son agrandissement et deux lieux d’expositions, le Pavillon des Arts et le Couvent des Cordeliers disparaissent. Le patrimoine architectural, atout primordial de notre ville, continue de se dégrader. Les grands chantiers de la tour Saint-Jacques et de la tour nord de Saint Sulpice vont-ils enfin démarrer ? D’autres édifices nécessitent des travaux urgents et ce secteur pourtant si apprécié par nos concitoyens n’est pris en compte, ni mis en valeur: la fête du Patrimoine n’a connu qu’une édition et le Festival d’art sacré qui ouvrait de nombreux édifices au public mélomane a purement et simplement été supprimé. La musique d’ailleurs et le théâtre ne sont guère favorisés.Alors que les opérations d’incitation à la fréquentation des salles de concert et de théâtre ont été supprimées, la Ville vient de réduire le nombre de colonnes Morris, traditionnels supports de publicité pour ces secteurs. Parlons de la création artistique, une des « priorités » de la mandature : l’art devait éclore partout dans la ville. Malgré des annonces réitérées, on n’a rien vu le long du pénible chantier France (SDRIF) et le Plan de Déplacement pour Paris (PDP) en cours d’élaboration vont changer ou non la donne en matière de qualité de vie. C’est pourquoi il est nécessaire d’y associer les Parisiens et Franciliens. La consultation, clôturée le 31 janvier 2006, est un élément de cette participation. Les élus communistes à Paris ont des propositions. Offrir un véritable service public de stationnement résidentiel. Rendre plus attractifs les transports collectifs en augmentant le nombre de bus. Pour que l’accès aux transports collectifs soit un droit pour tous, mettre en place une tarification sociale forte. Réaliser ces projets nécessite une implication du tramway ; attendons peut-être une divine surprise lors de l’inauguration… La construction d’ateliers d’artistes n’a jamais été aussi faible. Les quelques ateliers logements attribués ont été programmés depuis longtemps et ne permettent ni à nos créateurs de demeurer dans la ville, ni à celle-ci d’accueillir des créateurs étrangers. Le soutien au cirque, aux arts de la rue, les grandes opérations médiatiques comme Paris-Plage, bien peu culturelle, et Nuit Blanche ne suffisent pas. Les divers acteurs de la culture ont l’impression de n’être pas vraiment considérés et le saupoudrage des subventions n’arrive pas à cacher les désengagements nombreux. A vrai dire, les Parisiens et leurs amis les touristes ont la chance de bénéficier largement des initiatives de l’Etat: l’Orangerie, le musée du quai Branly et celui des Arts Décoratifs, l’Odéon et la salle Pleyel vont ouvrir cette année pour le plus grand rayonnement de la capitale. Hélène Mace de Lepinay, conseillère de Paris GROUPE COMMUNISTE Des bus dans les couloirs aménagés forte de l’Etat. Elle n’existe pas. Pire, le gouvernement se désengage. La décentralisation des transports est mise en place dans des conditions financières scandaleuses. Le Contrat de Plan est en panne de financement. La mobilisation des habitants, salariés, élus doit nous faire changer ce cap. Parce que le développement des transports collectifs répond à de grands enjeux de société : sanitaires, économiques, sociaux, écologiques. Parce que le droit de revendiquer un cadre de vie respectueux de chacun est un droit élémentaire. Sophie Meynaud, conseillère de Paris
GROUPE SOCIALISTE ET RADICAL DE GAUCHE Le changement se poursuit à Paris Volontarisme et responsabilité, ces deux principes guideront cette année encore l’action de la majorité municipale à Paris.Volontarisme dans un contexte économique et social qui ne s’améliore pas, et qui conduit notre municipalité à s’engager avec une détermination sans faille pour plus de justice sociale et pour améliorer les conditions de vie des Parisiens. Responsabilité pour assumer dans des conditions difficiles les transferts de compétences de l’Etat, autant de missions dont le gouvernement se décharge sans précautions ni scrupules sur les collectivités locales. Ces charges seront pleinement assumées au service des Parisiens, mais sans renoncer à faire valoir la responsabilité du gouvernement et à réclamer le remboursement prévu par la Constitution. Avec un quart du budget consacré à la solidarité, notre municipalité maintient une de ses principales priorités : lutter fermement contre toute forme d’exclusion. La politique gouvernementale rejette depuis ces dernières années un nombre croissant de demandeurs d’emplois dans les dispositifs RMI. Pour tenter de contrecarrer ce mouvement, l’action du Le budget du maire de Paris ne valait ni prix spécial ni punition. Pour autant, le recours grandissant à l’emprunt devait être souligné. On aurait voulu le maire « fourmi », il a préféré rester « cigale ». Sur le fond, la municipalité a surtout manqué d’écoute. Le groupe UDF lui a fait des propositions constructives mais n’a pas été entendu. Il est vrai que les capacités du maire en la matière devaient avoir été largement entamées par les habituelles revendications de ses amis du groupe des Verts… Car, en réalité, qu’avons nous osé demander ? D’abord, sur le plan du logement, et par la voix d’Eric Azière, que soit débloqués cent millions d’euros sous forme de primes ou de « bonus aux primo accédants », sous condition de ressources, pour encourager l’accès à la propriété dans la capitale. Avec la flambée des prix de l’immobilier, les droits de mutations perçus par la Ville ont considérablement augmenté et il aurait été juste de rendre du pouvoir d’achat aux Parisiens. Cela a été refusé. En attendant, la municipalité encaisse sans mot dire cette manne qui, depuis cinq ans, l’enrichit de plusieurs centaines de millions d’euros. Marielle de Sarnez a rappelé, pour sa part, que la valeur d’une société se mesure surtout à l’attention qu’elle porte aux plus faibles et aux plus fragiles des siens. Cela département de Paris en matière d’insertion par l’emploi s’est faite de plus en plus combative. Il s’agit d’assurer un véritable service public de l’insertion, d’en faire une politique sociale dynamique pour éviter que les situations d’exclusion ne s’aggravent et perdurent. Dans le contexte de pénurie de l’offre locative que nous connaissons, le logement est au tout premier plan de la politique de solidarité. Des efforts considérables ont été fournis depuis 2001, avec des dépenses multipliées par 2,5 en la matière, et l’engagement de financer chaque année 4 000 logements sociaux. L’effort sera encore accru en 2006 avec des moyens en hausse de 14,6%. C’est par exemple l’intensification du dispositif d’éradication de l’habitat insalubre, doté de 53,4 millions d’euros, et tout particulièrement un plan de traitement spécifique des 200 hôtels meublés jusqu’ici laissés en déshérence. Par ailleurs les moyens seront mis en œuvre pour installer le plus largement possible, dans nombre de logements, des dispositifs sécurité incendie. Depuis 2001, l’impératif de la majorité municipale a été d’améliorer les conditions de vie quotidiennes des Parisiennes et des Parisiens, notamment en multipliant les investissements dans des équipements collectifs tant attendus par les habitants. L’année 2006 sera à ce titre décisive, puisque le temps des livraisons est venu, et nous verrons l’année prochaine la concrétisation de quelques-uns des grands projets de la mandature comme, bien sûr, la mise en service du tramway des Maréchaux sud. Cette réalisation majeure ne saurait occulter les 850 nouvelles places en crèches, les sept écoles et les deux nouvelles piscines qui seront livrées cette année ou la réouverture du musée d’Art Moderne. Aussi, malgré la situation économique et sociale et les contraintes financières qu’impose le gouvernement à notre collectivité, le changement se poursuit à Paris.Avec un budget porteur de grandes ambitions pour notre ville, notamment en matière de justice sociale et de développement économique, 2006 sera plus que jamais placée au service de tous les Parisiens. Patrick Bloche, président du groupe GROUPE UNION POUR LA DEMOCRATIE FRANÇAISE Budget 2006: le maire de Paris devrait écouter l’UDF vaut aussi pour la qualité d’une politique municipale. Nous avons donc demandé que soit créée une « maison des personnes sans domicile fixe » par arrondissement. Refusé… On le sait, c’est la qualité du dispositif d’hébergement d’urgence qui doit être accrue à Paris. Beaucoup de SDF ne profite pas de ces capacités d’accueil parce que la sécurité n’est pas toujours assurée et qu’ils sont chassés au matin. A l’évidence, ce sont des propositions concrètes et de bon sens qui ont été rejetées. Nous le regrettons beaucoup. Didier Bariani, président du groupe trimestriel mars 2006 17



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