14 Exercice de reconnaissance de lettres au centre Etimoë. Seniors : bien vieillir à Paris Alors que les Parisiens souffrant de la maladie d’Alzheimer sont de plus en plus nombreux, la Mairie de Paris crée de nouveaux centres d’accueil et tente de soulager un peu les familles. Visite de l’un de ces lieux où l’on essaie d’arrêter le temps. Paris.fr Toutes les prestations concernant les besoins et attentes des Parisiens âgés sont dans la rubrique Seniors sur www.solidarites.paris.fr trimestriel mars 2006 Rue d’Avron (20 e) , 9 h du matin, le centre Etimoë ouvre ses portes. Laurence, l’ergothérapeute, et les autres animateurs s’apprêtent à accueillir leurs patients autour d’un thé ou d’un café accompagné de petits biscuits. L’ambiance est conviviale. Les premiers arrivent souvent accompagnés d’un proche. La maladie d’Alzheimer fait confondre les repères géographiques et on a vite fait de se perdre. Mais peu importe, une fois sur place la chaleur de l’accueil fait oublier l’absence d’autonomie. Tout le monde s’embrasse, les soignants plaisantent. C’est un moment important de la journée, comme le déjeuner, vers 12 h 30, et le goûter de 16h. Sujettes aux angoisses, les personnes qui vivent seules en oublient parfois de s’alimenter lorsqu’elles sont chez elles. Ces repas pris au centre sont donc aussi une sécurité quant à leur alimentation. Le pari de l’équipe est de retarder les effets de la maladie, d’où l’importance d’un diagnostic précoce. D’autres arrivent vers 10 h 30 avec l’association Essentiel ou encore le PAM (Paris accompagnement mobilité, www.pam.paris.fr), récemment accessible aux parisiens âgés dépendants. Quand tout le monde est là, les activités (gym, art thérapie, atelier mémoire…) peuvent commencer. Le centre est structuré comme une plate-forme: l’entrée donne sur une |