à Paris n°18 mar/avr/mai 2006
à Paris n°18 mar/avr/mai 2006
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°18 de mar/avr/mai 2006

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Ville de Paris

  • Format : (210 x 265) mm

  • Nombre de pages : 44

  • Taille du fichier PDF : 3,4 Mo

  • Dans ce numéro : Emploi, famille, solidarité : vive l'égalité !

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
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Qu’avez-vous pensé de votre récent entretien avec le maire de Paris ? Nicolas Hulot: C’est l’amorce d’un dialogue sur les grands enjeux écologiques entre nous. Je voulais le sensibiliser à l’aspect global des questions environnementales alors qu’il est confronté aux réalités locales. J’ai resitué les enjeux sur un plan planétaire et je pense qu’il y a été sensible. Quel message souhaiteriez-vous faire passer aux Parisiens ? Le stress généré par les villes fait facilement perdre de vue les enjeux environnementaux. L’impact de l’activité de l’ensemble des ménages est aussi important que celui lié à des causes industrielles, donc la somme des comportements individuels des foyers et des villes peut être déterminante. à savoir Y Concorde électrique En partenariat avec Chronopost et EDF, la Ville a mis en place sous la place de la Concorde une plate-forme non-polluante de distribution de marchandises, dont la particularité est de ne fonctionner qu’à l’aide de véhicules électriques: huit bornes alimentent quinze véhicules et deux chariots. Une initiative récompensée par le prix Territoria 2005 du développement local. 10 trimestriel mars 2006 Que pensez-vous des choix de la Ville de Paris en ce qui concerne l’environnement ? Bertrand Delanoë doit gérer des questions concrètes, complexes et souvent contradictoires. Dans une ville, il faut avoir beaucoup de courage pour faire avancer ces sujets. L’écologie, c’est faire jaillir l’intérêt général alors que les élus sont confrontés à une série d’intérêts particuliers. Souvent on s’aperçoit qu’au sujet de l’écologie, tout le monde est « pour » en théorie, mais « contre » dans la pratique. L’exemple des couloirs de bus est révélateur. Pourtant il faut de grandes mutations. Et le maire ne peut pas tout. Pour résoudre la question de la pollution automobile, il faudrait d’abord décider de renouveler le parc automobile d’ici quinze ou vingt ans, pour avoir des véhicules conformes à la réalité écologique et énergétique, autrement dit, une offre totalement à l’opposé de celle Y La charte des mobiles La Ville de Paris et les opérateurs de téléphonie mobile se sont engagés dans une charte commune sur la téléphonie mobile. Elle prévoit une meilleure intégration des antennes dans l’environnement et garantit un niveau moyen d’exposition de moins de deux volts par mètre. www.environnement.paris.fr RENCONTRE AVEC...C Nicolas Hulot La Fondation Nicolas Hulot et l’Agence de l’environnement et de la maîtrise d’énergie (Ademe) ont lancé l’an dernier le Défi pour la Terre, initiative soutenue par la Ville de Paris. A travers des gestes simples, 310 000 personnes (plus de 15 000 à Paris) se sont déjà engagées à réduire leur impact sur l’environnement. d’aujourd’hui. Mais cela est du ressort de l’industrie automobile, de l’Etat, de l’Europe. Je suis tout autant choqué par l’utilisation urbaine des 4X4 que par le fait que le marché continue par voie de publicité à créer la tentation. Ces questions ne sont cependant pas décidées à l’échelle d’une ville. En revanche, il est de la responsabilité d’un maire d’offrir des alternatives avec le même confort et la même flexibilité, je crois que c’est ce qu’il fait avec le réseau de transports. Il faut être radical dans les objectifs et progressifs dans les changements. Plus d’infos sur www.defipourlaterre.org Paris.fr Découvrez la rubrique Qualité de l’air sur www.solidarites.paris.fr Y Paris Ultramarin en ligne La délégation à l’Outre-Mer de la Mairie de Paris publie, deux fois par an, son journal. A la Une du numéro 9 : la situation des jeunes en difficultés, « entre errance et exil », dans les quartiers sensibles à Paris et en Outre-Mer. Ce journal, ainsi que les précédents sont consultables en ligne. www.outremer.paris.fr.
Un lieu sous les mers Poissons-clowns, hippocampes, rascasses, murènes,raies et requins retrouveront fin mars les eaux de l’Aquarium du Trocadéro.En tout, 15000poissons de 500espèces différentes,parfois spectaculaires, sont à nouveau accessibles au public dès le mois d’avril. Premier lieu du genre en France,l’Aquarium,creusé en 1878 dans le calcaire de la colline de Chaillot pour l’Exposition universelle,était fermé depuis 1985 en raison de sa vétusté. Aujourd’hui rénové, il s’étend sur 13500m 2 (contre 2000m 2 avant). BIOPARKL Y Tous les savoirs Le Répertoire des savoirs 2005/2006, édité par la Mairie de Paris, recense les établissements qui proposent des formations supérieures au public le plus large. Art, culture, économie, droit, langues, sciences humaines et sociales, politiques… Le guide couvre tous les domaines. Disponible dans les mairies d’arrondissement et téléchargeable sur www.education.paris.fr Dès l’entrée,une trentaine de requins vous accueille avant une douce plongée sous-marine à travers 43 aquariums alimentés par quatre millions de litres d’eau.Un des bassins est réservé à la faune d’eau douce d’Ile-de-France. S’ajoutent à ces bassins trois salles de cinéma projetant films et documentaires, une scène de concert,une librairie,un restaurant et un bar. CinéAqua, av. Albert-de-Mun (16 e). www.cineaqua.fr Biotechnologies au cœur de Paris Avec plus de 10000 chercheurs en sciences de la vie, le premier réseau hospitalier d’Europe et la présence de l’ensemble des grands groupes pharmaceutiques, Paris possède de très grands atouts en biotechnologie. Un nouvel équipement va contribuer à les augmenter encore. Son nom: Biopark. Situé en bord de Seine dans Paris rive gauche, il répond au besoin de sociétés du secteur de venir s’installer à proximité des universités, laboratoires et établissements financiers. Sur les 31000 m 2 du complexe, 18000 sont réservés aux activités biomédicales, le reste sera consacré aux bureaux associés. Les premières entreprises s’installeront avant l’été. Plus d’infos sur Paris.fr Y Donnez ! La Croix-Rouge agit de façon multiple dans les urgences humanitaires, les opérations de secours, la formation. Elle fait appel à votre générosité. Les 20 et 21 mai prochains, ses bénévoles organisent une quête sur la voie publique, poursuivant son œuvre de soutien aux personnes en difficulté de tout ordre. Tél. 01 44 14 68 88 et www.croix-rouge.fr CHANTIERL Le périph’se couvre Les travaux préparatoires de couverture du périphérique, au niveau de la porte des Lilas, sont terminés. La couverture elle-même se met en place, c’est un chantier de taille : 5 500 m 2 de poutrelles d’acier, 11 500 m 2 de poutres de béton, 250 000 heures de travail avec une équipe de 70 à 120 personnes sur site. La place Maquis-du-Vercors se couvre au fur et à mesure sur les poutres mises en place depuis décembre 2005. Non seulement les nuisances sonores vont baisser considérablement (le gain en décibels avoisine les 5 db et signifie une réduction sonore de moitié), mais c’est tout l’environnement qui se redessine avec un nouvel espace paysager et piétonnier. Les travaux se poursuivent en 2006 autour de l’axe des zones Fougères sud et Lilas nord. Chantiers, suivi des travaux, photos, chiffres et financement sur www.grandsprojets.paris.fr Y Paris toujours attractif L’Insee a publié en janvier les résultats du recensement 2005. La population parisienne est estimée à 2 144 700 habitants, soit 19 400 habitants (+ 0,9%) de plus qu’en 1999. Une évolution due notamment à la hausse du nombre de ménages parisiens (+ 3 490 depuis 1999) et par l’augmentation de leur taille (1,88 personne par résidence pour 1,87 en 1999). trimestriel mars 2006 actualité en bref... 11



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