à Paris n°12 nov/déc 2004
à Paris n°12 nov/déc 2004
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°12 de nov/déc 2004

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Ville de Paris

  • Format : (210 x 265) mm

  • Nombre de pages : 48

  • Taille du fichier PDF : 8,9 Mo

  • Dans ce numéro : Des commerces proches de vous

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
< Pages précédentes
Pages : 42 - 43  |  Aller à la page   OK
Pages suivantes >
42 43
42 àParis FESTIVAL Musiques sacrées En quinze concerts, donnés dans des églises parisiennes, le Festival d’art sacré mélange œuvres rares et interprétations originales de grands classiques. Une madone contemporaine dans un décor aux accents baroques : l’affiche du Festival parisien d’art sacré, réalisée cette année par les photographes Pierre et Gilles, incarne l’état d’esprit de sa version 2004. Simplicité, grâce et éloquence. Du 1 er au 16 décembre. « Ce festival prend le pari de rassembler un vaste public dans les lieux de culte parisiens. Ni snob, ni ‘happy few’, il se veut fédérateur et décontracté, commente Jacques Taddei, le responsable artistique. A l’opposé même du concept de concert-rituel : on y vient sans réserver et surtout pas apprêté ! Si les œuvres présentées sont liées au sacré, elles ne sont pas pour autant associées au confessionnel, au culte. Conçues pour être jouées lors de cérémonies, elles s’adressent à tous les curieux de musique classique. » Des concerts pour la paix et la tolérance Le répertoire proposé rassemble des œuvres issues des trois religions d’Abraham émanant aussi bien de la période médiévale que de l’époque contemporaine. Cette année, Jacques Taddei a souhaité « densifier le message ». En quinze jours (contre un mois dans les précédentes L’affiche baroque imaginée par les photographes Pierre et Gilles. éditions) et quinze concerts, ensembles vocaux et orchestres prôneront des idées de tolérance, paix, respect et charité. Une thématique des plus ouvertes où l’on pourra découvrir des compositions rarement Les échappées musicales du théâtre du Châtelet ont parfois le pouvoir de réveiller les âmes engourdies. Celles du dimanche matin en particulier, moment idéal pour aller entendre quelques notes… Si les concerts ne débutent qu’à 11 h tapantes, les plus matinaux pourront toutefois venir savourer leur la découverte jouées : le Requiem d’Olivier Greif (le 11 décembre à 20 h 30, basilique Sainte-Clotilde) ou l’Opera Fuoco de Haendel (le 1 er décembre à 20 h 30, église Notre-Dame-du-Liban). Le public pourra aussi apprécier des œuvres incontournables dans une version inédite: Le Messie de Haendel, dirigé par John Nelson de l’Ensemble orchestral de Paris (le 16 décembre à 20h, cathédrale Notre-Dame-de-Paris) ; la Symphonie n°8 de Franz Schubert interprétée par l’Orchestre de Paris (le 14 décembre à 20 h 30, église Saint-Eustache)… Une occasion unique de découvrir ou de redécouvrir le patrimoine sacré.• > Festival d’art sacré de la Ville de Paris, du 1 er au 16 décembre. Tél. 01 44 70 64 10 et www.festivaldartsacre.new.fr Symphonies matinales au Châtelet petit déjeuner plus tôt à la corbeille du théâtre ! Au programme des mois de décembre et janvier : des œuvres élégantes et érudites, populaires et sophistiquées, vigoureuses et lascives… de quoi contenter toutes les oreilles ! Purcell, Vivaldi, Haendel, Mozart, Schumann, Brahms et Dvorak seront au La Symphonie n°8 de Franz Schubert sera interprétée en l’église Saint-Eustache par l’Orchestre de Paris. rendez-vous, interprétés ici par l’Ensemble orchestral de Paris, là par Le Quatuor, l’Academy of Saint-Martin in-the-Fields, le Beaux Arts Trio, l’Ensemble Matheus… Abonnez-vous ! > Théâtre du Châtelet, 1, place du Châtelet (1 er). Tél. 01 40 28 28 00 et www.chatelet-theatre.com àParis novembre-décembre 2004
HOMMAGES Ensemble orchestral de Paris Pour sa 26 e saison, l’orchestre se balade entre musique sacrée et hommages à deux grands compositeurs, Haydn et Stravinsky. Décembre et janvier, deux mois pendant lesquels le public aura l’occasion d’entendre, à quatre reprises, l’Ensemble orchestral de Paris. Comme d’habitude, peu avant Noël, l’orchestre de chambre commence par faire une halte à la cathédrale Notre-Dame, tandis qu’en janvier, au théâtre des Champs- Elysées, la programmation célèbre deux compositeurs emblématiques : Joseph Haydn et Igor Stravinsky. C’est avec Le Messie (15 et 16 décembre) que, fidèle à son engouement pour le répertoire de musique sacrée, John Nelson conduit son orchestre sur les traces de Georg Friedrich Haendel (1685-1759). Avec cette œuvre, le compositeur allemand signa l’une de ses partitions les plus captivantes et spontanées. L’hommage à Igor Stravinsky (1882-1971) s’articule autour de ses ondoyantes Danses concertantes(18 janvier), composées en 1942 à Los Angeles et autour de L’Oiseau de feu CINÉMA àParis novembre-décembre 2004 (11 janvier), ballet insolite présenté ici dans sa version orchestrale de 1945. L’œuvre de Joseph Haydn (1732-1809) est, quant à elle, explorée à travers deux symphonies. La Reine, n°85 en si bémol majeur (11 janvier), page gracieuse et résolue appréciée de Marie-Antoinette, et Il Distratto, n°60 en do majeur (18 janvier), musique de scène destinée, à ses débuts, à accompagner des représentations théâtrales. Quatre autres compositeurs émaillent cette programmation symphonique : le jeune Felix Mendelssohn-Bartholdy (1809-1847) et son astucieux Concerto pour piano ; le réformateur de l’opéra en Occident, Christoph Willibald Gluck (1714-1787) ; le virtuose L’Arlequin accessible aux malentendants et malvoyants Depuis fin septembre, une salle de cinéma du 6 e arrondissement s’est équipée, sous l’impulsion de la Mairie de Paris, de matériels spécifiques pour les handicapés et les seniors. Dans la capitale, il y a environ 50 000 citoyens malentendants et malvoyants. Voilà pourquoi la municipalité a décidé de rendre le septième art accessible à ces personnes handicapées, ainsi qu’aux seniors désireux d’améliorer leur confort au cinéma. En proposant des sous-titrages systématiques pour les films français, ainsi que des casques à infrarouges dans lesquels une voix off rend compte du déroulement du scénario, la Ville souhaite permettre à ce public de pouvoir fréquenter les salles... sortir 43 du romantisme, Niccolò Paganini (1782- 1840) ainsi que le compositeur et chef d’orchestre contemporain Laurent Melin. Une harmonieuse affiche.• > www.ensemble-orchestral-paris.com ou tél. 3975 (coût d’un appel local à partir d’un poste fixe). Pour l’instant, seul le cinéma l’Arlequin (6 e) bénéficie des équipements appropriés. Fin septembre, on y projetait le dernier film d’Agnès Jaoui, Comme une image, suivi, au mois d’octobre, d’Un long dimanche de fiançailles de Jean-Pierre Jeunet. La mission Cinéma de la Ville s’engage à sous-titrer et audiodécrire quatre à cinq films par an rue de Rennes. Et à promouvoir l’idée dans d’autres salles…• >L’Arlequin, 76, rue de Rennes (6 e). Tél. 08 92 68 48 24 (0,34 € /min).



Autres parutions de ce magazine  voir tous les numéros


Liens vers cette page
Couverture seule :


Couverture avec texte parution au-dessus :


Couverture avec texte parution en dessous :