PLAN GRAND FROID Solidaires face à l’hiver Accueil, repas, hébergement, la Ville met tout en œuvre pour aider les plus démunis pendant la période hivernale. Le froid arrive. Cette année encore la Ville, l’Etat et les associations renforcent leur mobilisation. Plus de 4 000 places permettent d’héberger dans l’urgence ceux qui, vivant dans la rue, sont les plus menacés par la chute des températures. Pour les aider à traverser cette période difficile, la Ville de Paris a décidé d’ajouter au dispositif déjà en place des locaux qui seront ensuite destinés à d’autres projets. Ces structures exceptionnelles offrent des hébergements supplémentaires gérés par les associations comme Emmaüs et le Centre d’action sociale protestant. Plusieurs centres d’hébergement d’urgence (Baudricourt, George-Sand, Crimée) sont aussi gérés par la Ville. De nouvelles structures pour les plus démunis Par ailleurs, la municipalité travaille à la réhabilitation des centres existants pour créer un accueil et un hébergement de qualité. Ainsi le centre Ney (17, boulevard Ney, 18 e) rouvrira-t-il en décembre, et deux nouveaux centres de 80places chacun verront-ils le jour l’an prochain dans le 10 e arrondissement. L’accent est mis sur une meilleure répartition des lieux d’accueil dans les différents arrondissements. Parmi les nouvelles structures de solidarité mises en place cette année, la résidence pour les jeunes de la rue Picpus (voir encadré) et, en décembre, l’ouverture d’un centre d’hébergement géré par le CASVP (Centre d’action sociale de la Ville de Paris dans le 11 e arrondissement (45, boulevard de Charonne) destiné aux femmes avec ou sans enfants. Par grand froid, les équipes mobiles renforcent le nombre de leurs interventions, en particulier auprès des personnes sans abri. àParis novembre-décembre 2004 Distribution alimentaire pour les personnes les plus fragiles. Dans le domaine alimentaire, un nouveau restaurant social géré par les Restaurants du Cœur ouvrira en février dans le 19 e arrondissement à la porte de la Villette. Il permettra à ceux qui s’y présentent de mieux se nourrir que dans la rue. Il viendra compléter l’offre de repas du restaurant Baudricourt (800repas par jour), du Cœur de Paris (1200repas par jour) et du restaurant social du 13 e arrondissement ouvert l’an dernier 17, rue Jean-Antoine-de-Baïf. Enfin, quinze Espaces solidarité insertion répartis dans les arrondissements accueillent pendant la journée les personnes sans abri qui ont besoin d’aide ou de services (douches, machines à laver, soins, mais aussi conseils juridiques et sociaux). En cas de froid extrême, quatre gymnases seront utilisés pour accroître les capacités d’accueil, et les équipes mobiles pourront être renforcées grâce aux chauffeurs et aux camionnettes de la Ville.• > Renseignements: tél. 3975 (coût d’un appel local à partir d’un poste fixe). Le Guide solidarité Paris 2005 sera disponible mi-décembre dans les Centres d’action sociale. vie quotidienne 23 UNE NOUVELLE RÉSIDENCE SOCIALE POUR LES JEUNES Créée en 2004, la résidence Picpus, gérée par le Centre d’action sociale protestant (Casp), a pour but de favoriser l’insertion par le logement. D’une capacité totale de 31 chambres, elle reçoit un public jeune (de 25 à 30 ans, allocataire du RMI) à la recherche d’un logement stable et en cours d’insertion professionnelle. Au-delà du gîte, la résidence est un lieu convivial d’échange, de service, de rencontre et de réflexion qui offre à ses occupants un accompagnement individualisé. A la même adresse, se trouve « La maison dans la rue », espace d’accueil de jour situé auparavant au 4, rue Santerre (12 e). > Rens. 18 bis, rue Picpus (12 e).