à Paris n°10 jui/aoû 2004
à Paris n°10 jui/aoû 2004
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°10 de jui/aoû 2004

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Ville de Paris

  • Format : (210 x 265) mm

  • Nombre de pages : 48

  • Taille du fichier PDF : 4,9 Mo

  • Dans ce numéro : Paris insurgé, Paris libéré

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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36 àParis À CORPS PERDU Pour ceux qui conservent un vague souvenir de l’art brut, le moment est venu de filer à l’exposition du Pavillon des Arts. Soixante ans après l’invention de ce concept artistique par Jean Dubuffet, les œuvres présentées ici au sein d’une unique collection prennent un judicieux parti: celui de confronter œuvres d’auteurs précurseurs (Carlo, Lesage, Adolf Wolfli, etc.) et réalisations contemporaines « brutes », récemment débusquées en Europe Gouache et mine de plomb, Bill Traylor centrale et orientale et en Amérique du Sud. L’objectif de la recherche ? A travers deux cents créations réalisées par une centaine d’artistes, « À corps perdu » interroge la pertinence et l’éventuelle raison d’être de ce genre artistique… Les critères d’élection de cet « art pratiqué par des personnes ayant échappé au conditionnement culturel et au conformisme social » ont-ils toujours un sens ? >Jusqu’au 26 septembre, Pavillon des Arts, 101, rue Rambuteau (1 er). Tél. 01 42 33 82 50 CHARLES MERYON, UN PARIS DE BAUDELAIRE Prêts de la Bibliothèque nationale de France, du musée de Genève et de collections privées, les vues de Charles Meryon, graveur à l’eauforte, évoquent le vieillissement de la capitale, la menace des grands chamboulements urbains manigancés par Haussmann… Ici rassemblées, elles suggèrent l’intérêt de Baudelaire pour leurs « perspectives poétiques » : Baudelaire se voulait ardent défenseur de l’aquafortiste. >Jusqu’au 18 juillet, Bibliothèque historique de la Ville de Paris, 22, rue Malher (4 e). Tél. 01 44 59 29 60 HOMMAGE AUX DONATEURS Le musée Carnavalet bénéficie de donations régulières. Grands collectionneurs comme Françoise Seligmannou Jacques Jonas (qui ont déjà fait l’objet d’expositions particulières) ou modestes curieux, entreprises généreuses ou mécènes avertis participent à l’élargissement et l’entretien des collections du musée. Aujourd’hui, Carnavalet rend hommage à tous ceux qui, depuis dix ans, ont souhaité promouvoir l’histoire de Paris. >Jusqu’au 5 septembre, musée Carnavalet- Histoire de Paris, 23, rue de Sévigné (3 e). Tél. 01 44 59 58 58. OUVERTURE POUR INVENTAIRE Nous voilà partis dans les coulisses d’une immense garde-robe. Celles du musée de la Mode où 90 000 vêtements et accessoires sont conservés. Dans « Ouverture pour inventaire », pièces et objets parlent d’eux-mêmes, livrés simplement aux visiteurs, tels qu’ils sont préservés et en dehors de toute remise en perspective historique. Ainsi, l’on découvre ici des robes de cour d’Empire, là des costumes de bain des années 1920, plus loin des épingles à cheveux, barbes en dentelles, gants… mais aussi des créations de stylistes contemporains. « Guimpe », « tournure », « crinoline » … quelques mots aiguillonnent la visite : des repères-étiquettes pour ouvrir l’imaginaire. Et, surtout, rendre le parcours plus vivant. >Jusqu’au 8 août, musée Galliera, musée de la Mode de la Ville de Paris, 10, avenue Pierre-1 er -de Serbie (16 e). Tél. 01 56 52 86 00 THEATRE L’esprit du 13 e Cet été, la scène du théâtre municipal repart à la recherche de jeunes talents. Et de spectateurs juniors aussi. Un festival engagé. Avec 19 spectacles, 180 jeunes artistes, 26 représentations dont 7 en plein air et gratuites : pour leur 3 e édition du 22 juin au 18 juillet, les « Scènes d’été du Théâtre 13 » se veulent, comme à l’accoutumée, un tremplin pour les jeunes compagnies. De nouveaux talents qui se sont souvent rencontrés dans les couloirs des écoles d’art dramatique et qui, bien souvent, viennent de fonder leur compagnie et monter un spectacle. « Notre festival est destiné aux artistes qui recherchent des salles, explique Colette Nucci, directrice du théâtre et âpre pourfendeuse de ces comédiens. Programmer des professionnels débutants comporte des La compagnie Le rugissement de la libellule présentera Le Théâtre ambulant Chopalovitch. risques que peu de scènes sont disposées à prendre. Or, c’est parmi ces artistes que se cachent les auteurs, metteurs en scène et acteurs de demain. Je me réjouis de savoir que certaines œuvres, issues de la première édition, sont parties en Avignon. Que d’autres ont pu transiter ici et là en France ! » Espace d’expression original, les « Scènes d’été » se combinent et s’ajustent minutieusement tout au long de l’année. « Nous recevons de nombreuses candidatures ; il nous faut choisir. Outre la carte blanche accordée depuis l’origine à la Maison des conservatoires de Paris (7 spectacles à l’affiche), le reste est sélectionné sur des critères artistiques précis », souligne la directrice. Colette Nucci apprécie les spectacles où prédomine le texte. Elle aime qu’il y ait du monde sur scène : « Que ce soit festif ! Commedia dell’arte, concerts à l’extérieur, théâtre classique ou sur tréteaux, mime, créations sur échasses… : tous les genres sont les bienvenus », précise-t-elle. Pourvu que certains spectacles puissent être joués hors du théâtre, sur la dalle piétonne de la cité Glacière. Rendre ces œuvres accessibles à tous, surtout aux jeunes, est une promesse. « C’est grâce l’émerveillement de tant de petits enfants du coin que, chaque année, nous trouvons la force de recommencer. » ■ > Théâtre 13, 103 A, boulevard Auguste-Blanqui (13 e). Tél. 01 45 88 62 22
BICENTENAIRE Hommage à George Sand Paris fête l’auteur de « La petite Fadette ». Une rétrospective fouillée, entre musée et bibliothèques. Le jour de ses obsèques, en 1876, Victor Hugo déclarait : « Je pleure une morte et je salue une immortelle. » A l’occasion de la célébration du bicentenaire de la naissance de George Sand, Paris rend hommage à la « bonne Dame de Nohant ». Celle qui s’habillait en homme, qui fumait la pipe et colportait l’unité de l’art, inventa le roman champêtre… et érigea une sorte de cénacle artistique au beau milieu de la campagne berrichonne, terre de son enfance et cadre privilégié de ses histoires. C’est naturellement au musée de la Vie romantique que débute cet hommage. Là, dans cet écrin tout pétri de références sandiennes, « Une nature d’artiste » offre un triple regard sur la femme (du 29 juin au 14 novembre). Dans une série de portraits, on découvre la famille spirituelle de la romancière. Ses proches, amis, fidèles, amants et autres frères d’élection rassemblés en une mosaïque de peintures : Liszt, Musset, Flaubert, Mérimée, Marie d’Agoult… La balade se poursuit dans l’univers de George Sand avec la restitution de son « musée » per- George Sand, la Dame de Nohant. MUSIQUE sonnel. Sept toiles de Delacroix ; un paysage de Théodore Rousseau ; deux huiles de Paul Huet… Découvrant enfin les aquarelles qu’elle a elle-même exécutées, « formes vagues produites par le hasard », on finit par se rapprocher au plus près du petit monde de l’artiste. Du côté de la Bibliothèque historique de la Ville de Paris (du 14 septembre jusqu’au 14novembre), on s’immisce au cœur d’une chronique personnelle de l’auteur : « Histoire de ma vie. » L’exposition raconte la vie parisienne, les fêtes à Nohant en cette fin de XVIII e et début de XIX e siècles. Des dessins originaux d’André Pécoud tirés des Contes d’une grand-mère sont présentés à la bibliothèque de l’Heure joyeuse (jusqu’au 21 août). Une fresque ciselée sur le cheminement de la Dame de Nohant.■ > Musée de la Vie romantique, 16, rue Chaptal (9 e). Tél. 01 55 31 95 67 > Bibliothèque historique de la Ville de Paris, 22, rue Malher (4 e). Tél. 01 44 59 29 60 > Bibliothèque de l’Heure joyeuse, 6, rue des Prêtres-St-Séverin (5 e). Tél. 01 43 25 83 24 Scènes d’été à La Villette Cette année, du 25 juillet au 29 août, les « Scènes d’été du Parc de la Villette » se veulent un événement exceptionnel. Elles combinent trois types de rencontres en accès libre. Des échappées musicales d’abord : durant quatre dimanches (25 juillet, 1 er, 8 et 15 août), des mélopées à écouter et à danser, toutes tendances confondues, résonnent en kiosque. Des « Itinéraires bis » ou parcours artistiques extravagants sont prévus le 22 août : les visiteurs pourront déambuler à travers parcs et jardins, à la découverte d’installations musicales, sculptures, machines et performances variées… Enfin, avec « Feed Back », le week-end des 28 et 29 août sont consacrés à la musique électronique. Le concept ? Concerts laptops(via des ordinateurs portables) le samedi et musique live et en kiosque le dimanche. Le tout agrémenté de parties de pétanque et de pauses à la buvette au bord du canal de l’Ourcq ! ■ > 211, avenue J.-Jaurès, 19e. Tél. 01 40 03 75 00 et www.lavillette.com sortir 37 RÉSONANCES ENTRE OSSIP ZADKINE ET AKIO SUZUKI Cet été, au musée Zadkine, sculptures du maître et installations d’Akio Suzuki se répondent autour du thème fédérateur de la musique. Dans ses performances, l’artiste japonais associe les arts plastiques, la musique et l’architecture : il travaille les sons et développe les possibilités de leur écoute. Son œuvre ici présentée, From one Bamboo, est constituée de fragments de bambou. Installée dans l’atelier de Zadkine, elle côtoie des sculptures, pour la plupart empruntées à des collections européennes. En parallèle et dans le quartier de Montparnasse, une œuvre-marche pensée par l’artsite invite à chercher les endroits les plus propices à l’écoute des sons ambiants. Passages, gares, ateliers… >Jusqu’au 3 octobre, musée Zadkine, 100 bis, rue d’Assas (6 e). Tél. 01 55 42 77 20 EN COMPAGNIE(S) D’ÉTÉ La scène du Théâtre 14 renouvelle l’opération « En compagnie(s) d’été » et confie les clefs de la salle au Groupe Rires, Rage et Résistance, dirigé par Susana Lastreto. Du 26 juillet au 28 août, cinq troupes investissent les planches. Un programme en forme de « croisières théâtrales et musicales avec escales ». Autrement dit, des soirées où l’on se laisse glisser au fil du jeu et où l’on perd de vue la terre ferme. Nuit d’été loin des Andes, Dans les villes, Plume, Un voyage en Amérique, Rouge derrière les yeux, En descendant du bateau et Beaucoup de bruit pour une histoire : autant de spectacles s’annonçant comme des promesses de voyage. >Du 26 juillet au 28 août, au Théâtre 14, 20, avenue Marc- Sangnier (14 e). Tél. 01 40 36 42 17



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