à Paris n°10 jui/aoû 2004
à Paris n°10 jui/aoû 2004
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°10 de jui/aoû 2004

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Ville de Paris

  • Format : (210 x 265) mm

  • Nombre de pages : 48

  • Taille du fichier PDF : 4,9 Mo

  • Dans ce numéro : Paris insurgé, Paris libéré

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
< Pages précédentes
Pages : 12 - 13  |  Aller à la page   OK
Pages suivantes >
12 13
12 àParis GROUPE UNION POUR UN MOUVEMENT POPULAIRE Fâchés à mort avec les chiffres: les « Pinocchio » de Paris Une association de défense des pistes cyclables à Paris vient de décerner à Denis Baupin, adjoint au maire de Paris chargé des Transports, de la Circulation, du Stationnement et de la Voirie, le titre de « Pinocchio de l’année ». Cette distinction méritée, qui récompense l’auteur du plus gros mensonge de l’année (il a outrageusement gonflé le kilométrage de pistes cyclables à Paris) devrait en bonne logique et en toute équité être partagé par tous les membres de l’exécutif parisien. Et commençons par rendre au maire de Paris ce qui lui revient : fâché à mort avec les chiffres, il est absolument allergique à toute notion de transparence et de vérité. Les preuves en sont nombreuses. S’agit-il de la fiscalité ? La masse fiscale, c’està-dire l’ensemble des impôts collectés par la collectivité parisienne, a augmenté de plus d’un tiers en trois ans… On nous parle de stabilité ! S’agit-il des investissements engagés par la nouvelle municipalité ? Jamais le taux de réalisation du budget d’investissement n’a été aussi bas : on nous parle d’un effort sans GROUPE COMMUNISTE 1944-2004: Paris libéré En août 1944, Paris se libérait du nazisme. Celles et ceux qui se sont impliqués dans cet évènement historique considérable, dont nous célébrons cette année le 60 e anniversaire, se souviennent de leurs sentiments de joie immense teintés aussi, parfois, de tristesse à la pensée des amis, des êtres chers qui manquaient, victimes de la barbarie. Le rôle du peuple de Paris, entrant en insurrection fut déterminant pour libérer notre ville, tout comme le concours de la 2 e DB, dont les toutes premières unités à entrer dans Paris étaient composées de républicains espagnols. Aujourd’hui, des rues, des murs de notre ville, nous parlent tout particulièrement des précédent pour compenser la situation de souséquipement dont aurait hérité le maire de Paris en 2001 ! S’agit-il du très emblématique dossier des créations de places supplémentaires en crèches ? Alors que les équipements mis en service depuis 2001 ont été pour plus des deux tiers d’entre eux décidés et financés avant 2001, une récente note adressée à tous les conseillers de Paris fait un amalgame complet des places de crèches et de haltes-garderies, et affiche 1 898 places nouvelles ouvertes depuis avril 2001 ! Cherchez l’erreur… Dernier épisode ! La comptabilisation des emplois affectés au maire de Paris. Sur ce sujet sensible, les contrevérités pleuvent : le maire prétend qu’avant lui, les effectifs du cabinet du maire n’étaient pas connus. C’est faux ! On prétend que depuis 2001, il n’y a plus de délibération dérogatoire pour la rémunération des contractuels ! C’est faux. En 2002 et 2003, des délibérations votées à l’initiative du maire de Paris ont eu pour effet de déplafonner les rémunérations des contractuels. Et au-dessus des 7 000 euros prétendument respectés ! résistantes et des résistants qui ont lutté et donné leur vie pour la Liberté et la Démocratie. Et parmi eux, des communistes. Bientôt, d’autres sites vont être inaugurés, dont ceux rendant enfin hommage à Henri Rol Tanguy, commandant des FFI et de l’insurrection parisienne, à André Tollet, président du Comité parisien de Libération, responsable syndicaliste à la CGT. 2004, c’est aussi l'année du 60 e anniversaire de l’adoption du programme du Conseil national de la Résistance qui prévoyait, entre autre, la généralisation de la sécurité sociale et des retraites. Il est remarquable que ces conquêtes sociales Le directeur de cabinet prétend que la masse salariale est fixée à 265 400 euros. C’est faux ! Elle atteint en réalité 850 000 euros en janvier 2004 (notons au passage que 15% des collaborateurs monopolisent 30% des rémunérations…). Le maire prétend qu’il n’y a que 40 membres à son cabinet tout en affirmant que sur les 268 membres du cabinet, 228 sont des secrétaires, des huissiers ou des agents de bureau. C’est faux ! Le cabinet du maire compte à son effectif réglementaire 110 agents d’encadrement ou de catégorie B. Le maire ose prétendre qu’il a réduit les effectifs globaux du cabinet. C’est inexact ! Surtout si l’on considère que les effectifs du secrétariat général ont augmenté de 103 en trois ans, dont 44 transférés… du cabinet du maire ! Ce qui n’empêchera sans doute pas tous ces « Pinocchio » de continuer à prétendre qu’ils ont réduit le train de vie de l’Hôtel de Ville ! >Jean-François LEGARET Maire du 1 er arrondissement exceptionnelles aient été décidées et mises en place à un moment où notre pays était exsangue. Ce sont ces avancées majeures que le gouvernement entend aujourd'hui remettre en cause. Il s’agit pour nous, non seulement de les défendre, mais aussi, comme il y a soixante ans, de réaffirmer le choix d’une société solidaire et notre volonté de ne pas laisser faire les « féodalités économiques » comme le disaient alors les membres du Conseil national de la Résistance. > Jean Vuillermoz, Président du Groupe
GROUPE SOCIALISTE ET RADICAL DE GAUCHE Pour une ville active 37bis, rue de Montreuil, cité de la Roquette, rue des Taillandiers : autant d’adresses où récemment encore la vie artisanale séculaire de notre cité était directement menacée par la spéculation immobilière, autant de sites pour certains uniques sur lesquels la Mairie de Paris a exercé son droit de préemption ou sa capacité à intervenir de manière ciblée et opportune. Cette volonté politique, nouvelle depuis trois ans, qui s’est également traduite par le rachat de l’immeuble de Jean-Paul Gaultier dans le faubourg Saint-Antoine afin d’y installer une Maison de l’artisanat d’art, répond à l’objectif poursuivi par la majorité municipale que Paris soit plus que jamais la capitale de la création. Entre tradition et modernité, les métiers d’art contribuent de façon majeure à la richesse patrimoniale de notre ville. Ce foisonnement artistique qui voit se côtoyer de jeunes artisans d’art fraîchement diplômés des écoles municipales, des créateurs de mode débutants ou confirmés, des designers… a aussi une dimension économique : ce sont GROUPE UNION POUR LA DÉMOCRATIE FRANÇAISE Savoir réformer Le scrutin des 21 et 28 mars est riche d'enseignements à plusieurs titres. Tout d’abord au premier tour des élections régionales, il est apparu clairement que les Français rejetaient le projet de parti unique à droite et au centre qui était l’objectif déclaré de l’UMP. C'est même à un retour en force de l’UDF auquel on a assisté puisque désormais, sur le plan national, l’UDF représente 34% des électeurs de la majorité contre 66% à l’UMP. Ce pourcentage passe même à plus de 38% d’électeurs UDF sur Paris. D’ailleurs, contrairement à une idée répandue, là où, au premier tour, il y avait, dans les régions, deux listes UDF et UMPconcurrentes, le résultat de celles-ci a été autant de petites et moyennes entreprises dynamiques et créatrices des emplois dont Paris a tant besoin. La municipalité, comme pour le commerce et les autres activités indépendantes, accompagne très concrètement les professionnels des secteurs de l’artisanat et de la création par la mise en place de divers dispositifs de soutien dont Christian Sautter et Lyne Cohen-Solal sont tout particulièrement à l’initiative : préservation d’une formation d’exception, relance de la commande publique, contribution active à la création d’entreprise par le développement du réseau des boutiques de gestion et de son programme de couveuse, naissance de la pépinière d’entreprises « Républic Innovation », etc. Avec, en complément, un concours financier de la Ville – via le Crédit municipal – qui apporte à de petits entrepreneurs ou à de jeunes porteurs de projets les garanties bancaires qui leur font souvent défaut, c’est une politique de développement économique durable et de l’emploi particulièrement volontariste qui est concrètement mise en œuvre. supérieur de 2% aux régions où avaient été constituées des listes communes. Il est donc désormais évident que seule la prise en compte de sensibilités différentes et de deux partis complémentaires dans la majorité avec une volonté de partenariat et non plus de domination de la part de l’UMP permettra des succès pour les élections futures. Ensuite, le premier comme le deuxième tour ont marqué la déception et le désarroi des électeurs de la majorité par rapport aux attentes des Français et aux politiques menées. Dans un pays où les réformes sont indispensables mais difficiles, il est plus que jamais nécessaire que les priorités soient clairement définies, tribunes politiques 13 Pour que Paris ne devienne pas une villemusée ou une ville-dortoir, pour qu’un plus grand nombre encore de Parisiens puisse trouver du travail à quelques stations de métro de leur lieu d’habitation, il faut que l’activité économique trouve toute sa place dans l’espace urbain. Il revient à la municipalité, aux bailleurs sociaux notamment, de dédier des lieux à la création de bureaux, d’ateliers ou de locaux commerciaux. L’image de notre ville, enfin, est naturellement déterminante. Elle doit être attractive pour les acteurs économiques internationaux. Capitale touristique, Paris tire aussi profit de son rayonnement culturel. À cet égard, la candidature de Paris aux Jeux Olympiques de 2012, que Bertrand Delanoë porte avec tant de conviction et d’engagement personnel, participe de cet effort collectif pour créer, tout simplement, le désir de Paris. > Patrick Bloche, Président du Groupe échelonnées et préparées avec les deux partis de la majorité et les partenaires sociaux. Avec une culture de responsabilité de l’opposition – on peut rêver –, certains enjeux comme celui de l’assurance maladie et la sauvegarde de notre système de sécurité sociale devraient même faire l’objet d’un consensus national. C’est avec cet esprit de partenariat, pour l’intérêt de notre pays, que l’UDF entend inscrire son action. > Yves Galland, Ancien Ministre, Président du Groupe UDF



Autres parutions de ce magazine  voir tous les numéros


Liens vers cette page
Couverture seule :


Couverture avec texte parution au-dessus :


Couverture avec texte parution en dessous :