premières salles consacrée à « L'ordonnancement du monde » présente comme des joyaux quelques vestiges de la Mésopotamie, dont la structure des villes complètement disparues (elles étaient en terre) influence encore des architectes d'aujourd'hui  : un sceau de fondation en bronze, un prisme d'écriture en argile, la tête royale, si rare, dite d'Hammurabi, issue du II e millénaire avant J.-C. de Babylonie (actuelle Irak)... Mais aussi une rare tapisserie d'après Fernand Léger sur la construction des villes modernes, ou une œuvre fascinante de l'artiste Tomás Saraceno  : deux cubes transparents dans lesquels il a laissé des araignées tisser leurs vastes réseaux, laissant rêveur sur ce fabuleux ordonnancement. Tout est passionnant, avec des temps forts. Dans la salle consacrée aux « grands empires », un cycle de peintures géantes par l'Américain Thomas Cole (1801-1848) permet de contempler, avec un vertige, chacune des étapes d'une société humaine  : l'état sauvage, l'état arcadien (sorte de mythologie idéale), l'apogée, avec la construction de villes et le développement de la culture et de la pensée, et puis la destruction, la désolation, et, on peut le supposer, à nouveau l'état sauvage, etc. Dans un couloir consacré à la Transmission des savoirs, des cartes 31 affaires culturelles Vue de l’installation Hybrid Solitary... Semi- Social Quintet... On Cosmic Webs... de Tomás Saraceno à la Tanya Bonakdar Gallery et à la Biennale d’architecture de Chicago, 2015. Soie d’araignée, fibre de carbone. Tomás Saraceno fabuleuses montrent comment on envisageait le monde à mesure qu'on le découvrait, depuis des manuscrits ayant véhiculé la pensée d'Aristote jusqu’à quelques résistants amoureux de la connaissance ; des carreaux de céramique affichant la part de paradis que l'on doit aux arts de l'Islam ; la série à la fois drôle et tragique de Chéri Samba illustrant par exemple comment « le monde moderne produit des travailleurs indépendants ensuite transformés en salariés précaires », comme le dit Jacques Attali. Point par point, l'exposition prouve avec éclat et sagesse que beaucoup de réponses se trouvent dans le passé, et que l'art est un chemin merveilleux pour y accéder. Elle conclut, avec non moins de sagesse, par la photo d'une petite trapéziste, si belle et à l'équilibre si fragile, comme celui, nous dit le cartel, de l'humanité « incertaine du chemin, mais demeurant, grâce à la force de son engagement (...) en partie maître de son destin ».Une brève histoire de l’avenir, jusqu’au 4 janvier au musée du Louvre, Hall Napoléon. 99, rue de Rivoli, 1 er. M° Palais-Royal ou Louvre-Rivoli. Billet (coll. permanentes et expo)  : 15 € . De 9 h à 18h. Nocturnes mercredi et vendredi jusqu’à 21 h 45. Tél.  : 01 40 20 53 17. ANOUS PARIS Télérama 1 ! ! la cinémathèque française La Pègre, 2005 IM KWON-TAEK Rêve de singe, 1978 Total Recall, 1990 - =Un'FRANÇAIS LES RENDEZ—VOUS CINÉMA ET AUSSI  : ANNETT WOLF, LUIGI ZAMPA, ALEXANDER MACKENDRICK... rendxtman Neullize °BCei vivendi dIAARI9 DiectMath artel,.unir ne 1,1,1% 2 DÉC - 29 FÉV gérard Depardieu 6 JAN - 27 FÉV EN PARTENARIAT MÉDIA AVEC FESTIVAL TOUTE LA MÉMOIRE DU MONDE PAUL VERHOEVEN INVITÉ D’HONNEUR RÉTROSPECTIVE IM KWON-TAEK ORGANISÉE DANS LE CADRE DE L’ANNÉE FRANCE-CORÉE 2015-2016  : WWW.ANNEEFRANCECOREE.COM GRANDS MÉCÈNES DE LA CINÉMATHÉQUE FRANÇAISE RÉTROSPECTIVE GÉRARD DEPARDIEU EN PARTENARIAT AVEC HIVER FESTIVAL TOUTE LA MÉMOIRE DU MONDE EN PARTENARIAT AVEC CINEMATHEQUE.FR Rêve de singe, Marco Ferreri, 1977 Tamasa Distribution La Pègre, Im Kwon-Taek, 2003 Pathé Distribution Total Recall, Paul Verhoeven, 1989 Carlotta Films 3 - 7 FÉV