19Z actualités mercredi 2 décembre 2015 9 Le ministre de l’Environnement David Heurtel a fait du concept de l’écofiscalité un des axes de sa « Stratégie de développement durable 2015-2020 ». – PHOTO D’ARCHIVES Environnement Des écotaxes pour les gros pollueurs ? RÉGIS CARON Agence QMI Les groupes environnementalistes demandent au gouvernement Couillard d’aligner les écotaxes pour faire cesser les comportements polluants  : Taxes sur l’essence, les bouteilles et les sacs de plastique, à condition qu’elles n’engraissent pas les caisses de l’État. Le ministre de l’Environnement David Heurtel a fait du concept de l’écofiscalité un des axes de sa « Stratégie de développement durable 2015-2020 ». « On est favorables, c’est le principe du pollueur-payeur. Il s’agit de prélever une taxe sur la pollution », expose Alain Brunel, de l’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA), qui participe à la Conférence sur le climat (COP21) à Paris. Pour le moment, le gouvernement Couillard se montre discret quant à la forme que prendra l’écofiscalité. Le ministre des Finances, Carlos Leitao, a évoqué une nouvelle taxe sur l’essence et l’imposition d’un bonus-malus sur l’achat de véhicules énergivores. En entrevue avec Le Journal de Québec, le premier ministre a ensuite fermé la porte à toute nouvelle taxe sur l’essence. Consultation Le concept d’écofiscalité fera l’objet d’une consultation. Les environnementalistes ont une idée assez précise des mesures qui pourraient en résulter. Steven Guilbeault, du Groupe Équiterre, dit avoir suggéré certaines « écotaxes » au ministre des Finances. « Taxes sur les transports, sur les bouteilles et les sacs de plastique, les pesticides, il semble y avoir un intérêt du gouvernement pour ça. On va probablement le voir dans le prochain budget », entrevoit M. Guilbeault, qui est lui aussi à la COP21. Cinq réfugiés parrainés par les HEC BOURSES D’ÉTUDES HEC Montréal offrira cinq bourses d’études à des réfugiés syriens afin de payer leurs frais de scolarité. Une pétition lancée en ligne la semaine dernière demandant à HEC de parrainer des réfugiés porte fruit. Même si les détails de ce parrainage ne sont pas encore fixés, Nader Daher est très heureux de voir que sa mobilisation a fonctionné. « On a simplement voulu faire notre part pour outiller et intégrer les réfugiés syriens », indique Michèle Beaubien, directrice des communications pour HEC Montréal. Pour l’instant les frais de subsistance ne sont pas encore assurés par la communauté universitaire. Les étudiants et la direction devront voir de quelle façon ils mobiliseront les fonds pour subvenir aux besoins des réfugiés. Nader Daher suggère que 5 $ soit ajouté à la facture des étudiants. – MARIE CHRISTINE TROTTIER, 24H AD{JM011922103} Taux de coliformes inquiétants près de la métropole L’important déversement d’eaux usées dans le fleuve Saint- Laurent effectué au mois de novembre à Montréal a eu des impacts environnementaux, selon une étude réalisée par une équipe de chercheurs de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR). Dans les zones les plus affectées par les déversements, à proximité de Montréal, le taux de coliformes présents est passé de moins de 20 à 5000 après les déversements. Rappelons qu’un taux supérieur à 200 rend les eaux impropres à la baignade. À partir de Sorel-Tracy et jusqu’à Bécancour toutefois, les déversements n’ont pas eu d’impact sur les taux habituels de coliformes. – PHOTO D’ARCHIVES LE PLUS PETIT LE PLUS PETIT TAUX FIXE AU PAYS POUR SÉBASTIEN POUR SÉBASTIEN Provencher PIGISTE 111 Desjardins)) )) Fe, :.,'Pz LUI  : ArS.'Lie. LI. 17.1`'`.2."". 1 2' ; 'unetin VISA CARTEVISAORMODULO MDTauxfixe à10,9% 11%enBONIDOLLARS MD survos achats desjardins.com/modulo Desjardins Coopérer pour créer l'avenir *Marque de commerce de Visa International Service Association et utilisée sous licence. MD:BONIDOLLARS et Modulo sont des marques déposées de la Fédération des caisses Desjardins du Québec. 1. Taux d'intérêt annuel fixe sujet àchangement. JM011922103 Électrification des transports 1 M$ pour le lancement du plan d’action Québec a mis le paquet le 9 octobre dernier pour lancer son plan d’action de cinq ans en électrification des transports. Selon des documents obtenus par TVA Nouvelles, en vertu de la Loi sur l’accès à l’information, Québec a déboursé près de 982 000 $ pour le lancement. La conférence de presse a coûté 31 000 $, soit 10 000 $ en location de salle et sécurité, et près de 18 000 $ pour la sonorisation et l’éclairage. S’ajoutent 153 000 $ pour la mise en ligne d’un site web, et 162 000 $ pour l’embauche de publicistes et de graphistes. Campagne publicitaire Le gros de la somme, 620 000 $, a été investi dans une vaste campagne publicitaire  : une publicité télé et radio pour un mois, et sept capsules internet. Le ministre des Transports, Robert Poëti, a défendu la dépense. « C’est une image d’avenir avec un enfant qui nous fait un peu la morale sur notre planète, a-t-il expliqué. Alors, on doit utiliser des médiums de communication pour rejoindre les citoyens ». Québec a pris l’engagement de réduire, d’ici 15 ans, de 37,5% les émissions de gaz à effet de serre de la province par rapport au niveau de 1990. Le gouvernement mise sur l’électrification des transports, car ce sont les transports qui sont responsables de 40% des émissions polluantes. Seulement 7500 véhicules électriques roulent actuellement sur les routes du Québec. Près de 81% de la campagne publicitaire sont financés par les revenus du marché du carbone qui sont versés au Fonds vert, a précisé le ministre de l’Environnement David Heurtel. – AGENCE QMI