38 jeudi 26 novembre 2015 Les deux parents travaillent désormais dans près de la moitié des foyers américains, si bien que l’équilibre entre travail et famille est « difficile » à trouver, estime la majorité de ces foyers à double revenu, rapporte une étude du Pew Research Center. Plus de mamans travaillent Avec l’arrivée grandissante des mères sur le marché du travail, la part des foyers où les deux conjoints travaillent atteint 46%, au lieu de 31% en 1970, précise cette étude. La part des foyers où le père travaille à plein temps et la mère ne travaille pas à l’extérieur a sur la même période diminué, passant de 26% au lieu de 46% en 1970, selon Pew. Divisés entre les deux Dans les foyers où mère et père travaillent à plein temps, 56% des parents (60% des mères et 52% des pères) estiment que l’équilibre entre leurs responsabilités familiales et celles au travail est « très » ou « assez difficile » à trouver. Cet équilibre est d’autant plus difficile à trouver que les parents sont diplômés et blancs, selon Pew. Les mères qui travaillent sont 41% à estimer qu’être parent les a freinées dans leur carrière. Seuls 20% des pères disent la même chose. La moitié de ces parents se plaignent de ne pas avoir assez de temps libre, surtout les mères qui travaillent à plein temps (59%) davantage que celles qui sont à temps partiel (48%). Les mères, toujours au premier plan Certes plus de la moitié de ces parents (54%) affirment que ce sont davantage les mères qui s’occupent des activités des enfants, quand 39% pensent que la tâche est également partagée, et 6% pensent que ce sont photos fotolia davantage les pères. Mais ils sont 47% à penser que s’occuper des enfants quand pourquoi les mauvais garçons nous attirent ? Vous avez déjà entendu parler de cet inextricable attrait que ressentent certaines femmes pour les mauvais garçons ? Une étude récente vient de l’expliquer, ou tout du moins, prouver qu’il s’agissait d’un fait avéré – Cover media Fernando Gutierrez, de l’hôpital de Barcelone, a mené son étude sur 1000 sujets hétérosexuels, hommes et femmes confondus. Chacun des individus était classé en fonction de son profil pathologique, définissant un spectre assez exhaustif. Chaque sujet était interviewé par l’équipe du docteur à propos de leur vie sentimentale, leur désir d’enfants, ou encore leur goût en matière de partenaire. Question d’équilibre Les conclusions sont sans appel : les gens les moins équilibrés avaient souvent plus d’enfants et de partenaires que la moyenne et les chercheurs en ont conclu qu’ils s’avéraient plus attirants. Les hommes jugés « sains » vivaient des relations plus brèves alors que ceux touchés par des TOC arrivaient à maintenir des relations à plus long terme. C’était aussi le cas pour les femmes, dont les plus névrosées connaissaient de plus longues relations et avaient plus d’enfants que les autres. D’après Fernando Gutierrez, qui a publié ils sont malades est une tâche partagée et autant à penser que cette tâche est davantage ensemble ses conclusions dans la revue Evolution & Human Behavior, santé mentale et sexualité sont intimement liées. Stratégies ancestrales « Ces stratégies sont supposément ancestrales, a-t-il expliqué. Certaines, comme l’impulsivité et la témérité, datent probablement d’avant la naissance même de l’humanité. » Évidemment, on peut se demander comment certaines personnes pourraient être attirées par ce genre de tares, mais d’après Corinna E. Löckenhoff, qui étudie le développement psychologique à l’université de Cornell, les femmes sont souvent plus névrotiques que les hommes. Ce qui sous-entendrait que les hommes l’assimileraient aux femmes, et que ce trait deviendrait un stimulus important. Elle a par ailleurs trouvé les conclusions intéressantes, mais a précisé qu’elles méritaient quelques éclaircissements. Effectivement, d’après elle, il faudrait pouvoir vérifier les témoignages de chacun des sujets pour les rendre déterminants. Dur équilibre entre travail et famille quand les parents travaillent remplie par les mères (6% pensent que ce sont davantage les pères). – afp |