2 Actu VENDREDI 24 MARS 2023/20MINUTES.CH 20 secondes Des abos cher payés FRIBOURG La police cantonale a signalé deux cas d’hameçonnage liés au renouvellement d’un abonnement Disney+. Une des victimes a donné son numéro de compte. Les arnaqueurs, très persuasifs, lui ont dérobé plusieurs dizaines de milliers de francs. Butin sous leurs pieds FRIBOURG Trois Géorgiens ont été arrêtés mercredi au restoroute de la Gruyère. La fouille de leur voiture a permis de découvrir une trentaine de parfums planqués dans une trappe de rangement située sous le plancher arrière. Choc fatal au volant NYON (VD) Un accident de la circulation a coûté la vie à un Portugais habitant la région, mercredi matin. Le conducteur de 48 ans circulait de Prangins en direction de l’Asse quand il a perdu la maîtrise de son véhicule et a percuté un poteau en béton. Le malheureux est mort à l’hôpital. Swiss a été épinglé pour des entorses au salaire minimum GENÈVE Après un contrôle de l’État, la compagnie doit verser des rattrapages à son personnel de cabine. Swiss n’a pas assez payé une partie de son personnel de cabine genevois de novembre 2020 à décembre 2022. C’est ce qu’a conclu l’Office cantonal de l’inspection du travail (OCIRT) après avoir traité une plainte pour non-respect du salaire minimum déposée par le syndicat Kapers. La compagnie l’a admis : elle vient d’écrire à ses employés qu’un rattrapage serait versé fin mars à plusieurs d’entre eux : dix pour 2020, vingt pour 2021 et deux pour 2022 (sur environ 150). Dans son courrier, Swiss rappelle que les conditions de travail étaient « particulières » durant cette période marquée par le Covid et l’effondrement du trafic aérien. Dès lors, ces années ne sont « pas représentatives ». De ce fait, « la loi sur le salaire minimum laisse place à diverses interprétations ». Primes, piquets et commissions L’OCIRT indique contrôler « que le nombre d’heures effectivement réalisées durant un an et celles annoncées comme rémunérées sont bien payées au salaire minimum ».Jamshid Pouranpir, du syndicat SSP, déplore que « l’État Les revenus du personnel de cabine de Swiss sont particulièrement modestes. –SWISS ait mis tant de temps à trancher ». La complexité du modèle salarial appliqué au personnel de cabine l’explique peut-être : il y a des horaires variables, des primes, des piquets et des commissions sur les ventes en vol. Cafetier rebelle face à ses juges VALAIS Le propriétaire de la Walliserkanne, à Zermatt, a comparu jeudi devant la justice à Viège. À l’automne 2021, il avait défrayé la chronique en refusant de contrôler si les clients de son restaurant étaient en possession du certificat Covid. S’était ensuivi un incroyable bras de fer de plusieurs semaines entre le cafetier et la police, qui avait fini par bloquer l’accès de son établissement au moyen de blocs de béton, car il avait ignoré l’ordre de fermeture. Le jugement sera rendu plus tard. Le restaurant avait été au centre d’un long bras de fer. –S. ANEX Le passé semble donc soldé. Plus étonnant, le présent paraît aussi réglé. Swiss écrit que la procédure de l’OCIRT « est maintenant close ». Or, la CCT qu’elle applique à son personnel de cabine embauché dès juillet 2014 a toujours cours. À première vue, elle est très inférieure au minimum légal genevois : elle prévoit un traitement de base de 3400fr. la première année, le seuil de 4200fr. n’étant atteint qu’à la seizième. Le salaire minimum, lui, est de Militaires antivaccin virés : c’était justifié COVID Le Tribunal fédéral a confirmé jeudi que la résiliation du contrat de travail de quatre membres des forces spéciales de l’armée suisse était justifiée. Ils avaient été licenciés en novembre 2021 pour avoir refusé la vaccination, obligatoire, contre le Covid-19. Les quatre hommes avaient alors porté l’affaire devant la justice. Le Tribunal administratif fédéral avait rejeté leur recours en avril dernier. La décision vient d’être confirmée par le Tribunal fédéral. Il juge que, si l’obligation de se faire vacciner sous peine d’être licencié constitue bel et 24fr. de l’heure, soit 4160fr. par mois pour des semaines de 40 heures, sur douze mois. Selon nos infos, Swiss aurait dorénavant pris comme base de calcul pour un temps plein un nombre d’heures hebdomadaires inférieur à 40, afin de faire entrer tout son personnel dans les clous. La compagnie a pu procéder ainsi car jamais ses contrats n’avaient mentionné d’heures, parlant juste de temps plein. Or, en Suisse, celui-ci n’est pas défini. –JÉRÔME FAAS bien « une atteinte au droit fondamental de la liberté personnelle », celle-ci se justifie pour des militaires professionnels, qui peuvent à tout moment être déployés à l’étranger. –JBA –M. SCHERRER |