VENDREDI 3 FÉVRIER 2023/20MINUTES.CH La taxe 4% Karin Keller-Sutter souhaite appliquer, dès l’an prochain, une taxe sur les véhicules électriques importés. Ce changement voulu par la patronne des finances fédérales rapportera entre 200 et 490 millions de francs, selon le « Tages Anzeiger ». Il fera l’objet d’une consultation, mais ne pourra pas être combattu par référendum. Coup de pouce aux apprentis VAUD La présidente du Conseil d’État, Christelle Luisier (PLR), l’avait laissé entendre en marge de la journée de grève de la fonction publique, mardi. C’est désormais chose faite  : les personnes en apprentissage dans les services de l’État ainsi que les stagiaires seront exceptionnellement inclus dans la politique d’indexation. La mesure a été adoptée lors de la séance du gouvernement, mercredi. « Les salaires des personnes concernées seront indexés rétroactivement au 1er janvier 2023 à 1,4% », peut-on lire dans un communiqué du Bureau d’information de la Chancellerie diffusé jeudi. Elles se verront en outre octroyer une prime « vie chère » de 0,8%, calculée sur la base de leur salaire brut de l’an dernier. –MFR GENÈVE Des parents protestent contre le niveau de français d’un enseignant. Le directeur s’exprime. « J’ai craignis », « j’avais apelé », « ils buvent »  : les fautes sont si grossières qu’elles piquent les yeux. Las, ces orthographes folles n’ont pas ému un remplaçant officiant en 8P (élèves de 11-12 ans) à l’école primaire de Vésenaz. Corrigeant un travail préparant à une récitation de conjugaison, il les a validées. Quatre parents, scandalisés, ont écrit leur dépit le 30 janvier à la conseillère d’État. « C’est surréaliste ! Le directeur a été averti depuis des mois, nous a rencontrés, mais la situation n’a fait qu’empirer », dit l’un d’eux. La catastrophe dure selon eux depuis la rentrée. L’enseignant titulaire (qui corrigeait par exemple telefone en... tele- Actu 3 « Ils buvent » et autres fautes folles  : le remplaçant valide Les profs successifs ont laissé passer des fautes crasses. –GETTY Volailles toujours menacées BERNE La grippe aviaire est toujours bien présente chez les oiseaux sauvages d’Europe et plusieurs cas ont été détectés en Suisse en décembre et janvier. Afin d’éviter la contamination des volailles d’élevage et la propagation de l’épizootie, l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires a décidé de prolonger les mesures de protection jusqu’au 15 mars. Elles concernent les éleveurs comme les particuliers et visent à éviter les contacts entre oiseaux sauvages et d’élevage. Les poules ne sont pas à l’abri de la grippe aviaire. –GETTY Pavillon le plus écolo de l’Expo BERNE Présence Suisse prépare pour l’Exposition universelle de 2025 à Osaka, au Japon, le pavillon le plus léger et le plus écologique de la manifestation, a indiqué jeudi le Département fédéral des affaires étrangères. L’objectif est de profiter de cette rencontre, placée sous le thème de la société du futur, pour démontrer la capacité d’innovation de la Suisse et pour la positionner « en tant que pôle d’innovation performant de premier plan ». Le pavillon sera composé de cinq sphères et de verdure. –DR Les notes sont bonnes, donc ça va Face aux craintes, le directeur de l’établissement explique que les moyennes des écoliers constituent un élément indicatif pour évaluer l’enseignement. « Ici, elles dépassent 5, alors que les élèves ont été notés avec les mêmes fonne) est vite parti en arrêt maladie. Un premier remplaçant n’avait pas davantage satisfait ces parents. Puis est arrivé le dernier, ignorant les fautes les plus crasses. Là, les parents ont haussé le ton  : si d’ici au 7 février, rien n’est fait, ils considéreront « que l’État n’est pas capable de garantir un enseignement digne de ce nom à Vésenaz », engageront des frais pour y remédier à titre privé, et présenteront la facture au DIP, « au besoin, en actionnant la justice ». La conseillère d’État Anne Emery-Torracinta (PS) a répondu aux parents avoir transmis leur courrier à la direction générale, « le département n’intervenant qu’en ultime recours ». Au surplus, si elle juge leur questionnement légitime, voire leur colère, elle se dit « choquée par le ton employé et les menaces proférées ». –JÉRÔME FAAS Petit pas pour un minima Le Législatif de la Ville de Zurich a accepté, mercredi soir, d’instaurer un salaire minimum à 23 fr.90 de l’heure sur le territoire communal. La proposition est un contre-projet à une initiative des milieux syndicaux. Si cette dernière est maintenue, le salaire minimum devra être soumis au vote populaire ; si elle est retirée, la droite envisage un référendum. évaluations et barèmes que leurs camarades de la classe parallèle. » Quant aux conditions pour être remplaçant au primaire, il s’agit d’avoir une maturité et de « maîtriser parfaitement la langue française », lit-on sur le site de l’État. « Sous contrôle » Pierre-Charles Dagau, directeur de l’établissement, dit n’avoir pris connaissance des griefs visant le second remplaçant que lundi. Il est « surpris » par les fautes validées, mais juge qu’elles ne disent rien de son niveau de langue. « Les faire soimême ou les laisser passer, ce n’est pas pareil. Il a pu être distrait.Je ne tire pas de conclusions. Dès que le cas a été remonté, la présence du coordinateur pédagogique a été renforcée. La situation a été immédiatement prise en charge et est sous contrôle. »