–J.-P. GUINNARD/24H 4 Régions Il s’agit du plus gros des saucissons de Suisse romande. Le boutefas décroche l’AOP VAUD C’est fait, le boutefas est désormais un produit bénéficiant d’une appellation d’origine contrôlée. Cette charcuterie fabriquée uniquement avec de la viande de porc est une spécialité du canton de Vaud et des régions limitrophes fribourgeoises. Elle a été enregistrée par l’Office fédéral de l’agriculture. Une opposition avait été émise à cette demande par un boucher vaudois, pour des raisons économiques, mais elle a été levée depuis. PUB D'4 no BERNE Les Chambres forcent les cantons à gonfler les capacités des soins intensifs. VENDREDI 17 DÉCEMBRE 2021/20MINUTES.CH Des lits Covid plus nombreux pour limiter les restrictions AchatsdeNoël : je choisis Divonne-les-Bains ! N 100 commerces, des restaurants et desanimations O Ë De nombreux produits locaux de qualité et variés dans uncadre féérique Toutelaprogrammation sur www.divonnelesbains.fr PARKINGGRATUIT L Les hôpitaux devront développer leurs capacités de réserve. –O. VOGELSANG/TDG Jauge à évaluer Selon le texte des Chambres, les cantons doivent définir et financer les capacités nécessaires des soins intensifs pour affronter les pics d’activité. Elles sont établies « en accord avec la Confédération ». Ceci préserve les pouvoirs cantonaux, mais offre un levier à Berne, qui pourra agir pour définir les besoins. Non quantifiée, la contrainte de la loi « n’est pas extrême, admet Pierre-Yves Maillard. Mais cette disposition a la même force que les autres mesures fédérales prises pendant cette crise. » « Il est préférable de mettre quelques centaines de millions pour créer des lits aux soins intensifs plutôt que dépenser 30 milliards pour un lockdown », résume Pierre-Yves Maillard. Le conseiller national PS salue la petite révolution votée mercredi aux Chambres : la lutte anti-Covid ne se limitera plus à des mesures de contention de l’épidémie (masques, pass, confinement, etc.). Les élus ont décidé d’agir aussi sur les capacités hospitalières. Les cantons seront dorénavant tenus de financer des lits de réserve pour affronter les pics épidémiques (lire l’encadré). « On ne peut pas sortir de cette crise en restant dans un financement intégral à l’activité. Il faut passer au financement a priori, à la subvention, indépendamment de l’activité du jour, détaille Pierre-Yves Maillard. Les soins intensifs doivent répondre à la logique des pompiers : ceux-ci sont disponibles NEUCHÂTEL Samedi, les conseillers généraux de Cressier ont dit oui à l’unanimité à un crédit extraordinaire de près de 3,5 millions de francs. Il est destiné à payer les mesures urgentes prises à la suite des graves inondations GENÈVE Des élèves atteints par le Covid, d’autres en quarantaine. La cinquième vague met à rude épreuve la gestion des écoles genevoises. Fort de ce constat, le Département de l’instruction publique a décidé jeudi de permettre aux familles d’enfants scolarisés au primaire de garder leur progéniture à la maison durant la dernière semaine d’école avant Noël. en tout temps. Qu’ils soient au repos en l’absence de feu ne choque personne. Il faut enfin s’y faire : on peut et on doit avoir du personnel qui n’est pas épuisé, pas à flux tendu. » Pour l’élu, adopter cette logique est urgent. « On ne peut pas laisser encore longtemps les ressources s’anémier. Il y a moins de lits aux soins intensifs aujourd’hui que durant les premières vagues, en raison des départs du personnel. Il faut financer les capacités à l’avance, sinon, l’an prochain, on aura encore moins de lits. Avec des équipes épuisées, même un retour aux hivers avec des grippes sévères sera difficile. » Charge maintenant aux cantons, censés se concerter, de chiffrer les besoins, puis de payer. « Cet effort financier est possible. » –JÉRÔME FAAS Après les inondations, le village ressemblait au décor d’un film de guerre. –S. GLAUSER Retaper Cressier coûtera des millions survenues en juin dernier. Dans ses calculs, l’autorité communale n’a pas tenu compte des soutiens de la part du Canton ou de la Confédération ni d’éventuelles indemnisations d’assurances, explique « ArcInfo ». Libres d’aller à l’école ou non Les écoles resteront néanmoins ouvertes pour les enfants qui s’y rendront. Les derniers jours avant les vacances seront consacrés à du renforcement pédagogique, le programme scolaire sera mis entre parenthèses. Les camps prévus au mois de janvier sont annulés, quel que soit le degré d’enseignement, du primaire au secondaire II. –MPO |