10 Économie MARDI 28 SEPTEMBRE 2021/20MINUTES.CH « Le cataclysme annoncé par les opposants n’a pas eu lieu » GENÈVE Une année après le vote en faveur du salaire minimum, les syndicats tirent un bilan positif. Pile une année après le « oui » au salaire horaire minimum de 23fr., Davide De Filippo a tiré un bilan positif de son application début 2021. « Le cataclysme annoncé par les opposants n’a pas eu lieu », s’est félicité le président de la Communauté genevoise d’action syndicale (CGAS). Les chiffres compilés par la faîtière « montrent que l’évolution du chômage n’a pas été plus forte à Genève qu’à Bâle ou à Zurich, voire au contraire. De même, la masse salariale n’a pas plongé et il n’y a pas eu une vague d’employés poussés vers l’économie au noir », a détaillé Joël Varone, secrétaire. Les syndicats ont salué une majorité d’employeurs respectant globalement le salaire minimum. Ils ont toutefois pointé Une bonne partie des stations-services sont à court d’essence. PUB Depuis janvier 2021, le salaire minimum est de 23 fr. l’heure. –GETTY du doigt les organisations patronales, coupables, à leurs yeux, d’avoir intenté plusieurs recours, sur l’indexation ou la période de transition, entraînant une certaine confusion. Camila Aros, secrétaire syndicale à Unia, a dénoncé « des –REUTERS négociations de conventions collectives de travail bloquées ». Ainsi, les rémunérations stagneraient parfois au minimum légal, malgré les qualifications. Autre conséquence, les contrôles par les inspecteurs paritaires seraient Vote respecté Le Département de l’économie et de l’emploi « qui accompagne les partenaires sociaux dans la mise en œuvre du salaire minimum à travers le Conseil de surveillance du marché de l’emploi, se félicite de constater que les employeurs et les employeuses du canton ont à cœur de respecter la volonté populaire qui s’est exprimée en septembre 2020 ». Une analyse plus détaillée est prévue à l’issue de la période de transition, à la fin de l’année. Dès le début de 2022, l’État sanctionnera les contrevenants. impossibles. Enfin, au chapitre des effets de biais, les salariés seraient mis sous pression, moins nombreux sur le terrain ou devant accomplir la même mission en moins de temps. Il n’empêche, la CGAS entend se battre désormais pour une augmentation globale des salaires. « La marge existe », a estimé Komla Kpogli, secrétaire syndical à Syna. –MARIA PINEIRO Le poids lourd 20 milliards C’est la valorisation annoncée par Polestar pour son entrée à la Bourse de New York. Fondé en 2017, le fabricant suédois de véhicules électriques est le grand concurrent de Tesla. Il n’a fait que 10’000 ventes en 2020, mais en vise 290’000 en 2025. Procès d’UBS : verdict reporté PARIS La Cour d’appel a renvoyé au 13 décembre sa décision concernant UBS, initialement prévue hier. Le No 1 bancaire suisse et géant de la gestion de fortune avait fait recours contre sa condamnation en 2019 pour blanchiment aggravé de fraude fiscale et démarchage bancaire illégal en France entre 2004 et 2012. UBS s’était vu infliger une amende record de 3,7 milliards d’euros et avait dû payer 800 millions d’euros de dommages et intérêts à l’État français. Scènes de panique à la pompe LONDRES La pénurie d’essence s’est aggravée pendant le week-end au Royaume-Uni, renforcée par les « achats de panique » des automobilistes. Devant certaines stations, des queues de 50 voitures s’étendaient déjà hier à 6h30, certains ayant patienté toute la nuit pour faire le plein. Environ 30% des stations de BP et 5500 sites indépendants sur les 8000 que compte l’association de distributeurs de carburant PRA étaient à court de fioul, faute de chauffeurs routiers pour les approvisionner. Selon les médias britanniques, le gouvernement pourrait mobiliser l’armée afin d’acheminer les carburants et les denrées alimentaires qui viennent aussi à manquer. Mais le recours à des chauffeurs militaires ne réglera que partiellement le problème, car conduire un camion-citerne ne s’improvise pas en quelques jours. –AFP |