6 Suisse MERCREDI 22 SEPTEMBRE 2021/20MINUTES.CH Contraints de revenir travailler au bureau EMPLOI Alors que la recommandation du télétravail subsiste, certaines sociétés ne laissent plus le choix. « Il reste recommandé de travailler à domicile, en accord avec son employeur. » Le site de l’OFSP est clair : bien que non obligatoire depuis fin mai, le télétravail est toujours encouragé. Cet été, ceux qui préféraient rester à la maison pouvaient souvent le faire sans devoir se justifier. Or, depuis la rentrée, plusieurs témoignages de lecteurs font état d’un tour de vis de la part des patrons, qui poussent leurs travailleurs à reprendre le chemin du bureau, voire qui les y obligent. Pour certains, deux ou trois jours de travail à domicile sont PUB Les employeurs sont dans leur bon droit, estime Berne. –GETTY permis, mais selon un système de tournus au sein des équipes. Pour d’autres, le télétravail est possible mais limité : il doit être justifié et préalablement validé par le supérieur. « On se demande pourquoi tout à coup SuperDeal Rabais d‘automne chez LIPO *Utilisable une fois par personne àpartir d‘unevaleurd‘achatdeCHF 60.–. Aucun paiementenespèces. Valablejusqu‘au : 24 octobre 2021. 9999005111 Webshop-Code : COUPONPLUS21 www.lipo.ch 20.– offerts Shopping d‘automne chez LIPO avec de supers offres. Nous t‘offrons CHF 20.– supplémentaires* sur tes achats. c’est aussi strict, avec une obligation totale de retour au moins trois jours par semaine alors qu’on ne connaît pas le pourcentage de collègues non vaccinés par exemple », remarque une Vaudoise. Tout dépend de l’interprétation de « recommander ». Le Larousse le définit comme le fait « d’exhorter quelqu’un à faire quelque chose », mais l’OFSP prend le parti des employeurs. « Le télétravail est recommandé. Les entreprises ont donc le droit d’exiger que leurs employés se rendent sur leur lieu de travail, tranche le porte-parole Grégoire Gogniat. En revanche, cela ne s’applique pas aux employés vulnérables, qui doivent bénéficier de plans de protection pour pouvoir travailler sur site », ajoute-t-il. –YANNICK WEBER Baratin non punissable Pas d’accueil « solidaire » BERNE La Suisse ne participera pas au « mécanisme de solidarité » européen, qui vise à répartir les personnes secourues en Méditerranée. Le National a rejeté hier, à une courte majorité de cinq voix, cinq motions de la gauche et du centre déposées en 2019. Elles mettaient en avant deux propositions de l’ONU : accueillir une part d’au moins 2% de migrants recueillis sur les bateaux des ONG ou aider les pays côtiers en recevant tout de suite quelques centaines de migrants. 20 secondes Nouveau vaccin en vue COVID-19 Le produit de la firme Johnson &Johnson va être commandé prochainement par la Confédération, selon « Blick ». Déjà autorisé par Swissmedic, il sera destiné à ceux pour qui les vaccins à ARN messager sont contre-indiqués, et non aux réfractaires. Repas pour démunis COMMERCE Pour lutter contre le gaspillage alimentaire, Coop étend sa collaboration avec Table Suisse et Table couvre-toi. Le distributeur intégrera 500 supermarchés au système d’ici à 2026. Cela représente 5000 tonnes d’aliments. Veaux tués par le feu TRACHSLAU (SZ) L’incendie d’une écurie, lundi soir, a coûté la vie à deux veaux. Les animaux n’ont pas pu être secourus à temps. En revanche, l’habitation et l’installation de biogaz adjacentes ont échappé aux flammes. Aucun être humain n’a été blessé, a indiqué la police schwytzoise. Les caries, fléau des fratries Quand l’aîné d’une fratrie a des caries, ses jeunes frères et sœurs ont un risque accru d’en avoir également. Des chercheurs ont confirmé cette hypothèse après analyse des examens dentaires de 13’596 enfants bâlois. S’ils n’avancent pas de raison pour expliquer ce phénomène, ils observent que cela permettra d’améliorer la prévention auprès des familles à risque. BERNE Les comités qui récoltent des signatures pour des référendums en usant de faux arguments ne seront pas punis. Le Conseil national a rejeté hier la motion de Baptiste Hurni (PS/NE). Des pratiques intolérables avaient été utilisées lors de la récolte de signatures pour le référendum contre la norme anti-homophobie, certains collecteurs défendant l’inverse de ce qu’ils faisaient signer. Le procédé s’est répété lors du référendum contre le congé paternité. « La réalité du terrain implique qu’il faut pouvoir croire la personne qui vous parle », a soutenu Baptiste Hurni. Le débat démocratique ne sera pas amélioré avec des dispositions pénales, a contré le chancelier de la Confédération, Walter Thurnherr. Et chacun doit savoir ce qu’il signe, a-t-il ajouté. –CHT La Suisse ne participera pas au mécanisme européen. –REUTERS