12 CoopérationWeekend TEXTE CLAUDIA HOTTIGER DESIGN VANESSA MERMOUD PHOTO ALAMY GETTY IMAGES Avant-gardistes, et fiers del’être. IL ÉTAIT UNEFOIS… On serepoudre le nez, on se traceunoeildechat etonintensifie ses sourcils –parce qu’onlevaut bien ! Mais le maquillage n’est pastoutàfait une tendance moderne.Déjà les Egyptiens de l’Antiquitéenutilisaient, pensantque cela les ferait ressembler aux dieux. Ils utilisaient des pâtes colorées et autres mixtures pour éloigner les mauvais esprits, mais aussi pour se protéger des insectes et du soleil. Les Grecs anciens ont adopté ces préparations et leur ont donné un nom approprié. Le terme cosmétique vientainsi du grec « kosmeo » ayant le sens de parure. Quel nez… et quels yeux ! Au Moyen Age, avec la montée duchristianisme, on se maquillait moins car cela était considérécommeunpéché.Catherine de Médicis ou la reine Elisabeth I re ont influencé leur cour et rendulemaquillagepopulairedurantlaRenaissance et l’époque baroque. Beaucoup de choses ont changé entermes d’ingrédients depuis les visages poudrés des courtisans àVersailles. De nombreuses potions de beauté d’autrefoisétaient toxiques, contenant notamment du plombempoisonnant ses adeptes. Pendantlongtemps,les cosmétiques ontaussi été réservésàla noblesse. Cela achangé autourde1900.Grâce àl’industrialisation, ils sont devenus plus abordables. Le cinéma et ses célébrités donnent alors de l’élan àl’industrie cosmétique en plein essor. Silemaquillage était utilisé de manière théâtrale dans les films muets, il a ensuite influencé les modes… Dans les années 1920, les femmes rêvent d’arborer le look de stars comme Greta Garbo. Cen’est que durant laSeconde Guerremondiale quel’essor descosmétiques connaît un coup de frein. Et puis, c’est reparti ! Jusqu’à ceque cette industrie pèse aujourd’hui plusieurs milliards. On fait un tourd’horizon de quelques produits cultes ! Le make-up tient même les mauvais esprits àdistance… |