2 Actu, GENÈVE Face à la pression économique, des clubs alternatifs ont finalement adopté le certificat sanitaire. Après avoir été absentes de la scène de longs mois, les boîtes de nuit underground rouvrent peu à peu. « La pression économique est trop forte. Là, il fallait travailler », a déploré Zabou Élisabeth Jaquet, membre du comité de la Gravière, qui a accueilli sa première soirée vendredi. Pourtant, cette réouverture a un goût amer. « Nous sommes contre la discrimination liée au pass sanitaire. C’est un crève-cœur, cette mesure. Mais est-ce qu’on est prêts à faire mourir les structures pour lutter contre elle ? » s’est questionnée celle qui officie également comme coordinatrice au Grand Conseil de la Nuit. Pour ne pas sombrer, le Village du Soir a cédé face au pass. –DR Fin juin, après l’annonce de la réouverture des boîtes, l’association, qui regroupe une vingtaine d’établissements nocturnes, avait informé que certains de ses membres, opposés au certificat Covid, garderaient portes closes. Une décision qui a vite été rattrapée par la réalité. « Aujourd’hui, c’est devenu très difficile de justifier des aides à 100%. Les procédures pour obtenir les RHT ne sont plus simplifiées. Ça cause beaucoup de tracas administratifs », regrette la coordinatrice. Pour le Village du Soir, par exemple, pas le choix : c’était rouvrir ou périr. « Une nouvelle prolongation de fermeture signifierait débrancher la prise », ont confié les gérants sur leur site web. Résultat : le club, « maintenu sous respirateur artificiel depuis la fin des cas de rigueur », il y a près de deux mois, a finalement cédé. Malgré « un certificat honteux que nous méprisons toujours », l’établissement a décidé de relancer la machine jeudi 26 août. –LEÏLA HUSSEIN actu.20min.ch Boîtes de nuit : rouvrir ou périr Le salaire 1 million C’est le plafonnement du revenu pour les cadres des entreprises fédérales, proposé dans un projet du Conseil national. Mais la Commission des institutions politiques du Conseil des États l’a refusé hier à 10 voix contre et aucune pour. Réfugiés afghans pas accueillis en masse BERNE La situation en Afghanistan n’est pas encore suffisamment claire pour que le Conseil fédéral ouvre l’accueil aux réfugiés de ce pays. C’est ce qu’ont expliqué hier les ministres Karin Keller-Sutter et Ignazio Cassis. Pour l’instant, seuls les employés de la coopération internationale et leurs familles seront rapatriés, soit environ 230 personnes. Le personnel du bureau de la Direction du développement et de la coopération, lui, est rentré mardi. Peu avant, la Ville de Genève, berceau de la Croix- Rouge et siège de nombreuses organisation internationales, avait demandé au gouvernement d’accueillir des Afghans en danger et de réexaminer les demandes de ceux qui sont ici et ont été déboutés. –JBA Le dispositif mêle réalité virtuelle et interactivité. Il permet d’analyser le temps de réaction. Vidéo : notre reportage au guidon du vélo-simulateur est à voir sur notre app. –VANESSA LAM La logistique du pass a pris du temps Au Motel Campo, qui rebranche la musique samedi, le codirecteur Nicolas Oggier « a préféré attendre pour des questions logistiques ». Tout comme à la Parfumerie, ouverte depuis vendredi. « On ne voulait pas rouvrir alors que presque personne n’avait encore le pass », a souligné Jeremy Verlooven, membre de l’association, qui a toutefois trouvé « un compromis. La semaine on a des soirées accessibles à tous et le weekend, c’est fiesta avec certificat. » Tenir le coup Si le Zoo de l’Usine est contre l’idée de « faire le tri à l’entrée », la réouverture de plusieurs lieux alternatifs pousse l’association à réfléchir. « Ça nous inquiète pour notre fréquentation, concède sa porte-parole, Melina Johnsen. On envisage la possibilité d’organiser une ou deux soirées par mois avec le pass sanitaire. » Réunis mardi pour parler de la suite, les membres ont néanmoins décidé de ne pas se précipiter. « Tant qu’on arrive à tenir, on va repousser au max la réouverture. » Pour Berne, un large accueil n’est « pas possible pour l’instant ». –AFP L’e-bike n’est pas sans danger BERNE Un curieux dispositif a fait son apparition dans les rues de la capitale. La police propose de tester un simulateur en milieu urbain afin de mieux mesurer les risques lorsqu’on enfourche un vélo électrique. Car le boom des e-bikes a engendré une hausse des accidents. Les cyclistes, peu habitués à la puissance de ces nouveaux engins, ne se rendent pas toujours compte des dangers sur la route. Mobile, le dispositif va se déplacer aux quatre coins du canton l’année prochaine. Égarées dans le brouillard Deux randonneuses ont été secourues lundi après-midi dans le secteur de la Tête des Ottans (VS) après s’être perdues dans le brouillard. L’une d’elles, une Fribourgeoise de 74 ans, est morte d’hypothermie mardi après avoir été héliportée au CHUV. Les deux femmes étaient parties lundi matin pour traverser le col de Sagerou, à 2400m d’altitude. |