6 Suisse, Les toilettes s’embrasent Vers 2h du matin dans la nuit de lundi à mardi, des toilettes sèches installées sur un terrain de jeu de Reinach (BL) ont pris feu. Les pompiers n’ont rien pu faire pour protéger le bloc sanitaire, qui a été totalement détruit. Personne n’a été blessé. La police, qui n’exclut pas un acte criminel, recherche des témoins. BERNE Les jardins familiaux proposés par la Ville ont de tout temps eu du succès. La pandémie l’a encore accentué. « Avant, la liste d’attente comptait une centaine d’inscriptions. Aujourd’hui il y en a près de cinq cents », a expliqué Hans Jörg Grädel, responsable de la ZURICH Une jeune femme qui avait sollicité la police se plaint d’avoir reçu des messages ambigus de la part d’un agent. Gina avait alerté la police en juin, alors qu’elle et son amie se trouvaient dans une piscine de Dietikon. Un individu les harcelait, proférant des commentaires désagréables, puis il s’était mis à les insulter et à les menacer. L’énergumène avait fini par s’enfuir à l’arrivée de deux policiers, lesquels n’avaient pas cherché à le pourchasser. L’histoire aurait pu en rester là si un mois plus tard, la jeune femme n’avait pas reçu un curieux message WhatsAppprovenant d’un numéro inconnu. Gina a répondu en demandant de qui il s’agissait. « Oh, désolé, Jardins prisés des jeunes division des cimetières et des jardins urbains, à la « Berner Zeitung ». Et les locataires ont nettement rajeuni, constate Giovanna Alonge, qui s’occupe des baux au Service de l’entretien des espaces verts bernois, le Stadtgrün. Mais ils ne se rendent souvent pas compte du travail que représente un jardin et déclarent forfait après une année, ce qui augmente le tournus – et le travail du service. Autre problème : certains y plantent du chanvre, interdit car il est impossible de faire la différence entre plantes légales (CBD) et illégales. –JBM La pandémie a accru l’intérêt des jeunes pour les plantations, mais pas toujours de légumes... –GETTY suisse.20min.ch « Celui qui était censé me protéger m’a harcelée » Le fonctionnaire a plaidé la simple erreur de manipulation. –GETTY Ce que dit la loi Utiliser à des fins privées un numéro acquis dans le cadre professionnel est strictement interdit dans certaines professions, dont celle de policier. Cela pourrait constituer un abus de pouvoir et une infraction à la loi sur la protection des données, explique l’avocat Fabien Teichmann. Si l’abus de fonction était avéré, une sanction serait possible. Dans l’affaire de Dietikon, les explications du policier ont été jugées assez crédibles par sa hiérarchie pour qu’il ne soit pas sanctionné. Quant à Gina, elle n’a pas voulu déposer plainte. ce n’était pas pour vous », a-telle reçu peu après. Et une minute plus tard arrivait une photo d’un des deux policiers en uniforme. « J’ai eu votre numéro à cause du porc de Dietikon », expliquait-il. Gina a trouvé très déplacée cette intrusion dans sa vie privée. Elle ne croit pas à une erreur. Selon elle, ses données personnelles ont été employées ARGOVIE Une sortie sur la Reuss en crue a failli virer au drame lundi. Huit personnes, dont un enfant de 5 ans, avaient pris place dans deux bateaux pneumatiques qui se sont trouvés en difficulté près de la centrale électrique de Windisch. Si l’un à mauvais escient. « J’ai appelé la police parce que j’étais harcelée sexuellement et, finalement, je suis de nouveau harcelée par la personne qui était censée me protéger », déploret-elle. Selon Ulrich Pfister, commandant à la police municipale de Schlieren-Urdorf, l’incident découle d’un « enchaînement de circonstances malheureux ». Le policier avait noté le numéro de téléphone de la jeune femme – avec le consentement de cette dernière – sur son portable professionnel. Qu’il a confondu avec son téléphone privé en voulant envoyer un message à une amie dont le prénom commençait par les mêmes lettres que celui de la victime. Le selfie, lui, aurait été destiné à prouver son statut de policier. –MMU/DKR/MAT Les jeunes se sont retrouvés en difficulté dans le courant de la Reuss. Ils frôlent la noyade en canot a péniblement regagné le rivage, l’autre a été aspiré par le courant et a chaviré, emportant trois jeunes de 13, 18 et 21 ans. La rapidité des secours, alertés par un témoin, et les gilets de sauvetage que portait le trio lui ont évité la noyade. Le chauffard 128 km/h C’est la vitesse à laquelle roulait un motocycliste lundi soir sur un tronçon limité à 60 km/h à Rosshäusern, sur la commune de Mühleberg (BE). Le pilote, âgé de 31 ans, a été arrêté peu après. Son permis de conduire a été saisi et il a été dénoncé à la justice. –POL. AG |