–S. GLAUSER 2 Actu, 20 secondes En plein sur les rails STAAD (SG) Après être sorti de la route, vendredi vers 3h, un automobiliste s’est retrouvé bloqué sur une voie de chemin de fer. Sans se préoccuper de rien, il a quitté les lieux avec son passager et laissé là sa voiture. L’homme de 28 ans, retrouvé peu après par la police, n’avait pas de permis de conduire. Rave illégale raccourcie VALAIS Un alpage au-dessus d’Arbaz a été envahi samedi soir par des centaines de fêtards, qui pensaient rester là quatre jours, rapporte la RTS. Le président de la commune a choisi de mettre fin en douceur à cette rave party illégale : l’ultimatum fixé aux danseurs pour partir, soit hier à 18h, a été respecté, relate le site du « Nouvelliste ». SUISSE Les sociétés livrent les données privées de leurs clients aux autorités. Une pratique qui va trop loin, dénonce un avocat. On utilise souvent sa carte machinalement, sans penser aux traces numériques qu’elle laisse. Ces données intéressent de plus en plus les autorités dans le cadre d’enquêtes de police. Les tickets de caisse retrouvés dans des sacs à ordures déposés illégalement permettent de retrouver les indélicats. Les historiques d’achats peuvent aussi servir dans des affaires plus graves, comme des fraudes à l’assurance. Le nombre de ces requêtes est cependant un secret bien gardé, constate la « Schweiz am Wochenende ». Si Migros ne donne pas de chiffres pour les détenteurs de sa Cumulus, Coop l’estime à quelques dizaines par année pour sa Supercard. Les règles pour la transmission de ces données sont strictes. Elles doivent passer par un procureur. Me Martin Steiger, avocat spécialisé dans le droit du numérique, juge ces procédures problématiques. Selon lui, « le Ministère public obtient ainsi des informations qui vont au-delà de ce qui est lié à la procédure pénale ». Les traces informatiques laissées par des voyages en train ou en bus peuvent être transmises aux autorités judiciaires. L’Alliance Swisspass est évasive sur le nombre de demandes qu’elle reçoit : « Quelques cas par an. » actu.20min.ch Cartes clients : une vraie mine pour les enquêteurs Manifs antirestrictions Cumulus et Supercard recèlent l’historique des achats. –Y. GENEVAY/LMD LUCERNE/GENÈVE Les opposants aux restrictions sanitaires imposées par la crise du coronavirus se sont rassemblés dans les deux villes, samedi, à l’occasion de manifestations autorisées et encadrées par les forces de l’ordre. À Lucerne, un policier a été blessé en marge du rassemblement et a dû être conduit à l’hôpital. Deux suspects ont été arrêtés à la suite de cet incident. Organisée par le groupement d’action « pour une politique raisonnable face au coronavirus », qui avait participé au référendum contre la loi Covid, la manifestation a réuni entre 4500 et 5000 personnes et n’a pas connu d’autre problème. À Genève, où quelque 800 personnes se sont mobilisées pour dénoncer les restrictions sanitaires, « tout s’est parfaitement bien déroulé. L’ambiance était bon enfant », a rapporté Joanna Matta, porte-parole de la police cantonale. –NDK Un policier a été blessé en marge du rassemblement de Lucerne, qui a mobilisé 5000 personnes. D’envahissants feux d’artifice GENÈVE Autorisé uniquement le 1er Août, l’usage d’engins pyrotechniques à d’autres dates est en nette hausse depuis l’an dernier. Alors que la Ville n’avait recensé qu’un cas en 2019, six ont eu lieu en 2020, selon la « Tribune de Genève ». Cette année, des feux sauvages ont été tirés à trois reprises à la Servette et à Plainpalais. Le phénomène touche aussi les autres communes du canton. La rançon 400’000 C’est, en cryptodollars, le montant versé par Comparis à ceux qui ont piraté son site le 7 juillet, rapporte la « Schweiz am Wochenende », qui cite le portail Inside Paradeplatz. La société avait dit qu’elle ne paierait aucune rançon mais, face à l’ampleur des dégâts, elle a choisi cette voie controversée pour récupérer des fichiers essentiels. Élément de preuve Il n’y a pas que les autorités judiciaires ou administratives qui peuvent exploiter les données personnelles contenues sur les cartes clients. Dans certains cas, elles peuvent également servir à leur détenteur. Une personne peut apporter aux autorités fiscales, par exemple, la preuve qu’elle vit réellement dans le lieu indiqué dans sa déclaration d’impôts. Sa Supercard ou sa Cumulus démontre qu’elle y fait régulièrement ses courses. Me Martin Steiger note que les prestataires de transports publics effacent les données au bout de 30 jours. Il estime que les distributeurs devraient aussi limiter la durée de stockage. Un principe qu’il espère voir inscrit dans la future loi sur la protection des données personnelles. –JBM/ARG Des fusées avaient réveillé la ville, le 28 juillet à l’aube. –DR Plainte contre un traitement trans GENÈVE Deux médecins font l’objet d’une enquête après avoir prescrit des hormones masculines et l’ablation des seins à deux ados souffrant de dysphorie de genre, soit le fait d’avoir le sentiment d’être né avec le mauvais sexe. Selon « Le Matin Dimanche », ils ont été dénoncés par des parents de ces jeunes de 16 et 17 ans, dont la thérapie a été suspendue. Les praticiens, eux, contestent tout manquement. |