4 Régions Sans-abri sous la pluie : « Une lutte pour survivre » GENÈVE La situation des SDF en cette période de fortes intempéries inquiète les travailleurs sociaux. PUB Il n’existe plus de « sleep-in » à Genève depuis avril 2020. –GETTY Ce juillet, le soleil fait défaut et d’importantes pluies s’invitent régulièrement. Les sans-abri en sont les grandes victimes. « Je ne sais pas comment ils s’en sortent. Il y a peu de lieux d’accueil ouverts. C’est une lutte pour survivre », s’émeut Francesca Olivetti, fondatrice de SGS Solidarités Pâquis. Campements de fortune anéantis, affaires mouillées et montée du niveau de l’Arve, dont les rives servent de refuge lors d’intempéries : autant de difficultés auxquelles les SDF font face. « Ils n’ont pas seulement besoin d’aide en hiver, mais aussi maintenant », avertit Silvana Mastromatteo, à l’origine de l’association La caravane sans frontières. Le Canton rappelle qu’il a débloqué 2,8 millions de francs pour Pédaler et récolter des dons Du 1er mai au 14 juillet 2021 Partage des tâches La Ville de Genève, qui prend en charge la très grande majorité des sans-abri, admet que « malgré tous les efforts, nous ne répondons pas à l’ensemble des demandes ».Aussi, Christina Kitsos, conseillère administrative chargée de la Cohésion sociale et de la solidarité, estime « essentiel que le Canton et les communes prennent leurs responsabilités afin de pérenniser un dispositif d’hébergement d’urgence qui réponde aux besoins des personnes, en toutes saisons ». Un nouveau projet de loi, récemment déposé par l’État au Grand Conseil, devrait atteindre cet objectif. un dispositif d’hébergement d’urgence dans des hôtels. C’est insuffisant, selon les acteurs sur le terrain. « La liste d’attente ne désemplit pas. Une Presented by cycling-forchildren.ch trentaine d’hommes et cinq, six familles patientent. Même l’Unité mobile d’urgences sociales peine parfois à trouver de la place », confie Aude Bumbacher, du Collectif d’associations pour l’urgence sociale, chargé des 155 places d’accueil subventionnées par l’État. Elle remarque qu’aujourd’hui, « il n’existe plus de structure d’accueil immédiat. Un lieu où les gens frappent à la porte le soir même et obtiennent un lit où dormir. Désormais, il y a tout un processus, avec des critères. On a amélioré la qualité des prestations, mais on a réduit la possibilité d’une mise à l’abri immédiate. » Ces dispositifs, appelés « sleep-in », sont particulièrement demandés lors d’intempéries. Il n’en existe plus à Genève depuis avril 2020. –LEÏLA HUSSEIN VALAIS C’est une vraie scène de film d’action qui s’est déroulée il y a quelques mois à Saillon. Au volant de son véhicule, un retraité du village a essayé de renverser un autre habitant du bourg, sans que l’on sache vraiment pourquoi. L’enquête a démontré que le sexagénaire avait délibérément foncé en direction de son concitoyen. Après avoir failli le faucher – la victime a dû se dépêcher de, geneve.20min.ch 20 secondes Travaux à Carouge... GENÈVE Dès ce soir et pendant deux mois, le tunnel de Carouge sera partiellement fermé à la circulation à raison de quatre nuits par semaine, entre 21 h et 5h. Des travaux de rénovation des bornes anti-incendie en sont la cause. Des déviations seront mises en place et aussi sur l’A9 VAUD Si les conditions météo le permettent, la chaussée côté lac de l’autoroute sera complètement fermée entre Lausanne-Vennes et Chexbres ce soir dès 22h et jusqu’à 4 h30 demain matin pour permettre des travaux de finition, de marquage et d’inspection. Il lui fait un doigt après avoir failli le renverser Le Jorat reçoit un beau label Situé au sein du plus grand massif forestier du Plateau suisse, le parc naturel du Jorat, à Lausanne, a rejoint la liste des territoires reconnus comme parcs d’importance nationale par la Confédération. L’Office fédéral de l’environnement a évalué positivement la demande déposée par le Canton de Vaud et a décerné le label « Parc » au Jorat pour les dix prochaines années. s’écarter pour ne pas se faire écraser –, le conducteur a continué sa route en lui adressant un doigt d’honneur, signant ainsi son acte. Le Ministère public du Bas-Valais a reconnu le chauffard coupable d’une tentative de lésions corporelles graves. Fin avril, l’homme a été condamné à 90 jours-amende à 90 francs avec sursis durant deux ans et à une amende de 600 francs. –FAZ |