2 Actu, LA CHAUX-DE-FONDS (NE) Une affaire d’escroquerie à l’aide sociale a tourné au règlement de comptes devant le Tribunal de police lundi. Deux bénéficiaires, une Neuchâteloise de 31 ans et une quinquagénaire marocaine, sont accusées d’avoir pratiqué le sexe tarifé sans déclarer leurs revenus. La plus jeune accuse aussi son aînée, qui l’avait prise sous son aile dès l’adolescence et qu’elle a considérée comme « une maman de substitution », de l’avoir incitée et encouragée à se prostituer en usant de son emprise sur elle. Ce que la quinquagénaire réfute. La Maghrébine risque l’expulsion, un enjeu de taille : « Mes enfants sont nés et vivent ici. Si vous m’enlevez d’ici, je meurs », a- t-elle dit lors de l’audience. –APN Presque aucun débordement... sinon de joie SUISSE La victoire de la Nati a fait descendre des dizaines de milliers de supporters dans les rues, dans la nuit de lundi à mardi. On n’a rapporté aucun incident majeur. « L’ambiance est restée très bon enfant », a assuré la police genevoise, qui tolérait les actu.20min.ch Images de la liesse à retrouver sur notre app. klaxons jusqu’à 1h. À Plainpalais, au Flon (Lausanne) et dans les autres villes romandes, les festivités se sont poursuivies jusqu’à très tard. Seule la police de Neuchâtel a dû dénoncer quelques « comportements inadaptés ». –PHOTO M. SCHERRER « On a pris cher au boulot » GENÈVE Au lendemain du succès suisse sur la France à l’Euro de football, les frontaliers ont dû endurer les inévitables vannes de leurs collègues suisses. « Je savais que tout le monde allait me tailler. Ça n’a pas raté, s’amuse un employé de l’aéroport, fou des Bleus. À peine arrivé, on m’a parlé de coq mangé par la Nati et un collègue a rigolé : « T’es toujours vivant ? » Le salarié poursuit : « Les Français, on la ramène tout le temps ; que les Suisses nous vannent, c’est de bonne guerre. » Après la victoire sur les champions du monde en titre, lundi en huitièmes de finale de l’Euro, les ressortissants de l’Hexagone employés de ce côté-ci de la frontière ont vécu un mardi de moqueries Employés « fatigués » mais présents Au lendemain d’une folle nuit de foot, les patrons ont jugé les absences plutôt rares.Ainsi, la Fédération des entreprises romandes a bien observé des salariés « fatigués », par la fête ou les concerts de klaxons, « mais ils sont venus travailler ». Le collaborateur hilare d’un cabinet de conseil a, lui, signalé un collègue français qui a annoncé la couleur : « Anéanti par la défaite et incapable de supporter les vannes qui lui étaient promises, il a préféré prendre congé. » de la part de leurs collègues et amis supporters de la Nati. Le moral à la cave, Thomas a reçu « 50 messages par heure – ma famille ou des copains qui se foutaient de moi. Heureusement les gens au boulot ont été compatissants », se détend-il enfin. « J’ai pris cher », s’amuse Romuald, restaurateur fan de la France et résident vaudois. Il a été charrié par ses clients, moqué par un des serveurs qui a débarqué avec le maillot de la Suisse sur les épaules, « mais c’est resté classe ». À l’hôpital Un témoin de la scène a aidé le chauffeur à sortir de l’auto. –POL. COIRE cantonal, Jessika confirme « une longue journée pour les supporters des Bleus. J’ai limité mes visites sur Instagram. » Elle déplore des messages haineux à l’encontre des frontaliers : « C’est navrant de plus se réjouir de la défaite de l’adversaire que du succès des siens. » Le triomphe de la bande à Petkovic a aussi offert à un fan suisse un instant délicieux en visioconférence : « Nous, on n’avait plus de voix, et les Français tiraient la gueule. Mythique ! » –DAVID RAMSEYER Ils s’en sortent Question d’emprise par miracle au cœur du procès GRISONS Un couple d’octogénaires a eu de la chance, lundi après-midi à Maladers. Un homme de 87 ans au volant de sa voiture a perdu la maîtrise de son véhicule dans un virage, qui a dévalé une pente de 50 mètres. L’auto a été stoppée dans sa chute par un buisson. Heureusement, la passagère de 84 ans et le conducteur n’ont que quelques égratignures alors que la voiture, elle, est bonne pour la casse. |