4 Régions L’accusé aurait aussi empoisonné un arbre. –O. VOGELSANG/TDG Un cadre de la Ville suspendu GENÈVE Un cadre du Service des espaces verts de la Ville de Genève a été provisoirement suspendu l’été dernier après la plainte d’une employée au Groupe de confiance, suivie d’autres doléances. Mais les rappels à l’ordre n’y ont rien fait. L’homme aurait pénétré dans les vestiaires, les douches et les WC des femmes plusieurs fois. Il aurait porté des armes à feu au travail et empoisonné un arbre. L’accusé conteste. L’Exécutif de la Ville a décidé de suspendre l’enquête administrative pour laisser le Groupe de confiance faire son travail. VAUD Le dernier épisode du procès de l’attaque d’un bistrot de Morges, en mars 2015, s’est tenu à Nyon hier. « Il a agi pour les intérêts de sa compagne, qu’il aimait et qui portait son enfant. » Voilà le mobile avancé par l’avocat du quatrième agresseur jugé pour le braquage de la pinte Au XXe siècle. L’affaire remonte à 2015 : trois malfaiteurs avaient attaqué, malmené et dépouillé le tenancier du bistrot, sa fille serveuse et son ex-belle-fille. Mais cette dernière avait en fait manigancé le braquage tout en se faisant passer pour une victime (lire encadré). Absent pour la deuxième fois, le prévenu, un Guinéen de 40 ans, sera jugé par défaut. Selon son avocat, l’ex-compagnon de l’initiatrice du crime a agi pour elle, pensant qu’elle était en danger à cause d’une dette impayée. La procureure, au contraire, a décrit un homme motivé par l’argent, faisant preuve d’un comportement « abject », qui s’est appliqué à « enfumer la justice », notamment par une fausse dénonciation destinée à détourner les soupçons. Elle a requis 5 ans de prison ferme. Mais l’avocat du prévenu a invité le président à ne pas faire, geneve.20min.ch Quatrième complice jugé pour un braquage « abject » Traumatisés, mais pas détruits Alors patron du bistrot, Nicolas Sautebin reste philosophe, malgré le traumatisme subi par lui et sa fille. Il avait été étouffé à plusieurs reprises et traîné d’un étage à l’autre, et sa fille menacée de viol, frappée et enfermée dans un frigo à vin. Ils regrettent qu’aucun des Père et fille, trahis et brutalisés, se reconstruisent depuis six ans. –RMF agresseurs n’ait assumé la responsabilité de ces violences. « Si on les écoute, il n’y avait que nous. J’aimerais pouvoir m’asseoir à une table avec eux, pour comprendre », lance-t-il. Mais la vie continue, et Nicolas Sautebin envisage de rouvrir un restaurant. Renaissance des jardins sous le château NEUCHÂTEL La ville du littoral s’apprête à lancer des travaux en vue de la réhabilitation des jardins en terrasses qui flanquent la colline entre la rue des Moulins et le château. Des travaux de dépollution et de consolidation ainsi que la réhabilitation d’un passage piétonnier sont prévus. Ce site datant des XVIIe et XVIIIe siècles retrouvera sa splendeur et constituera un gain appréciable en matière de patrimoine, de mobilité piétonne, de tourisme et de biodiversité. Les jardins jouxtent l’ancien mur de la ville, dont les fondations remontent au Moyen Âge. –SP VAUD Rebondissement hier au procès d’un quadragénaire accusé d’abus sur des adolescentes (« 20 minutes » d’hier), connu pour le rapt d’un avocat stagiaire en 1998 et pour être le fils adoptif d’un ex-conseiller d’État. La mère d’une des victimes a fourni à la Cour de nouveaux éléments de preuve, qui étaient restés en rade à la police cantonale. Ces vidéos et photos ont été montrées à la Déjà condamnés L’ex-belle-fille et deux de ses acolytes ont été jugés en juillet 2020. La Dominicaine avait sollicité son compagnon de l’époque et deux autres costauds français, évoquant de la drogue ou de l’argent à récupérer dans un coffre au restaurant de son exbeau-père. Ils avaient emporté la recette du soir, environ 8000fr. La trentenaire a écopé de 6 ans de prison ferme ; ses complices de peines légèrement moindres. Ils n’ont pas fait appel. d’amalgame entre les attaquants, car son client n’aurait porté aucun coup ni amené de couteau. De plus, depuis les faits il y a six ans, il n’aurait commis aucune violence. Le Guinéen vit actuellement en Espagne. Outre les charges de brigandage, il est aussi accusé d’avoir pénétré en Suisse alors qu’il était interdit de territoire et d’avoir roulé sans permis avec une voiture hors circulation. Verdict attendu dans les prochains jours. –PAULINE RUMPF Un tunnel entre la gare et le Flon ? Un postulat transmis mardi à l’Exécutif lors du Conseil communal, concernant la réalisation d’un tunnel piétonnier entre la gare de Lausanne et le Flon, relance un projet maintes fois enterré, rapporte « 24 heures ». Formulée par le Vert Valéry Beaud, l’idée est que ce passage souterrain puisse être intégré aux réaménagements de la gare et à la réalisation du M3. Des photos oubliées accablent l’accusé procureure et à la défense. On y voit des mineures dévêtues prenant des postures lascives dans le chalet de l’accusé, ainsi que différentes drogues consommées par les adolescentes. Ces pièces ont motivé une suspension des débats. L’avocat, qui avait formulé une demande de mise en liberté de son client en dépit de ces éléments accablants, a essuyé un nouveau refus. –EVE |