6 Suisse, Les restaurants peuvent nourrir les chauffeurs en soirée. –F. ANDREOLI/TA Relais ouverts aux routiers La prise 12 kilos C’est la quantité de cannabis saisie par la police genevoise mardi. Grâce à des informations, une surveillance avait été mise en place. Elle a abouti à l’interpellation d’un client, puis à la perquisition d’un logement. Une pièce était réservée à la production de stupéfiants. Opération contre des néonazis ZURICH/LUCERNE Six jeunes soupçonnés d’avoir propagé des idées d’extrême droite ont été arrêtés hier dans une opération conjointe des deux polices cantonales. Tous ressortissants suisses, les suspects sont âgés de 18 à 20 ans et ont fait l’objet d’une attention particulière après avoir diffusé des contenus à caractère raciste. Cinq d’entre eux vivent dans le canton de Zurich, où la police a saisi des éléments de preuve et plusieurs armes, a-t-elle indiqué. Dans le même contexte, des armes avaient été saisies en août à Winterthour. CONFINEMENT Depuis hier soir, les 150 restaurants des relais routiers de Suisse peuvent proposer, entre 17 h et 22h, des repas aux chauffeurs qui dorment sur place. L’information a été donnée hier par le secrétaire général des Routiers suisses, David Piras, sur Rhône FM. Les établissements qui décident d’ouvrir fonctionnent alors comme des « cantines d’entreprise » et sont régis par des règles strictes. WI WI Variant du virus déjà présent en octobre VAUD Le virus mutant qui déferle sur 60 pays dans le monde était déjà présent en Suisse cet automne. Une analyse du CHUV a détecté le fameux B1.1.7 sur un test vaudois datant de fin octobre, a révélé hier le « Tages-Anzeiger ». Gilbert Greub, directeur de l’Institut de microbiologie, a expliqué que dès le 21 décembre, le Canton avait ordonné de vérifier tous les tests positifs pour tenter de repérer le variant du virus. L’échantillon d’octobre est Le Conseil fédéral s’est dit favorable au projet de loi qui vise à permettre aux autorités de contrôler le contenu des téléphones des requérants d’asile si cela s’avère nécessaire pour établir leur identité. Il estime que « l’analyse des supports électroniques de considéré comme un cas isolé, car les recherches sur les chaînes de transmission n’en ont pas révélé d’autres. Parmi ces virus mutants, le variant sud-africain donne des sueurs froides aux chercheurs : plusieurs études montrent que cette souche échapperait – au moins partiellement – à la protection des vaccins, contrairement au variant anglais. –FRS Derrière ses airs idylliques, la région du Blausee, dans l’Oberland, cache une réalité nettement plus trouble que les eaux de son lac. Le village de Mitholz, déjà connu pour le dangereux dépôt de munitions souterrain qui obligera toute sa population à déménager au moins jusqu’en 2040, est frappé par un autre scandale. Sa carrière à ciel ouvert a servi à l’entreposage illégal de matériaux toxiques. En s’infiltrant dans les sols, ils ont contaminé les eaux et causé la mort de truites dans des piscicultures. Une plainte a été déposée l’an suisse.20min.ch Soutien à la fouille des téléphones des requérants Après les munitions, des déchets toxiques à Mitholz BERNE Des pollutions ont révélé des dépôts illégaux de matériaux contaminés près du village « maudit ». Le CHUV a repéré le virus sur un test datant d’octobre. –REUTERS Les infiltrations provenant de la carrière de l’Oberland ont provoqué une hécatombe de truites d’élevage. données peut aider dans des cas particuliers ». Les informations obtenues contribueront aussi à l’accélération des renvois. Cet avis répond à une initiative déposée en 2017 par l’UDC et reprise par la Commission des institutions politiques du National. –MITHOLZ/BLAUSEE AG dernier, entraînant l’ouverture d’une enquête par le Ministère public bernois. Les investigations menées par les journaux du groupe Tamedia, dont le « Tages-Anzeiger », ont montré qu’entre 2015 et 2017, de grandes quantités de matériaux de construction et des centaines de tonnes de boues avaient été illégalement déposées dans la carrière au lieu d’être acheminées vers des sites appropriés. Le patron d’une entreprise de transport mise en cause invoque la pression sur les prix. Ceux de Mitholz étaient trois à quatre fois inférieurs aux tarifs des décharges légales. Les exploitants sont dans le collimateur du Ministère public, car ils étaient au courant de ces dépôts illégaux depuis 2017 et n’ont rien fait pour y remédier ou pour alerter les autorités. Une entreprise qui a mandaté le transporteur incriminé a aussi décidé d’actionner la justice : elle a en effet payé au prix fort une prestation qui, en réalité, ne lui a pas été fournie. –JBM |