2 Actu, 20 secondes Attention à la visibilité ! SUISSE ROMANDE « Libérez, dégivrez… pour sauver des vies » : ce message a été diffusé sur 1600 affiches dans les cantons de Vaud et du Valais. Les polices des deux cantons rappellent que démarrer en n’ayant dégagé que quelques ouvertures pour le regard constitue une négligence grave. Chiffres pas si positifs BERNE L’OFSP a indiqué que 9665 résultats positifs lui ont été transmis entre le 31 décembre et hier matin. La moyenne quotidienne peut sembler faible par rapport aux jours précédents, mais cette baisse s’accompagne également d’une baisse sensible du nombre de tests. Petite laine de rigueur MÉTÉO Les thermomètres ne sont pas près de remonter. Selon les spécialistes de la chaîne alémanique SRF, les températures ne devraient pas dépasser zéro degré durant plusieurs jours, oscillant entre - 2 et -7. La neige pourrait de nouveau tomber jusqu’en plaine ces prochains jours. SUISSE Les élèves de plusieurs cantons ont repris les cours hier matin. Mais la question de renvoyer tout le monde à la maison se pose de nouveau. Le rebond de l’épidémie de coronavirus et la présence de nouvelles souches ont déjà incité plusieurs pays à repousser la rentrée scolaire. Dimanche sur la SRF, le président de la Conférence des directeurs cantonaux de la santé, Lukas Engelberger, n’a d’ailleurs pas exclu de repasser SANTg SANTÉ Dry January, c’est un mois sans boire pour analyser sa consommation. À l’heure des miniapéros, le concept a tout son sens. « Avec le Covid, j’ai bu moins souvent, mais quand je l’ai fait c’était vraiment déraisonnable ! » Jean-Claude* l’avoue volontiers : la crise a bouleversé ses habitudes de consommation. Avant, le trentenaire lausannois était au bar chaque semaine. Désormais, c’est beaucoup moins. Alors quand il voit ses amis, il se lâche. Ces comportements induits par la pandémie sont sous la loupe des acteurs de la prévention. En organisant pour la première fois en Suisse un Dry January, soit un mois sans alcool, ils espèrent faire réfléchir les gens sur leur consommation. « Une enquête mondiale de la Global Drug Survey révèle par exemple que 41% des participants boivent seuls plus souvent qu’avant, souligne Romain Kohler, secrétaire général de la Croix-Bleue romande. Ce chiffre, même s’il n’est pas représentatif, allume un signal d’alarme dans mon esprit. Boire en groupe ou dans un établissement public offre certains garde-fous. Seul, on est livré à soi-même. » L’expérience d’un mois blanc en janvier prend donc un sens particulier dans le contexte du Covid. Les excès des Fêtes n’ont peut-être pas eu lieu, mais la solitude ou la multiplication de petits apéros restreints peuvent représenter des actu.20min.ch Alcool et confinement : un cocktail explosif à méditer Et si on fermait les écoles ? Certains ont trinqué plus souvent que d’habitude l’an dernier. –GETTY à l’enseignement à distance « en dernier recours ». Si la ministre vaudoise de l’Éducation, Cesla Amarelle, ne juge pas cela nécessaire « à ce stade », elle a expliqué hier dans « La Matinale » de la RTS qu’elle discutait de cette éventualité avec ses collègues. « Nous allons observer les chiffres, les taux d’absence des élèves et des enseignants et, si la situation empire, nous regarderons pour prendre de nouvelles mesures. » –YWE Le rebond épidémique pourrait contraindre les élèves à repasser à l’enseignement à distance. –Y. GENEVAY/LMD Le Musée Bolo de nouveau à flot LAUSANNE Le musée suisse de l’informatique, de la culture numérique et du jeu vidéo basé à l’EPFL a réussi à récolter suffisamment de fonds pour assurer sa survie immédiate. La campagne de parrainage lancée par Les amis du Musée Bolo lui a permis de rassembler les 65’020 francs nécessaires au bouclement des comptes 2020 et aux loyers 2021. Le lieu cherche des sponsors pour assurer son avenir à long terme. Les restrictions 27 C’est le nombre de dossiers classifiés de 1991 que la Confédération a refusé d’ouvrir aux historiens après le délai de protection légal de trente ans, révèle « Le Temps ». Des divergences entre les départements fédéraux après la chute du mur de Berlin et la fin de la guerre froide expliqueraient ce refus. Pas l’unanimité Inventé en Grande-Bretagne en 2013, le mouvement Dry January passe mal au sein de certaines corporations chez nous. Le président de la Fédération vaudoise des vignerons s’était montré peu enthousiaste le mois dernier dans « 24heures », arguant que les temps étaient déjà durs dans la branche. Juste avant Noël, le Grand Conseil valaisan a même exhorté le gouvernement à renoncer à soutenir l’opération, pour les mêmes raisons. motivations différentes. Cancers, cirrhoses, suicides ou accidents : en 2017, plus de 8% des décès dans le pays pouvaient être attribués à l’alcool. Pour l’heure, Dry January a séduit environ 1100 Suisses qui se sont inscrits sur le site de l’opération. –FRANCESCO BRIENZA * Prénom d’emprunt L’institution retrace l’histoire de la révolution numérique. –DR Deux motards au lieu des sangliers SAINT-GALL Oskar Trunz, de la société de chasse de Bernhardzell, comprend le besoin de se ressourcer en forêt. Mais le relevé du piège photographique installé dans les bois, après la nuit de Nouvel-An, l’a incité à déposer plainte, a-t-il dit à la chaîne locale TVO. Au lieu des sangliers, il a immortalisé deux pilotes de motocross. Leur virée a perturbé les animaux et abîmé de jeunes pousses. |