8 Monde, Crues fatales en Sardaigne En quelques heures, la ville de Bitti a été submergée par la boue. –GETTY 20 secondes Volonté de représailles IRAN Téhéran réfléchissait hier à la riposte à donner à l’assassinat, attribué à Israël, d’un éminent physicien, vendredi. Mohsen Fakhrizadeh était soupçonné d’être à la tête du programme nucléaire militaire secret développé par l’Iran. Offensive victorieuse ÉTHIOPIE Addis-Abeba a annoncé samedi la prise de Mekele, capitale de la province rebelle du Tigré. Aucun bilan des combats dans la ville, visée par des tirs d’artillerie, n’était disponible hier. Côtes à surveiller MIGRANTS Paris et Londres ont convenu de renforcer la surveillance des côtes de la Manche, alors que les tentatives de traversées s’intensifient. Ce week-end, 64 migrants ont été secourus. Sydney transpire AUSTRALIE La nuit de samedi à dimanche a été la plus chaude jamais mesurée pour un mois de novembre à Sydney. En journée, la ville enregistre des températures grimpant jusqu’à 40 degrés. ITALIE De fortes précipitations s’abattent depuis vendredi sur l’île de la Méditerranée, entraînant des coupures d’électricité et des lignes de téléphone. Samedi, de violentes inondations ont touché la petite ville de Bitti, dans le FRANCE Les images d’un tabassage alimentent la contestation contre la loi « Sécurité globale », portée par le gouvernement. z Quatre policiers français ont été présentés hier à la justice, qui a requis leur inculpation et la détention provisoire pour trois d’entre eux. Les agents ont été mis en cause dans le passage à tabac d’un producteur noir, le 21 novembre dernier dans un studio de musique parisien. Cet incident, dont les images ont choqué le pays, a contribué à la mobilisation contre la loi « Sécurité globale », texte qui vise notamment à encadrer la diffusion d’images de policiers (lire ci-dessous). Des manifestations ont eu lieu samedi dans tout le pays, réunissant au total 130’000 personnes (un demi-million selon les organisateurs), dont des groupes de défense des libertés publiques et des journalistes. Des débordements violents se sont produits dans plusieurs villes, notamment à Paris, où des policiers ont été attaqués. Une soixantaine auraient été blessés à l’échelle nationale. Les autorités ont annoncé l’interpellation de 81 personnes. centre de l’île. Trois personnes y ont trouvé la mort. Selon le journal « La Repubblica », les victimes sont un couple âgé et un agriculteur pris au piège dans son camion emporté par une rivière de boue. Deux autres personnes sont portées disparues. Les autorités locales ont appelé les habitants à prendre le « maximum de précautions » et à rester chez eux jusqu’à la fin de l’alerte. Les intempéries devaient se déplacer hier en direction de la Calabre. En 2013, des inondations dans le nord de la Sardaigne avaient tué 19 personnes. –AFP/ARG la La vidéo du torrent de boue est sur notre app. monde.20min.ch Une bavure qui menace de tourner à la crise politique Des affrontements violents ont éclaté à Paris samedi, en marge de la « Marche des libertés ». –AFP Le président en fâcheuse posture L’affaire du tabassage arrive au pire moment pour un Exécutif qui peine à justifier sa loi « Sécurité globale », dont l’article 24, réclamé par les syndicats policiers, sanctionne la diffusion avec intention malveillante d’images de policiers Plus de cent paysans massacrés BIÉLORUSSIE L’opposition est retournée hier dans la rue pour réclamer le départ du président Alexandre Loukachenko. Mais au lieu d’une grande marche, elle a cette fois multiplié les petits rassemblements dans la capitale. Figure de l’opposition, Svetlana Tikhanovskaïa (photo) avait appelé la veille à cette « Marche des voisins ». La veille, une nouvelle vidéo du tabassage avait été publiée par le site Loopsider. On y voit le producteur de nouveau frappé par les policiers après s’être réfugié dans le studio. Une dizaine d’autres fonctionnaires assistent à la scène sans réagir. en opération. Vendredi, Emmanuel Macron s’est dit « très choqué » par la vidéo des faits, qualifiés de « honte ». Il a demandé au gouvernement des propositions « pour lutter plus efficacement contre toutes les discriminations ». Samedi, le nord-est du Nigeria, en proie à une insurrection jihadiste depuis 2009, a subi l’attaque la plus violente et la plus meurtrière recensée cette année. Au moins 110 civils qui travaillaient dans les champs ont été froidement tués, égorgés pour beaucoup d’entre eux. Le massacre a eu lieu un jour d’élections locales, les premières organisées depuis l’insurrection. Les protestataires essaiment La victime affirme avoir été traitée de « sale nègre », ce que les policiers contestent, selon « Le Parisien ». Les quatre agents sont soupçonnés de « violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique », avec la circonstance aggravante de racisme, et « faux en écriture publique ». Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a promis jeudi leur révocation, estimant qu’ils avaient « sali l’uniforme de la République ». –AFP/ARG –AFP |