6 Suisse, 20 secondes La vignette sera verte BERNE La vignette autoroutière 2021 est de couleur vert métallisé et sera en vente à partir du 1er décembre. Son prix reste inchangé à 40fr. Les automobilistes ont jusqu’au 31 janvier pour la coller sur leur pare-brise. Une version électronique est prévue en 2022. Décès de la doyenne ZURICH La femme probablement la plus âgée de Suisse est décédée dans une maison de retraite, à Zurich-Seebach. Alice Schaufelberger a tiré sa révérence le 16 novembre, à l’âge de 112 ans. Son secret de longévité : ne pas tout prendre trop au sérieux ! PUB JUSTICE Un Cubain qui a passé trois ans en prison a hâte de regagner enfin son pays. Mais impossible pour l’instant..11.3SnCIE Après avoir passé trois ans en prison pour des fraudes à la carte de crédit, Raul* aurait dû être expulsé vers Cuba il y a deux ans. Mais il vit toujours en Suisse... à son grand désarroi. Son renvoi a été retardé à plusieurs reprises : « Les autorités bloquent mon départ, et je ne sais pas pourquoi », soupiret-il. Le quadragénaire n’attend qu’une chose : monter dans un avion et retourner dans son pays. Si son expulsion n’a pas eu lieu jusqu’à présent, c’est pour des motifs financiers. Car Cuba a un règlement spécial : toute personne voulant retourner dans le pays après plus de deux ans d’absence doit effectuer une demande pour récupérer le droit de séjour. Mais suisse.20min.ch Après deux ans d’attente, il désespère d’être expulsé Sans argent ni travail, Raul, 42 ans, est coincé en Suisse. –DR L’ÊTRE HUMAINN’EST PASUNE MACHINE. Des millions d’ouvrières et ouvrierstextilessontexploité-e-ssansscrupules danslemonde.Nousluttons pour des conditions de travail décentes. Lutter pourunmonde équitable. www.solidar.ch cette démarche coûte au moins 500 francs, en incluant les honoraires, un interprète et le billet de train pour l’ambassade à Berne, explique le Cubain. « Le Secrétariat d’État aux migrations ne me donnera jamais d’argent pour cela », explique-t-il. À Cuba, l’homme a encore sa famille et même deux enfants. Il a également des projets pour « ouvrir sa boîte, peut-être un kiosque ou un snack-bar ». Sa situation actuelle le déprime : « Je n’ai pas le droit de travailler et ne peux pas avoir mon propre domicile. » Ne voulant pas vivre dans une centre pour requérants, il dort chez des connaissances. À cela s’ajoute la honte de sa situation : « Je me sens mal de ne même pas pouvoir payer à manger à mes enfants. » Raul en a quatre en Suisse, qui vivent avec son ex-petite amie et son ex-femme. –PRO/PAC * Prénom d’emprunt Artiste Nina Burri Spinas Civil Voices |