2 Actu, 20 secondes Dans le mur de l’église ZOUG Un motocycliste de 52 ans s’est tué, dimanche vers 12 h30, dans la petite ville d’Oberägeri. Le malheureux a percuté de plein fouet le mur de l’église Saint- Pierre-et-Paul. Grièvement blessé, il est mort sur place. Trois enquêtes lancées GENÈVE La SSR a annoncé, hier, avoir lancé trois enquêtes indépendantes sur les cas présumés de harcèlement sexuel à la RTS. Trois personnes ont été mises en cause, dont Darius Rochebin. Le résultat de ces investigations sera présenté au personnel en février. Des lettres par milliers BERNE La pandémie inquiète les Suisses, et cela se sent dans le courrier de la présidente de la Confédération. Depuis le début de la crise, elle a reçu des milliers de lettres, tout comme ses collègues. Quatre envois sur cinq sont en rapport avec le coronavirus. FRMOURG FRIBOURG Des jeunes qui voulaient tourner un clip de rap ont brandi des répliques soft air sur la voie publique : condamnés. En septembre 2019, la police était avisée que des gens brandissaient des armes à feu, à Fribourg. En arrivant sur place, elle a découvert un groupe d’une vingtaine de jeunes. Deux d’entre eux, après avoir nié, ont reconnu qu’ils étaient bien en possession d’armes. Et, pour leur défense, ils ont expliqué ne les avoir sorties que pour tourner un clip de rap. Ils ont alors extrait d’un coffre de voiture un fusil d’assaut M4, une carabine de chasse et un pistolet de calibre 9. Pour les deux premiers, il s’agissait de répliques soft air, et le dernier était une arme d’alarme. Autrement dit, ces armes à feu étaient factices. Qu’elles soient dangereuses ou non, cela ne fait aucune différence aux yeux de la loi. Du moment qu’elles peuvent être confondues avec de véritables armes, elles sont considérées comme actu.20min.ch Condamnés pour avoir porté des armes factices Une réplique peut être considérée comme une vraie arme. –DR Bras de fer entre les syndicats et le Conseil d’État La tension monte d’un cran à Genève. Le Conseil d’État a exclu des négociations sur le budget 2021 le Cartel intersyndical, car celui-ci n’a pas voulu suspendre son préavis de grève pour demain. « Notre intention était VALAIS Le Simplon est le seul axe alpin à ciel ouvert d’Europe où le transport de matières dangereuses est autorisé. Pour améliorer la sécurité, Canton et Confédération ont décidé de multiplier de venir ce soir (ndlr : hier) à 17h. Pour nous c’est incompréhensible », a réagi le Cartel. Selon la conseillère d’État Nathalie Fontanet, la demande du Canton était de suspendre symboliquement le préavis jusqu’à demain. Le Valais veut multiplier ses contrôles par 13 par 13 le nombre d’heures de contrôles, de 660 en 2019 à 8000 l’an prochain. Depuis le début du mois, quatre agents et un mécanicien vérifient l’état des camions et des conducteurs au col. La police valaisanne a présenté hier sa stratégie pour améliorer la sécurité sur la route du Simplon. –KEY Ivresse au volant En janvier dernier, l’un des prévenus a commis trois excès de vitesse à Berne. En rentrant à Fribourg, sur l’autoroute, il a dévié de sa trajectoire et mordu sur la bordure de la bande herbeuse, sur sa droite. Il a ensuite continué son embardée en arrachant un délinéateur, une balise à neige et un poteau en métal.Au lieu de s’arrêter, il a quitté les lieux sans se soucier des dégâts occasionnés. Quand la police l’a interpellé à son domicile, il était ivre, il n’avait pas de permis et son véhicule était défectueux. telles et un permis de port d’arme est exigé pour les sortir dans la rue. Ainsi, les deux jeunes sont coupables de délit à la loi fédérale sur les armes. Le propriétaire des deux répliques soft air a été condamné à 120 jours-amende à 110 francs, avec sursis pendant 5 ans, et à une amende de 2500 francs. Si le montant est élevé, c’est qu’il a bien aggravé son cas en commettant diverses infractions les mois suivants, en particulier avec sa voiture (lire encadré). Quant au propriétaire du pistolet, il avait déjà été condamné à quatre reprises, notamment pour des rixes. Le procureur ne lui a donc pas accordé de sursis et l’a condamné à une peine de 15 jours-amende à 30 francs. –XAVIER FERNANDEZ Des entreprises tessinoises effectuaient des dépistages sauvages. –KEY Commerce de tests rapides hors la loi BERNE/BELLINZONE Hier, on comptait 46 pharmacies proposant des tests rapides pour détecter le Covid-19 en Suisse : 25 en Suisse romande et 21 outre-Sarine. Comme pour les tests PCR, si des symptômes sont présents, la Confédération prend en charge les coûts du dépistage. Au Tessin, où aucune officine ne pratique encore ce dépistage légalement, un trafic a été découvert : des entreprises, des pharmacies, des salons de beauté et des stations-services vendaient et effectuaient des tests provenant d’un commerce illégal. Plusieurs personnes ont été arrêtées ces derniers jours, ont indiqué hier la police et le bureau du pharmacien cantonal. Ils rappellent que la vente de frottis nasopharyngés ainsi que de tests sanguins et de toute autre forme de tests est interdite. D’ici à la fin l’année, près d’un tiers de toutes les pharmacies suisses, soit environ 600, devraient proposer le dépistage rapide, a précisé PharmaSuisse hier. –ATS/GMA |