2 Actu, L’Union suisse des villes veut anticiper les conflits éventuels. –KEY Réapprendre à vivre ensemble SUISSE Comment diable va réagir la population au sortir du confinement ? La fatigue et la tension aidant, faudra-t-il s’attendre à des conflits sur les trottoirs, dans les files d’attente ou aux arrêts des transports publics ? L’utilisation de l’espace public sera l’un des thèmes majeurs qui seront discutés au sein de l’Union suisse des villes, a expliqué à la « NZZ am Sonntag » Renate Amstutz, directrice de l’association. SUISSE Du vieux matériel est en train de ressortir des placards. S’il a été stocké correctement, son efficacité est intacte. En ce moment, se procurer des masques de protection peut s’apparenter à un casse-tête. Mais, pour certains, il a suffi d’aller fouiner au galetas ou dans les armoires pour y retrouver du matériel qui datait, par exemple, de l’épidémie de grippe H1N1 en 2009-2010. Ce qui a entraîné un nouveau casse-tête : peut-on utiliser ces masques, même s’ils sont périmés depuis belle lurette ? Vaudrait-il mieux les jeter ? C’est aussi la question que s’est posée Daniel*, astreint à la Protection civile et affecté au tri des patients d’un hôpital vaudois. La boîte de masques à disposition affiche une date de péremption dépassée depuis actu.20min.ch Des masques « périmés » ? Oui, mais sous conditions Les masques peuvent servir bien après leur date de péremption. –ISTOCK cinq ans. « Ils sentent un peu le renfermé... », avoue Daniel. Il a été d’autant plus surpris qu’il avait lu, sur lematin.ch, que la Suisse n’avait pas montré d’intérêt pour des stocks proposés par un entrepreneur vaudois, qui les écoule à l’étranger. En fait, se débarrasser de ces vieux masques serait plutôt du Le monde d’après le Covid peint sur les Alpes LEYSIN (VD) « L’idée est d’interpeller sur l’importance de tous regarder dans la même direction, après la pandémie. » Le Fribourgeois d’adoption Saype, spécialiste des fresques géantes, a dévoilé hier sa dernière création, de plus de 3000m2. Sur un terrain privé, il a dessiné une fillette fixant l’horizon entourée de personnages en arc de cercle. La forme évoque les pointes d’un coronavirus. La durée de vie de l’œuvre dépendra de la météo et de la repousse de l’herbe. Pour créer son œuvre sur l’herbe, l’artiste Saype a utilisé de la peinture biodégradable. –KEYSTONE Un diaporama de la fresque géante réalisée à Leysin est à admirer sur notre app. gaspillage. Car toute la question est dans le stockage. « Les masques de soins type II ou IIR peuvent être utilisés bien au-delà de la date de péremption, pour autant qu’ils aient été protégés de la poussière et de l’humidité », rassure Evelyne Leemann, de l’Office du médecin cantonal vaudois. ENSEIGNEMENT Le Canton de Fribourg veut maintenir les examens écrits pour la maturité gymnasiale et pour l’École de culture générale. En 24 heures à peine, la moitié des étudiants concernés avaient signé une lettre adressée au Conseil fédéral dénonçant ce qu’ils considèrent comme une inégalité de traitement. Eux aussi dans le flou, les collégiens genevois, Jurassiens équipés Le Canton du Jura a remis samedi des « kits de démarrage » aux professionnels ne pouvant éviter un contact humain rapproché et dont l’activité reprend aujourd’hui.Au total, 15000 masques ont été distribués, notamment aux exploitants de salons de coiffure, ont annoncé les autorités. La semaine prochaine, le personnel de l’État chargé de faire respecter les consignes sanitaires sur les lieux de travail pourra encore distribuer des masques aux professionnels qui n’en auraient pas, a aussi précisé le Canton. Toutefois, avec le temps, les élastiques risquent de perdre en tension. « Il faut vérifier leur bonne tenue », ajoute-t-elle. Un élastique mal serré ou une barrette pour le nez mal ajustée, et c’est le mauvais placement du masque qui va le rendre inefficace. –YANNICK WEBER *Prénom d’emprunt Données biométriques scrutées Le Liechtenstein va équiper 2200 volontaires de bracelets biométriques conçus pour suivre le cycle de fertilité des femmes. Ces objets mesurent la température de la peau, le pouls, la fréquence respiratoire et le débit sanguin. Il s’agit de déterminer s’ils permettent de détecter le Covid-19 à un stade précoce. Si c’est le cas, cela permettrait d’isoler et de traiter rapidement un patient infecté. Les médecins pourraient aussi suivre en télémétrie les personnes vulnérables isolées. Les premiers résultats de cette étude sont attendus à l’automne, soit avant le début d’une éventuelle deuxième vague d’infections, espèrent les chercheurs. Étudiants inégaux face aux examens appuyés par des associations d’étudiants, ont écrit au Canton pour demander l’annulation de la session d’examens, a indiqué la « Tribune de Genève ». Finalement, c’est le Conseil fédéral qui tranchera. Sa décision est attendue pour mercredi. Par ailleurs, le Canton de Vaud a annoncé vendredi l’annulation des examens de fin de scolarité obligatoire. –XFZ/DRA/ATS |