12 Communauté, « On a pu effectuer notre mission dans les temps » RÉCIT Sept apprentis fribourgeois des métiers de l’électricité, dont Ludivine, ont réalisé un projet mêlant pédagogie et humanitaire au Népal. Le 18 octobre dernier, nous nous sommes envolés pour deux semaines à destination de Chaurikharka, au pied de l’Everest, pour participer avec notre formateur et des bénévoles de l’association Luklass à la reconstruction d’une école détruite par les tremblements de terre de 2015. Notre mission ? Elle consistait principalement à installer des panneaux solaires ainsi qu’un important dispositif pour acheminer PUB Comme Ludivine (2e à g.), tous sont issus de Connect Academy, structure de formation de Groupe E Connect. Reconstruite après le séisme de 2015, l’école vient d’être dotée de panneaux solaires. Votez pour l’environnement WWFGenève I RuedeVillereuse10 I 1207 Genève l’électricité dans les différents bâtiments de l’école. La première semaine ne s’est pas vraiment déroulée comme prévu, car le container contenant le matériel n’est pas arrivé dans les délais. Dès lors, les premiers jours, nous avons été –S. SCHMUTZ/LUKLASS/TEAM CHAURIKHARKA occupés par le démontage d’une partie du système électrique et son remontage dans une autre école voisine, située à Lukla. Lorsque le matériel est enfin arrivé, par la voie des airs, nous avons mis les bouchées doubles et avons quand même pu exécuter notre mission dans les temps ! D’un point de vue personnel, une expérience comme celle-ci est très intense. J’y ai côtoyé des gens souriants, ouverts, bref, de belles rencontres humaines ! Quand on est sur place, on se rend compte de la qualité de vie exceptionnelle que l’on a en Suisse. Tant qu’on communaute.20min.ch n’a pas vu de ses propres yeux la façon dont vivent les gens dans ces régions, il est difficile de se l’imaginer. Pour ma part, comme j’avais déjà effectué un premier voyage sur place l’an dernier pour « préparer le terrain », en tant que cheffe du projet, je savais un peu à quoi m’attendre. Avec les six autres apprentis, nous ne nous connaissions pas vraiment avant de partir. Cette expérience a permis de créer des liens forts entre nous. Car vivre ensemble pendant deux semaines, 24h sur 24, ce n’est pas comme « juste » travailler avec des collègues, avec qui l’on discute pendant la pause-café et que l’on quitte une fois la journée terminée. Dans le futur, je n’exclus d’ailleurs pas de me réengager dans un projet humanitaire… en lien avec mon métier ou, pourquoi pas, dans d’autres circonstances ! –PROPOS RECUEILLIS PAR CATHERINE MULLER Votezmaintenant ! 2 è tour du Conseildes Etats : 10.11.19 Sensibilitéenvironnementaledes candidats durantles 4dernières annéesauParlement Lisa Mazzone,Verts 98,1% Carlo Sommaruga,PS 97,2% HuguesHiltpold,PLR 22,2% Céline Amaudruz, UDC 3,8% Promesse électorale Béatrice Hirsch,PDC 92,0% |