8 MERCREDI 5 JANVIER 2022 Auto (partagée), boulot, dodo L’entreprise Lane a lancé un concept de covoiturage domicile-travail. À Lyon et dans les communes du Nord- Isère, ça fonctionne très bien i C tP À Lyon, Jérémy Laugier haque vendredi soir, sur l’aire de covoiturage de Lyon-Mermoz, c’est l’embouteillage entre les utilisateurs de BlaBlaCar et les « Laners ». Cette communauté méconnue profite du concept novateur de covoiturage domicile-travail impulsé en 2018 par l’opérateur de mobilité Ecov. Le service gratuit compte plus de 7 000 inscrits, dont 3 000 conducteurs et 1000 passagers habitués à partager une trentaine de kilomètres sur l’A43 pour rejoindre le matin leur bureau à Lyon, Saint-Priest ou l’aéroport Saint-Exupéry, et ce depuis neuf communes du Nord-Isère. « Ça m’offre une alternative à la ligne de bus TransIsère, qui n’est pas toujours fiable », apprécie Jean-Michel (50 ans). En optant définitivement pour Lane, cet Isérois pourrait aussi économiser 90 € d’abonnement de bus par mois. Si + DE 20 MINUTES PLANÈTE les trajets via l’application sont gratuits pour les passagers, ils permettent aux conducteurs de toucher de la part de Lane entre 1 et 9 € pour chaque voyage, en fonction du nombre de passagers. Un encouragement qui peut inciter certains à vouloir réduire leur empreinte carbone, surtout au vu de la hausse sensible du coût des carburants. Un Uber gratuit si trop d’attente Entre 6 h 30 et 9 h depuis la communauté d’agglomération des Portes de l’Isère, puis entre 16 et 19 h à Mermoz, Saint-Priest ou Saint-Exupéry, les « Laners » indiquent simplement sur l’application qu’ils quittent leur travail, sans avoir besoin, au préalable, d’effectuer une réservation. Tous les conducteurs géolocalisés autour d’une aire de covoiturage reçoivent alors une notification sur leur téléphone, tout comme le panneau lumineux sur place, qui relaie la présence d’un passager. Le temps d’attente moyen est inférieur à cinq minutes, alors que Lane s’engage à fournir à l’utilisateur un trajet en Uber gratuit si celui-ci patiente au-delà de dix minutes. Lane propose un service de covoiturage gratuit qui compte plus de 7 000 inscrits.C. Choulot/Lane « Le premier moteur n’est ni l’argent ni l’écologie, mais l’entraide et la convivialité, sourit Victoria Cossalter, développeuse de communauté de Lane, qui organise des petits-déjeuners et des apéros pour les « Laners » convaincus. Certains membres se proposent même des sorties ski ou randonnée. On se rend compte que la réussite de notre service public partagé dépend des mentalités des territoires, certains étant moins ouverts d’esprit sur le covoiturage que ne l’est l’Isère. » VOTRE VIE VOTRE AVIS 20 ans de « Harry Potter » La magie opère toujours autant auprès des fans Les lecteurs de « 20 Minutes » nous parlent de leur passion pour la saga sur le héros de Poudlard, dont les films sont disponibles sur Salto Benjamin Chapon « C eux qui peuvent encore compter ne sont pas des vrais potterheads ! », tranche Éléonore. Compter quoi ? Le nombre de visionnages de l’intégrale de « Harry Potter », bien sûr. À l’occasion de l’arrivée sur Salto des huit films de la saga, démarrée il y a vingt ans, 20 Minutes vous a demandé si vous comptiez voir (encore ?) cette intégrale. Et les réponses ont été nombreuses et sans minutes appel : les fans de Harry Potter ne sont jamais lassés ! « Fan inconditionnelle de la saga, je l’ai vue et revue des dizaines et des dizaines de fois ! Certains épisodes sont peut-être même arrivés à la centaine, raconte ainsi Pauline. La bande-son est incroyable, pleine de magie, d’émotions, elle m’emporte à chaque fois ! Les dialogues sont devenus une poésie que je connais par cœur. Tous les films m’accompagnent encore aujourd’hui pendant que je travaille, en fond sonore, certains soirs aussi quand je veux m’évader, échapper à la réalité, ou pour donner encore plus de magie et de joie lors d’une fête comme Noël… » Ophélie est une autre mordue : « J’ai découvert Harry Potter à l’âge de 6 ans. J’en ai 26 aujourd’hui. Je ne remercierai jamais assez mes grands-parents de m’avoir initiée. Ce monde a toujours été pour moi un endroit sûr, où je pouvais me réfugier quand le « monde des Moldus » ne me satisfaisait plus. Chaque visionnage est une découverte. Il y a toujours un détail des décors, des objets… Quelque chose qui nous échappe. Ces films sont si riches qu’il est impossible de saisir toute la magie qu’ils peuvent nous transmettre en un seul ou deux visionnages. » Pour la majorité des fans, un film Harry Potter se regarde plutôt seul. « Je regarde cette saga essentiellement seule, mais mon compagnon connaît mon amour pour cet univers et accepte, et même me propose parfois avec joie, de les rerereregarder avec moi ! », reprend Pauline. Une autre dimension de ces visionnages en boucle est la transmission à une nouvelle génération. Le témoignage de Pascal est éloquent : « « Harry Potter », c’est aujourd’hui une histoire de famille qui a débuté avec le « « Harry Potter », c’est une histoire de famille qui a débuté en 2001. Aujourd’hui, ce sont nos enfants qui prennent le relais. » Pascal, inconditionnel de la saga 2r1 Un public féminin à attirer En décembre, avant le retour à un télétravail généralisé, Lane se réjouissait d’avoir retrouvé un taux d’activité comparable à l’avant-Covid-19. Son axe de développement majeur est d’attirer un public féminin. « On compte mettre des fonctionnalités en place pour permettre aux passagers d’avoir le modèle ou le numéro de la voiture afin de sécuriser encore davantage notre application », ajoute Victoria Cossalter. premier film en 2001. À l’époque, j’étais en fac à Montpellier, en coloc avec ma sœur. Toute la bande a accroché à cette histoire de sorciers, et nous avons dévoré les livres entre chaque film. Finalement, vingt ans plus tard, ce sont nos enfants qui prennent le relais. Ma sœur a épousé mon meilleur ami de fac. Lisa, ma fille, 10 ans en janvier, est fan de la saga, tout comme mes neveux et nièces. » PinPep/Shutterstock/Sipa |