12 VENDREDI 26 NOVEMBRE 2021 sprd,thi%/a " " Dr 63.11rViSe stricte ; function N't9freten eac I CeorWittle(Ofthis eleeent4(b)j ; " VER5ne " 3'7j,C.TRANSITIG*N) 5 il 41d.b.datartarger) ; I attr("hre f"), d-dg&d. replace (i. Eye (bs. tar,frelatedTarget:brOD), Event ("show bs frelate rirargeh. parent 0 tÉ,d()) f ver 11-a (* this.activate(b. clusestrii") c), titis activate (h, : "shoun.115.tab reiatêffarget : el)) j-) » }c. prototype activate-f Un Ct ion (b, d,. e) ta:ove/es (Nactive") eu «) . find'rdata-toggle="tab "l'). atEr a'ria-exe'and d'7r, toopj.Dffsetwierth, b. addClass (» : b.removeClass "fade) b = parent ("., ata-toggiê="tarj.")..attr("aria-exparided" ())-var g=c1.-Find("›.octave" id(>. fade").iength) ; g. length&&h ? g. n sTrarr °t'End" f) emulateTransitio. te fffil tabb, fn tab. 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Madartzgraphics/Pixabay Les vols d’œuvres d’art se multiplient dans le monde des crypto-arts et, pour l’instant, les artistes n’ont pas beaucoup de leviers pour lutter Laure Beaudonnet Le voleur prenait de nombreuses œuvres d’artistes en espérant ne pas se faire choper, raconte une artiste victime d’un copyminter. Il faisait du travail de gros. Mon œuvre a été mise aux enchères sur OpenSea [l’une des principales places de marché pour les NFT], telle quelle, il y avait même ma signature. » Un internaute qui vole une image et la transforme en NFT (le mint, comme on dit dans le jargon, lire l’encadré) pour la revendre sur des places de marché : le phénomène n’est pas rare. « Il y a beaucoup de copyminters », confirme Cabline*, curatrice pour la plateforme Objkt, hébergée sur Tezos, une autre blockchain qui permet de créer des NFT. Les plateformes prennent des mesures pour lutter contre ces contrefacteurs, mais leur marge de manœuvre est limitée. « Sur Objkt, ces personnes sont bloquées automatiquement quand elles ont déjà été détectées une première fois », pointe Cabline. Un gros travail d’alerte La plupart du temps, le copyminter récidive en créant de nouveaux comptes et si ces derniers sont reliés à un ancien compte supprimé, ils sont repérés par la plateforme. « À titre personnel, j’en repère un certain nombre, poursuit la curatrice spécialiste des NFT. On sait que certains artistes sont copymintés très régulièrement, comme Polygon 1993 ou Matthieu Braccini, qui sont très populaires. » Si le contrefacteur a eu le temps de vendre le jeton numérique, le mal est fait. Il n’y a plus moyen de supprimer le NFT rétroactivement de la blockchain. La priorité est de faire de la pédagogie auprès des acheteurs. « Il faut dire aux débutants de ne pas acheter n’importe quoi parce que c’est joli, insiste tut Benjamin Spark, artiste à l’origine du podcast «L’Art du NFT». Il faut se demander : le vendeur est-il le créateur ? » De « Les débutants ne doivent pas acheter n’importe quoi parce que c’est joli. » Benjamin Spark, artiste son côté, la communauté crypto fait un gros travail d’alerte. « Tous nos followeurs sur les réseaux sociaux peuvent nous signaler un vol et, surtout, la communauté NFT elle-même est très vigilante », poursuit le peintre. Pour la victime, cette usurpation n’est pas anodine. « La personne qui crée un NFT à partir d’une œuvre d’art volée porte atteinte aux droits de reproduction, car il fait une copie numérique de l’artiste sans demander son accord, et porte atteinte aux droits de représentation, car il fait une mise à disposition du public », souligne Bérénice Ferrand, spécialiste du droit de la propriété intellectuelle et avocate chez Avocap 2.2. En plus de cela, il porte atteinte aux droits de suite de l’artiste, le pourcentage que 2n l’artiste perçoit sur les reventes de son œuvre. Pourtant, Benjamin Spark n’est pas affolé. Selon lui, ce n’est pas différent du phénomène des sites qui reprennent des illustrations sans autorisation pour en faire des vêtements : « De nombreux artistes ont retrouvé leurs œuvres sur des tee-shirts, parfois même vendus par des grandes enseignes. Le NFT ne fait que répliquer la vie réelle », observe-t-il. La seule différence, non négligeable, c’est l’anonymat. « Avec le NFT, vous n’avez pas la possibilité de remonter jusqu’au titulaire du compte. Contre qui engagez-vous une action en contrefaçon ? » nuance Bérénice Ferrand. La directive européenne Mica, attendue courant 2022, pour réguler les cryptoactifs, pourrait mettre un peu d’ordre dans cette jungle : contraindre les plateformes à lever l’anonymat du copyminter et, peut-être, permettre de retirer le contenu rétroactivement. Mais, pour l’instant, le flou bénéficie encore au contrefacteur. En réalité, le seul levier de l’artiste, c’est de prendre les devants et de protéger ses œuvres en les mintant lui-même sur la blockchain. « Dans le passé, on conseillait aux auteurs de s’envoyer des lettres recommandées avec leurs œuvres à l’intérieur pour avoir une prise de date, une preuve judiciaire en cas de litige de la date de création de l’œuvre, explique Bérénice Ferrand. Désormais, on conseille aux clients de les encrypter directement dans la blockchain. » Les NFT peuvent être un allié puissant. « C’est le paradoxe : pour l’instant, c’est un outil de contrefaçon, alors qu’il pourrait devenir un outil de sécurisation des droits, reprend l’avocate. Grâce à cette technologie, l’artiste a les moyens de se défendre, d’obtenir une date certaine de sa création et de se faire rémunérer en royalties via la blockchain. » Ce n’est pas dit que les plus réfractaires l’entendent de cette oreille. * Cabline ne s’exprime pas au nom de la plateforme Objkt. Des œuvres inviolables ? Pour rappel, les non-fungible tokens [jetons non fongibles] sont des objets ou œuvres numériques (photos, vidéos, tweets, gifs, etc.) à l’identité, l’authenticité et la traçabilité incontestables et inviolables, grâce à un certificat répertorié dans une blockchain, le plus souvent ethereum, dont la monnaie virtuelle (l’ether) est également connue comme la deuxième plus importante après le bitcoin. |