12 JEUDI 25 NOVEMBRE 2021 BRIOCHE PERDUE AU LAIT DE COCO > D’Alessandra Montagne (Nosso, Paris) Pour 2 personnes : 30 min. de préparation, 1 nuit et 3 h de repos. Brioche : 150 g de farine semi-complète, 100 g de farine T45, 12 g de levure boulangère, 3 œufs, 1 jaune d’œuf, 30 g de sucre semoule, 1 cuil. à café de café soluble, 20 g de beurre, 15 g de sel. Brioche perdue : 200 g de lait de coco, 3 cuil. à soupe de cassonade, beurre. Dressage : 1 citron vert, sorbet coco. Dans le bol d’un robot muni d’un crochet, mettez les farines, la levure émiettée, le sel et le sucre. Versez les œufs et mélangez à vitesse lente. Ajoutez progressivement le beurre froid en morceaux. Pétrissez jusqu’à ce que la pâte se décolle des parois. Laissez reposer la pâte pendant 1 heure entre deux feuilles de papier sulfurisé et à température ambiante. Façonnez la brioche, puis laissez gonfler pendant une nuit. Dorez la brioche avec le jaune d’œuf mélangé au café soluble. Laissez MONEY JUNGLE, NOTRE FEUILLETON David d’Équainville (éditeur et auteur) et Pascal Henry (journaliste d’investigation et réalisateur) inventent pour le compte de NBE éditions une série librement inspirée de faits réels, l’histoire d’une jeune avocate, fascinée par les complaisances achetées par l’argent, qui a choisi de suivre les appétits de son employeur milliardaire. Résumé : Pour Oleg Chestov, acquérir le tableau « Le Christ en gloire » ressemblait à une action de grâce. Imaginez, l’une des rares œuvres de Léonard de Vinci encore accessible, même s’il fallait débourser des dizaines de millions de dollars. Peu importaient les mises en garde et les doutes du marché de l’art sur l’authenticité de ce « Christ ». Il en était persuadé, il ne pouvait pas se tromper. Jeu de hasard, jeu de vilain Marcher d’un pas de milliardaire n’a pas la même allure que marcher d’un pas de milliardaire collectionneur de chefs-d’œuvre de l’histoire de l’art. Voilà à quoi avait pensé Chestov en décidant d’acquérir le « Christ » attribué par les vendeurs à Léonard de Vinci. Se croyant depuis longtemps pousser à température ambiante pendant 2h. Enfournez pendant 25 min à 170 °C. Préparez la brioche perdue. Mélangez le lait de coco et la cassonade. Coupez deux larges tranches de brioche et imbibez-les du mélange. Faites chauffer une noix de beurre dans une poêle. Disposez les tranches de brioche imbibées dans la poêle et faites rôtir 4 min sur chaque face jusqu’à ce qu’elles soient dorées. Pour le dressage, disposez une tranche de pain perdu dans une assiette avec des zestes de citron vert et une boule de sorbet coco. Cette recette est extraite du livre Chaud, de Victoire Loup aux éditions Human Humans et Hachette Cuisine (19,90 € ). Trente cuisinières et trente cuisiniers y donnent leur recette pour pécho. Photo : Victor Picon PAUSE Chaque jour, jouez avec la rédaction à Pigeon Pigeon, notre jeu d’ambiance préféré du moment. Une seule de ces propositions est vraie, les deux autres sortent de notre cerveau. Vous pouvez inventer vos propres réponses et nous les envoyer à jeux@20minutes.fr Question : Les territoires gaulois pas encore conquis par les Romains étaient appelés... 1. Gaule chevelue 2. Gaule volante 3. Gaule Rit Réponse : La Gallia Comata ou Gaule chevelue désignait les territoires des Pyrénées au Rhin. La Gallia Comata ou Gaule chevelue désignait les territoires des Pyrénées au Rhin. sous la protection de forces mystiques, sortir plusieurs milliards de Russie sans se trouver inquiété ni par la mafia ni par le pouvoir en place relevait effectivement du miracle. Il comptait sur l’aura du tableau pour continuer à lui porter chance. La part superstitieuse de son caractère, connue seulement de sa femme et de son avocate, Anna, qui aimait en flatter les contours, lui avait dicté ce coup. Un portrait du Christ qui vous bénissait en vous regardant était pour Chestov un grigri irrésistible. C’était son sale petit secret. Il s’était toujours cru le plus malin, un joueur protégé par le destin. Mais maintenant qu’il avait vendu son Vinci à un prince arabe, en battant le record mondial des enchères pour une œuvre d’art, 460 millions d’euros, il ne pouvait pas se permettre de perdre la face à cause d’une expertise sur l’authenticité du tableau. Ce tour de force avait réussi à donner une valeur inestimable à un tableau dont personne n’avait jamais voulu pendant des années. En cas de problème, ce serait son marchand, Nicolas Haller, qui porterait le chapeau à sa place. Avait-il bien assuré la négociation du Vinci au visage quasi inexistant, dont seuls la main et le bras semblaient d’origine ? « Penser à mettre Anna sur ce coup tordu », rumina Chestov. (à suivre) Le jeudi, écrivons à une de nos émotions : ouncetezd,n is n3 UL Chère Joie, On parle beaucoup de ton copain le bonheur, pourtant... il semble tellement inaccessible. Je suis sûr que c’est un chic type, mais, toi, tu es quand même plus abordable, moins prétentieuse, plus vraie. On peut t’inviter, à l’improviste, en regardant simplement le ciel, le sourire d’un enfant dans la rue ou en mangeant une tablette de chocolat (promis, pas entière !). Et on peut même te ressentir dans notre corps : les pommettes qui montent, les yeux qui se plissent, la poitrine qui se serre… Finalement, il suffit d’un rien pour t’inviter. Il suffit aussi, et surtout, d’être attentif à ce qui vient à nous. Je te jure, j’ai dû vachement m’entraîner avant de te rencontrer si souvent ! Alors, bien sûr, tu ne resteras pas pour toute la journée – non, tu es du genre à partir quand bon te chante. Mais ces moments à tes côtés sont si précieux que... ah, tiens, tu vois, même en écrivant cette lettre, tu es de retour. Un sourire se pose sur mon visage... Sur le vôtre aussi, qui sait ? Concocté avec tendresse par Petit BamBou, que vous pouvez retrouver dans son appde méditation sur votre mobile pour cultiver calme et sérénité. Huit millions de personnes méditent guidées par ses experts ! QU’EST-CE QUE VOUS FICHEZ ? Sur 20minutes.fr, nos lecteurs partagent avec nous leurs coups de cœur littéraires à travers une petite fiche. Aujourd’hui, c’est KRISS55 qui se livre : « Ce qu’il me reste de toi », Stéphanie Scott (JC Lattès) L’intrigue : Elevée par son grand-père, Sumiko Sarashina découvre des années après que sa mère, Rina, n’est pas morte dans un accident, mais a été tuée par un wakaresaseya. Peut-on aimer quelqu’un et pour autant le tuer ? Pourquoi le lire ? Parce que l’esprit du roman japonais délicat et subtil est bien rendu par Stephanie Scott, qui sait restituer l’ambiance, voire le style, pour nous emmener en voyage dans cette histoire. Parce que nous connaissons vite les fondements de l’histoire, mais nous sommes happés par la construction en flash-back à travers plusieurs points de vue pour dévoiler la tragédie. Parce que ce roman, traduit de l’anglais, est inspiré du vrai procès d’un wakaressaseya, un briseur de couple (de wakaressase = séparer les couples et ya = professionnellement). Parce que, si vous aimez voyager, si vous concevez qu’au Japon, l’amour et la mort sont liés, embarquez vous dans ce récit prenant. |