10 VENDREDI 19 NOVEMBRE 2021 Musique « Il faut parler d’amour, surtout à notre époque » Quelques nuances de gris e Charlotte Murat Parce qu’on est trop contents d’entrer dans l’hiver (c’est faux) et avant de pouvoir profiter bientôt des illuminations de Noël, nous vous avons proposé de nous envoyer vos plus belles photos de la couleur grise. Un hommage au ciel de novembre, à la brume du matin et à cette couleur qui se décline en cinquante nuances. VOUS ÊTES DOUÉ POUR LA PHOTOGRAPHIE ? Envoyez vos images à contribution@20minutes.fr ou postez-les sur Instagram avec le hashtag #nosinternautesontdutalent. Vos photos ne seront destinées qu’à cette rubrique. Pour en savoir plus sur la gestion de vos données : https://www.20minutes.fr/politique-protection-données-personnelles'Irl L U minutes AVEC VOUS + DE 20 MINUTES CULTURE @studioletiquette La chanteuse Juliette Armanet revient ce vendredi avec « Brûler le feu », un deuxième album très attendu Propos recueillis par Clio Weickert Treize titres incandescents. Dans Brûler le feu, son deuxième album, qui sort ce vendredi, quatre ans après Petite amie, Juliette Armanet décline sa palette des sentiments amoureux, mariant allégresse et mélancolie. Un certain esprit d’indépendance se dégageait du premier album. Ici, vous semblez pieds et poings liés au sentiment amoureux… C’est marrant que vous ressentiez ça, car j’ai vraiment l’mpression que cet album est beaucoup plus libérateur que le premier. C’est un peu un I Will Survive. Il y a quelque chose de l’ordre de laisser derrière soi les amours perdus, de les chanter pour les exorciser. C’est aussi un disque assez sensuel. Il est tout feu tout flammes, il y a quelque chose de très viscéral ! Même dans la manière de chanter, on est proches du cri parfois. Quasiment toutes les chansons de Brûler le feu tournent autour de l’amour... J’aurais du mal à parler d’autres VOTRE VIE VOTRE AVIS En Bourgogne-Franche-Comté. YoannRenaud -In Cu choses que des sentiments amoureux. Ils entremêlent à la fois l’amitié, la famille… Toutes nos histoires sont faites d’amour, donc ça explore toute la palette de notre intimité. Mais c’est bien de parler d’amour, surtout à notre époque, il faut continuer à en parler plus que jamais. J’ai l’impression que c’est le nerf de la guerre. Pour présenter cet album, vous avez dévoilé Le Premier Jour du disco, un titre crépusculaire, aussi énergique que mélancolique. Que représente-t-il pour vous ? C’est un drôle de mélange parce qu’il est un vrai opéra drama, assez mélancolique, et, en même temps, il y a une énergie, une lumière. Un truc très physique et très dansant, plein d’espoir et de vitalité. C’est un peu une chanson funambule, qui marche entre la mort et la vie, la nuit et le jour, l’amour et la fin de l’amour. Tu me play, Je ne pense qu’à ça… On retrouve dans cet album votre goût pour jouer avec les mots et leurs ambiguïtés ! Comme je ne parle que d’amour dans mes chansons, l’intérêt était de pouvoir avoir une originalité dans l’écriture, d’aller chercher une patte particulière. J’accorde beaucoup d’importance aux formules, à ce que ça va évoquer comme image chez l’auditeur, aux jeux de mots, et même parfois des choses qui ne sont pas forcément compréhensibles, pour que ça brouille un peu les pistes. En Occitanie. Philippe Armand Place Saint-Pierre, au Vatican. Christophe Mesbah |