22 VENDREDI 8 OCTOBRE 2021 r Monaco et l'Asvel voient grand Antoine Huot On vit peut-être dans le monde des Bisounours, mais avec Villeurbanne et Monaco présents en Euroligue cette année, la France a de nouveau une chance d’aller loin en Europe en basket. Les quarts de finale ? Le Final 4 ? Le titre ? « Le Final 4, c’est très ambitieux, mais possible, ne mettons pas de barrières, il faudra que toutes les conditions soient réunies, espère Angelo Tsagarakis, ancien joueur passé notamment par Paris-Levallois ou Bourg-en-Bresse. On a deux effectifs très bien fournis. Le top 8 devrait être un objectif réalisable, surtout pour Monaco. » À la différence de l’Asvel, qui est membre permanent, Monaco doit obligatoirement finir dans le top 8 pour pérenniser sa place en Euroligue. De quoi vous mettre une bonne pression. Parmi les 18 teams évoluant en Euroligue, on voit quand même mal une place parmi les 8 échapper au Real, au Barça, au CSKA, à l’Anadolu Efes Spor Kulübü ou au Milan. Il reste donc trois places. Dont, allez, deux pour les clubs français. On tient le pari. Ce défi continue ce vendredi avec le déplacement de Monaco à Kazan et de l'Asvel à Berlin après deux victoires des formations de l'Hexagone lors de la première semaine de la compétition européenne. SPORT Theo Hernandez a inscrit le but libérateur pour l'équipe de France dans les arrêts de jeu. De quoi frustrer encore un peu plus les Belges. F. Fife/AFP Et à la fin, c'est la France qui gagne Menés 0-2 par les Belges, les Bleus ont renversé la vapeur in extremis (3-2) et joueront la finale de la Ligue des nations face aux Espagnols A De notre envoyé spécial à Turin, William Pereira près Saint-Pétersbourg, Turin est élue ville amie de l’équipe de France. Trois ans après la demi-finale de Coupe du monde victorieuse contre la Belgique, les Bleus ont remis ça en battant les Diables rouges d’entrée de Final Four au terme d’un match complètement dingo, au Juventus Stadium (3-2). C’était pourtant mal parti : menés 0-2 à la pause, les hommes de Didier Deschamps se sont offert une remontada qu’a sûrement appréciée Arnaud Montebourg. En finale, les Bleus retrouveront l’Espagne, tombeuse de l’Italie. UN PEU DE SEUM, BEAUCOUP DE SPECTACLE. Si l’on doit faire preuve d’objectivité, on peut dire que l’amateur de footballa passé une belle soirée à Turin, où il a vu le très beau match qu’il était venu chercher. Propre, intense mais sans animosité. Il y a bien eu des idiots pour siffler la Marseillaise, et des railleries du côté des supporteurs, mais il y avait aussi, surtout en première période, une certaine courtoisie dans cette manière de laisser à l’autre équipe ses phases de possession autour de la surface. Avec une meilleure maîtrise des intervalles chez nos amis belges, portés par un tandem De Bruyne-Hazard particulièrement brillant en première période. HUGO LLORIS EN DEDANS. Côté français, Deschamps opte pour la compo attendue en l’absence de Kanté. Un 3-4-1-2 transformable en 5-3-2 en phase défensive, un temps fiable malgré une première alerte prématurée de De Bruyne après une bourde de Koundé, mais qui finira par s’effriter au fil des minutes. Jusqu’à ces deux estocades fatales (38 e Lors d'un Asvel-Monaco, en mai. P.Desmazes/AFP 20 Benzema dépasse Zidane Buteur à Turin, Karim Benzema a atteint la barre des 32 réalisations sous le maillot de l'équipe de France, dépassant Zinédine Zidane et s'approchant de David Trezeguet (34). Il reste encore loin de Thierry Henry, détenteur du record avec 51 buts, soit 5 de plus qu'Olivier Giroud, laissé de côté par le sélectionneur Didier Deschamps depuis la rentrée. et 40 e) en fin de première période. Difficile, d’ailleurs, de parler de ce temps faible en épargnant Hugo Lloris. Le capitaine français est sans aucun doute fautif sur les deux actions, même si on en voudra plus à Benjamin Pavard de s’être fait promener comme un touriste par le premier buteur, l’ancien Monégasque Carrasco, sur son couloir droit. Sur le second, il est en revanche moins aisé de défendre le gardien. Ne pas boucher un angle, même déjà bien fermé, face à un attaquant du pedigree de Romelu Lukaku est à la limite de la faute professionnelle. THEO HERNANDEZ, LA BELLE HISTOIRE. Offensivement, le début de match est poussif. Kylian Mbappé touche pas mal de ballons, mais ne l’utilise jamais proprement et sa présence parasite la bonne entente Griezmann-Benzema. Résultat des courses, le trio défensif belge se régale et Courtois n’a rien à faire jusqu’au retour des vestiaires, synonyme de réveil pour les Bleus. Plus agressive, la France s’installe dans le camp belge et sevre l’adversaire de ballons. Les Belges craquent vite sous la pression : à la 60e, sur un formidable tir en pivot de Benzema et sur un penalty obtenu par Griezmannet transformé par Kylian Mbappé, dix minutes plus tard. Et, après une dernière frayeur sur un but refusé à Lukaku, Theo Hernandez se permet de terminer le travail dans les arrêts de jeu pour sa première avec son frère sous le maillot tricolore. La belle histoire au bout de la nuit. Newcastle sous pavillon saoudien. La Premier League a approuvé jeudi le rachat du club de Newcastle par un fonds saoudien, mettant fin à un feuilleton de plus d'un an. Victoire Berteau a décroché l'argent dans l'omnium aux championnats d'Europe de cyclisme sur piste, jeudi. Le Mayer, c'est la retraite. Le tennisman argentin Leonardo Mayer, ex-n°21 mondial, a annoncé sa retraite, après 18 saisons professionnelles. |