14 LUNDI 27 SEPTEMBRE 2021 Adapte une œuvre avant d’adopter une série Alors que « Dune » cartonne en salles, une adaptation d’un autre chef-d’œuvre de la science-fiction réputé inadaptable, « Foundation », sort sur Apple TV+ Anne Demoulin I l aura fallu cinquante ans pour qu’une adaptation du roman Dune, de Frank Herbert, sorte. Alors que le film du même nom, de Denis Villeneuve, est acclamé en salles, Apple TV+ a dévoilé vendredi des épisodes de Foundation, première adaptation, après d’innombrables projets avortés, du monument de la SF du même nom d’Isaac Asimov. Comment le showrunneur David S. Goyer s’est-il attaqué à ce chef-d’œuvre en sept tomes, jugé impossible à transposer à l’écran ? Fondation commence en l’an 12067, lorsque le mathématicien Hari Seldon prédit, en utilisant une science nouvelle, la psychohistoire, l’effondrement de l’Empire galactique, suivi d’une ère de trente mille ans. L’Égypte veut taxer les influenceurs Samedi, l’Égypte a annoncé vouloir taxer les blogueurs et autres youtubeurs s’ils « ont atteint au moins 500 000 livres égyptiennes sur douze mois », soient plus de 27 000 € , provoquant des remous sur la Toile. « Si le gouvernement veut taxer les youtubeurs, il doit au moins nous offrir un Internet plus performant », pouvait-on lire sur Twitter dimanche. Sa solution pour réduire cette période de barbarie à mille ans ? Créer la Fondation, qui servira de berceau au nouvel Empire. Fondation, « c’est un jeu d’échecs de mille ans entre Hari Seldon et l’Empire, et tous les personnages entre les deux sont des pions, mais certains finissent par devenir des rois et des reines au cours de cette saga », a pitché David S. Goyer afin de convaincre Apple de produire la série, rapporte Hollywood Reporter. Des sauts temporels considérables Imaginez une sorte de Game of Thrones dans l’espace, avec un empire galactique riche d’environ 25 millions de planètes sur une timeline gargantuesque ! La saga pose trois problèmes majeurs. « L’histoire est censée s’étendre sur mille ans, avec des sauts temporels considérables », souligne David S. Goyer. Ensuite, « les livres sont une sorte d’anthologie », alors que les sériephiles attendent précisément d’une série des personnages récurrents. Enfin, les livres, summum de la hard science-fiction, « ne sont pas - CULTURE Chanter, c’est bon pour la planète Brother Day (Lee Pace) dans la série Foundation, inspirée d’une saga en sept tomes. Apple TV+ particulièrement émouvants ; ce sont des ouvrages sur des idées, sur des concepts », poursuit le créateur. David S. Goyer a donc trouvé « un moyen de prolonger la durée de vie de certains personnages ». Environ six d’entre eux vivent de saison en saison, de siècle en siècle. De cette façon, la série devient mi-anthologique, mi-histoire continue. Finalement, Foundation ne suit pas les livres au pied de la lettre, et c’est une bonne chose ! Vingt-quatre heures de musique en continu pour la planète. De New York à Séoul, en passant par Paris et Bombay, plus de 70 artistes ont chanté samedi à l’occasion du Global Citizen Live, un événement organisé par l’ONG Global Citizen, afin de mobiliser un large public sur la planète autour de thèmes tels que « le changement climatique, l’équité en matière de vaccins et la famine ». Au pied de la tour Eiffel (photo), Elton John a donné le ton de cette journée en alternant tubes et messages humanitaires. Photo : E. Sadaka/Sipa Au congrès d’écrivains à Tunis, le français se dépoussière et frustre à la fois Selon des auteurs réunis ce week-end à Tunis pour le tout premier Congrès mondial des écrivains francophones, la langue française peut ouvrir au monde, mais son usage est parfois frustrant pour refléter les émotions intimes. L’événement était organisé sous l’impulsion de l’écrivaine franco-marocaine Leïla Slimani (prix Goncourt avec Chanson douce) et du festival Étonnants Voyageurs. Leïla Slimani a été investie en 2017 par Emmanuel Macron d’une mission de « refondation de la francophonie ». Le thème des débats et des ateliers littéraires portait sur la question « Que signifie écrire en français ? » L’objectif était aussi de « déringardiser, dépoussiérer la francophonie », selon Leïla Slimani. 20 Des personnages féminins en plus Autre problème, les livres ne contiennent presque pas de personnages féminins, et ne sont pas inclusifs. Gaal Dornick, jeune mathématicien prodige dans le livre, crucial pour l’élaboration du plan de sauvetage d’Hari Seldon, devient un personnage féminin campé par l’actrice métisse Lou Llobell. Tout comme Salvor Hardin, premier maire de la Fondation, jouée par l’actrice britannique Leah Harvey. Gwyneth Paltrow crée une nouvelle série destinée à « parler de sexe » Après la série The Goop Lab, Gwyneth Paltrow et sa marque Goop reviennent sur Netflix le 21 octobre pour Sex, Love & Goop. Un programme qui, comme son nom l’indique, sera consacré à la sexualité, à l’amour et… à Goop. L’actrice et gourou lifestyle y conseillera plusieurs couples bien décidés à approfondir leur relation en explorant une plus grande intimité. « Nous faisons l’amour. C’est une émission consacrée à la sexualité. Nous allons parler de sexe », déclare d’emblée Gwyneth Paltrow dans la bande-annonce du programme. « Oranges sanguines » reçoit un prix pour avoir dégommé le politiquement correct La comédie noire Oranges sanguines, de Jean-Christophe Meurisse, avec Alexandre Steiger, Christophe Paou, Céline Fuhrer et Denis Podalydès, a reçu dimanche l’Amphore d’or, le grand prix du Festival international du film grolandais de Toulouse (Fifigrot). Selon les organisateurs, ce film « dégomme le politiquement correct à coups de Karcher ». Fifigrot célèbre l’humour grinçant de « Groland », ce pays popularisé par Canal+. Photo : Rectangle Productions/Mamma Roman |