T. Samson/AFP 6 LUNDI 20 SEPTEMBRE 2021 L’affaire Grégory entre science et espoir Près de quarante ans après les faits, les investigations se poursuivent pour tenter d’identifier le ou les auteurs de l’assassinat du garçonnet a C Caroline Politi’est l’un des plus anciens « cold cases » français. Si célèbre qu’il est devenu l’objet d’une multitude de livres, films… et maintenant d’une série, Une affaire française, diffusée ce lundi sur TF1. L’affaire Grégory, du nom de ce garçonnet retrouvé dans les eaux de la Vologne en octobre 1984, est pourtant loin d’être close. En janvier, la cour d’appel de Dijon a donné son feu vert pour que de nouvelles expertises soient menées à partir des rares traces ADN exploitables dans ce dossier. « Christine et Jean- Marie Villemin n’ont jamais perdu espoir, confie l’une des avocates du couple, M e Marie-Christine Chastand-Morand. À chaque fois, on parle d’expertises de la dernière chance, Propos recueillis par ACTUALITÉ mais la science de l’ADN évolue vite et, lorsque de nouvelles techniques s’offrent à nous, nous les utilisons. » La recherche d’ADN de parentèle Après l’échec, en 2013, de trois séries d’expertises génétiques, les enquêteurs s’appuient cette fois sur deux techniques innovantes. La première consiste à déterminer, à partir d’une empreinte génétique, la couleur des cheveux ou des yeux d’une personne. Une sorte de portrait-robot génétique, qui permettrait d’orienter les enquêteurs. Mais c’est sur la seconde méthode que tous les regards se portent : la recherche d’ADN de parentèle, une méthode qui a notamment permis d’élucider, en 2012, l’affaire Élodie Kulik, une jeune femme violée et tuée dix ans auparavant. En clair : on s’intéresse à l’entourage familial pour remonter la piste de l’ADN. Ces expertises, longues et fastidieuses, ne sont pour autant pas infaillibles : « Il n’y a aucune garantie, parce qu’il faut absolument que l’auteur ait un Harcèlement scolaire et cyberharcèlement, même combat E Hélène Sergentntre 2019 et 2020, « les cas de cyberharcèlement ont connu une hausse de 26% », note l’association e-Enfance, qui gère la plateforme de signalement « Net Ecoute ». Un phénomène qui a justifié la création, en mai, d’une mission d’information au Sénat. Avant le rendu de ses conclusions, jeudi, la sénatrice de Seine-et- Marne Colette Mélot, rapporteuse de cette mission, a répondu aux questions de 20 Minutes. Le ministre de l’Éducation nationale a appelé les chefs d’établissement à renforcer leur « vigilance » après l’apparition sur les réseaux sociaux d’appels au harcèlement d’élèves nés en 2010 (lire aussi en page conso). Les outils existants pour faire face à des vagues de harcèlement de ce type sont-ils suffisants ? Des outils existent, mais la France a longtemps été en retard sur le sujet. Et il n’y a pas eu de généralisation des outils. Certains établissements scolaires sont plus actifs que d’autres. On constate aussi une méconnaissance des dispositifs existants par les acteurs concernés. Les deux numéros dédiés, le 3018 et le 3020, restent peu connus. Quels rôles jouent les plateformes et les réseaux sociaux dans l’apparition et le développement du harcèlement scolaire ? On ne peut plus dissocier le harcèlement scolaire du cyberharcèlement. Les acteurs du numérique que nous avons auditionnés ont montré un intérêt pour le sujet, mais nous n’avons pas obtenu de véritable gage de leur part. Quels enseignements tirez-vous des auditions menées ? Il ne faut plus que le harcèlement scolaire se limite aux seuls acteurs intéressés et il est essentiel de sensibiliser les parents et leurs enfants aux risques que cela représente. Grégory Villemin, 4 ans, a été retrouvé mort dans la Vologne en octobre 1984. Goyhene/Sipa membre de sa famille dans la base de données », explique le lieutenant-colonel Frédéric Brard, chef du service central de préservation des prélèvements biologiques de la gendarmerie. Dans l’affaire Grégory, la cour d’appel de Dijon a autorisé le prélèvement de l’ADN de 37 personnes plus ou moins proches de la famille Villemin. L’assassinat de l’enfant pourrait-il rester un « cold case » ? Dans cette affaire, Plus l’ombre d’un vélo produit e Nicolas Raffin Mais où sont passés les vélos dans les magasins ? Pour comprendre le phénomène de pénurie actuelle, il faut remonter la chaîne de production. Les engins sont souvent assemblés en Europe, mais les pièces restent majoritairement produites en Asie. Chaque pays ou fabricant est donc dépendant de cette région du monde, où les usines spécialisées tournent à plein régime… sans parvenir à produire assez pour répondre à la forte demande. Et sans dérailleur – dont 20 le temps joue son œuvre. Certains des protagonistes sont morts. Outre Bernard Laroche, assassiné par le père de Grégory en 1985, Monique Villemin, la grand-mère de l’enfant, soupçonnée d’en savoir plus qu’elle n’a jamais voulu le dire, est décédée l’an dernier. « Nous ne désespérons pas qu’un jour des gens parlent », assure l’avocate de la famille Villemin. (LIRE AUSSI EN PAGE CULTURE) le marché mondial est contrôlé par deux entreprises (Shimano et Sram) – ou sans freins, impossible de finir le montage et de vendre le cycle. À cette incertitude s’ajoute la problématique du transport. Comme l’explique le spécialiste de l’économie maritime Stavros Karamperidis dans The Conversation, les ports chinois, où sont chargés les produits, « fonctionnent à capacité réduite en raison des restrictions sanitaires ». Les magasins, réparateurs et clients ont de quoi être inquiets : « Avec un délai d’approvisionnement des composants de plus de trois cents jours aujourd’hui, une sortie de crise est difficilement envisageable avant fin 2022, début 2023 », assurait cet été Gauthier Buffat, responsable de la chaîne d’approvisionnement vélo de Décathlon.L.. Meresse/Sipa |