12 VENDREDI 17 SEPTEMBRE 2021 La vente aux enchères en crypto, c’est vendu ! Dans le « Journal d’un NFT », « 20 Minutes » raconte comment s’est préparée la vente en jeton cryptographique de l’un de ses quotidiens. Piasa a rejoint cette épopée virtuelle Laure Beaudonnet T M- ransformer le supplément « Les folles années 2020 », un numéro numérique de six pages, en nonfungible token (NFT) (lire l’encadré)  : telle est l’épopée virtuelle hors du commun dans laquelle a décidé de se lancer 20 Minutes. Nous arme 202 r I avons eu envie de nous associer à une maison de ventes pour copier Beeple ou Tim Berners-Lee (le créateur du World Wide Web, qui a vendu des millions de dollars le code source du Web en NFT) et mettre aux enchères ce numéro collector lors d’une vente publique. Le projet de vendre aux enchères un numéro de 20 Minutes qui n’a jamais été + DE 20 MINUTES CULTURE imprimé a ainsi été proposé à la célèbre maison anglo-saxonne Sotheby’s. Mais la réponse de cette dernière a été sans appel  : « Les biens NFT entrent dans le cadre de biens immatériels, et ne sont pas autorisés à être vendus en France à l’heure actuelle. » Rendez-vous a alors été pris avec le Conseil des ventes, l’autorité de régulation du marché des ventes aux enchères VOTRE VIE VOTRE AVIS 40 ans du TGV Un moment qui change du train-train quotidien Monter dans un TGV, c’est se préparer à vivre parfois de drôles de moments. Syspeo/Sipa (illustration) publiques en France, pour en savoir plus à ce sujet et essayer de trouver une façon de surmonter cet obstacle. Une plaque offset dans le lot « Si l’on joint un bien corporel à la vente de NFT, c’est possible de mettre les deux ensemble aux enchères », nous a appris Pierre Taugourdeau, directeur délégué aux affaires juridiques au Conseil des ventes. Il suffirait d’accompagner notre NFT d’un poster de la une du journal numérique ou d’une plaque d’impression offset (une plaque métallique utilisée par les imprimeurs pour sortir à plusieurs centaines de milliers d’exemplaires notre journal) pour que la vente aux L’audacieuse maison de vente Piasa s’est associée au projet de « 20 Minutes ». D. Bone/Pixabay À l’occasion de l’anniversaire du train à grande vitesse, « 20 Minutes » a demandé à ses lecteurs quelles anecdotes ils conservent de leur voyage à bord Noémie Penot D rôles de rencontres, incidents, situations loufoques… Prendre le train, ce n’est pas simplement s’asseoir et attendre d’arriver à destination. Alors que le TGV fête ses 40 ans ce vendredi, 20 Minutes a demandé à ses lecteurs leurs plus belles anecdotes dans ces trains à grande vitesse. À commencer par Marie-Flora, qui se souvient d’une demande un peu spéciale faite à l’ensemble des passagers « pour savoir si un conducteur de TGV ou conducteur à la retraite qui connaît la ligne serait dans le train ». Faute de conducteur, c’est finalement « un mécano de la SNCF qui nous, -In minutes a conduits jusqu’à notre destination ». Être assis à bord d’un TGV, c’est aussi avoir quelques frayeurs. « Arrêt de trois heures dans un TGV à la recherche d’un bébé, jusqu’à faire ouvrir 2r1 enchères puisse avoir lieu. C’est finalement Piasa, une maison réputée pour son inventivité et son audace, qui s’est proposé d’organiser une vente aux enchères physique et caritative au moment de la Fiac, en octobre. 20 Minutes s’apprête donc à entrer dans l’histoire des crypto-arts ! La vente s’est toutefois transformée en casse-tête  : a-t-on le droit de vendre le NFT d’un journal numérique, produit grâce à l’intervention de plusieurs journalistes et agences de photos, sans l’accord des auteurs en question ? Fautil élaborer un smart contract et le déployer sur la blockchain ? Si c’est le cas, il faut le soutien d’un avocat, d’un développeur spécialisé blockchain. Doiton paniquer tout de suite ou attendre demain ? Ce n’est tout de même pas un petit jeton virtuel de rien du tout qui va nous impressionner… Authenticité et traçabilité Depuis plusieurs mois, le sigle est sur toutes les lèvres. « NFT » pour nonfungible token [jeton non fongible en VF], c’est un objet virtuel (tweet, gif, mème…) à l’identité, l’authenticité et la traçabilité incontestables et inviolables grâce à un certificat répertorié dans une blockchain. Il s’agit le plus souvent de l’ethereum, dont la monnaie virtuelle (l’ether) est aussi connue comme la deuxième la plus importante après le bitcoin. les valises », raconte Nelly. La plaisanterie s’est arrêtée lorsque le personnel s’est aperçu que « le bébé n’existait pas. Il s’agissait d’un signalement d’une déséquilibrée. » Certains voyageurs ont eu plus de chance, comme Matthieu, qui a passé « plusieurs heures à côté de Jane Birkin ». Sans être très téméraire  : « Je n’ai pas osé discuter avec elle. Je lui ai juste prêté mon stylo pour qu’elle signe un autographe à un voisin ! » Stéphane, lui, va rendre jaloux la jeune génération  : « J’ai fait une photo avec Nacca [de l’émission «Les Marseillais»]… Je croyais que c’était DJ Snake ! » Un prisonnier dans une voiture Lors d’un Paris-Saint-Raphaël, Véronique et d’autres voyageurs sont restés bloqués quatre heures en gare d’Avignon « pour laisser passer un convoi ». Sur le quai, pour patienter, elle s’est aperçue que « le TGV transportait un prisonnier en transfert et les gendarmes sont allés avec lui, menotté, sur le quai, comme tous les voyageurs car il n’y avait plus de climatisation ». Un couac, Carlos en a aussi vécu, en voyant « un ULM prendre les rails pour une piste d’atterrissage, cumulé à une voiture qui a franchi une barrière en force ».