20 Minutes France n°3656 15 sep 2021
20 Minutes France n°3656 15 sep 2021
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°3656 de 15 sep 2021

  • Périodicité : quotidien

  • Editeur : 20 Minutes France

  • Format : (230 x 305) mm

  • Nombre de pages : 20

  • Taille du fichier PDF : 3,8 Mo

  • Dans ce numéro : épopée et poésie du film Dune.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
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6 MERCREDI 15 SEPTEMBRE 2021 L’hôpital mis à mal par l’obligation vaccinale ? La mesure, qui prend effet ce mercredi, pourrait susciter de nouveaux départs de soignants G U ç.., Oihana Gabriel n coup de bambou pour un système de santé déjà au bord du gouffre ? À partir de ce mercredi, aucun soignant ni personnel employé par un hôpital, une clinique, un Ehpad ne pourra venir travailler sans apporter la preuve qu’il a reçu au moins une dose d’un vaccin anti-Covid-19. Dans les faits, son contrat et sa rémunération seront suspendus. Sauf pour les soignants qui ont une contre-indication médicale. Depuis plusieurs semaines, les établissements de santé s’organisent pour éviter que cette deadline ne rime avec suspensions de contrat (lire l’encadré), donc difficultés pour assurer les soins. Bien que certains prennent la parole ou battent le pavé pour dire leur décision de quitter leur emploi afin d’éviter la case vaccination, les directeurs ACTUALITÉ d’hôpital et d’Ehpad ne craignent pas une hémorragie. Selon Santé publique France, au 7 septembre, 83,9% des professionnels de santé étaient totalement vaccinés en Ehpad ou unités de soins de longue durée, 84,1% des personnels soignants salariés en établissements de santé, et 91,1% des professionnels libéraux. « Assurer le maintien des soins » Mais il reste des interrogations. « Même s’il y a peu de suspensions, ce sera toujours trop, reconnaît Pierre Pinzelli, secrétaire général de l’Assistance publique-Hôpitaux de Marseille (AP-HM). Nous avons identifié une dizaine de services hospitaliers [sur 240] pour lesquels nous travaillons spécifiquement afin d’assurer le maintien des soins. » Notamment en embauchant des renforts ou en réorganisant les services, quitte à proposer moins de consultations. « C’est de la dentelle, et ça change en permanence, souffle Pierre Pinzelli. Et ça continuera à bouger après [ce] mercredi. » Car tout soignant qui se fait vacciner pourra retrouver son poste. Benalla confronté à ses mensonges « C Thibaut Chevillard « On ne débat pas, je vous interroge. » Isabelle Prévost-Desprez, p dte du tribunal’est un peu comme si vous creusiez le trou pour vous mettre dedans. » Mardi, les questions de la présidente du tribunal, Isabelle Prévost-Desprez, ont mis en difficulté Alexandre Benalla. Jugé depuis lundi, notamment pour avoir violenté des manifestants le 1er mai 2018, l’ex-chargé de mission de l’Élysée s’est vexé lorsque la magistrate a sousentendu qu’il mentait concernant certains éléments du dossier. Et tout particulièrement concernant la disparition du téléphone portable qu’il a utilisé pour prévenir le chef de l’État qu’une vidéo de lui circulait sur Internet. Le prévenu avait expliqué aux enquêteurs qu’il avait perdu l’appareil. « Je l’ai retrouvé en sortant de garde à vue, assure aujourd’hui Alexandre Benalla. Ce n’est pas une question de mentir. » « Chacun à sa conception du mensonge », rétorque la présidente. Et cette dernière, peu « convaincue » par ses explications, d’ajouter  : « Ici, on peut mentir, mais quand ça coince, ça coince. » Pour elle, il est logique de penser, à la lecture du dossier, qu’il a « dissimulé ce téléphone portable, son contenu dans le cadre de cette enquête ». Le prévenu, qui estime ce volet du dossier « accessoire », s’énerve. « Il apporte quoi, ce téléphone ? » Réponse sèche d’Isabelle Prévost-Desprez  : « On ne débat pas, je vous interroge. » Alexandre Benalla explique qu’il a donné une copie de la sauvegarde de ce téléphone au juge d’instruction… mais seulement en février 2019, observe la présidente. « Vous allez sortir les SMS qui vous intéressent, parce qu’il y en a d’autres que vous ne voulez Lors d’une manifestation d’infirmières contre l’obligation vaccinale, mardi à Lyon. J. Pachoud/AFP Du côté de la dépendance, l’inquiétude pointe, car le sous-effectif est chronique dans ce secteur. « Il va rester peut-être 5 à 10% de non-vaccinés, parmi lesquels des infirmiers et aides-soignants que nous avons du mal à recruter, regrette Pascal Champvert, président de l’Association des directeurs au service des personnes âgées. En plus, les infirmières sont mobilisées dans les centres de vaccination, car la rémunération est meilleure. » Pour lui, certaines structures vont avoir du mal à tourner  : « Il faut que l’État nous dise ce qu’il prévoit pour ces établissements. » pas qu’on voie », subodore la magistrate. L’avocate du prévenu, Jacqueline Laffont, explique qu’il avait peur, à l’époque, que des messages confidentiels se retrouvent dans la presse. Alexandre Benalla a utilisé ce téléphone pour alerter Emmanuel Macron, qui se trouvait alors en déplacement en Australie. Pourquoi n’a-t-il pas averti, plutôt, son supérieur hiérarchique ? « Je ne voyais pas de nécessité [de le faire] à partir du moment où j’avais prévenu le principal concerné », à savoir le président de la République. Une histoire de « loyauté ». « Vous vous fichez de la hiérarchie, c’est vous qui décidez », estime au contraire la juge. Alexandre Benalla encourt jusqu’à sept ans de prison et 100 000  € d’amende. L’ex-chargé de mission de l’Élysée, Alexandre Benalla, mardi au tribunal de Paris. F. Mori/AP/Sipa -on C u SECONDES 20 Des amendes pour l’employeur À Marseille, l’AP-HM a anticipé pour éviter que, ce mercredi, la gestion des plannings devienne impossible. Elle a notamment proposé à ceux qui le souhaitent des entretiens pour mieux expliquer que la vaccination protège le soignant, son entourage, ses patients. Et que l’hôpital est obligé de vérifier que ses salariés se sont conformés à la loi, sous peine d’amendes. C’est en effet à l’employeur de donner les preuves que ses salariés sont vaccinés. Par ailleurs, l’AP-HM propose à ses personnels de se faire vacciner sans rendez-vous. La sénatrice Esther Benbassa exclue du groupe écologiste. Accusée dans une enquête de Mediapart de harcèlement moral envers ses collaborateurs, la sénatrice EELV Esther Benbassa (photo) a été exclue par son groupe au Sénat, a annoncé ce dernier mardi soir. « [Elle] n’a pas contredit une partie des témoignages et elle n’a, à ce jour, pas jugé opportun de porter plainte en diffamation contre ces accusations », a fait valoir le groupe écologiste Solidarité et Territoires pour justifier sa décision. Photo  : M. Bureau/AFP
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