Galets, Côte d’Albâtre, Cerf-volant, Pêche... PARIS - DIEPPE EN TRAIN dès 22 € * En vente sur Oui.sncf, en gares SNCF et en agences de voyages agréées www.OUI.sncf INGaZMAN DIE Crédit photo : Adobe Stock *tarif proposé sur certains trains et dans la limite des places disponibles, en 2nde classe NORMANDIE Enà, TOURISME 2" u L’ex-collaborateur de Macron à la barre À partir de ce lundi, Alexandre Benalla est jugé pour des violences commises à l’encontre de manifestants le 1er mai 2018, entre autres J Alexandre Benalla et Emmanuel Macron, en février 2018 à Paris. S. Mahé/Pool/AFP Thibaut Chevillard ACTUALITÉ 8 usque-là, la vie souriait à Emmanuel Macron. En ce mois de juillet 2018, le chef de l’État, élu un an plus tôt, savoure le titre des Bleus à la Coupe du monde. Mais voilà que Le Monde révèle qu’Alexandre Benalla, l’un de ses proches collaborateurs, a été filmé, le 1er mai, coiffé d’un casque à visière des forces de l’ordre, en train de frapper un homme sur la place de la Contrescarpe, à Paris (5 e). Âgé aujourd’hui de 30 ans, l’ancien chargé de mission à l’Élysée reconverti dans le privé comparaît à partir de ce lundi, notamment pour violences volontaires en réunion et divulgation d’images de vidéoprotection. À ses côtés, sur le banc des prévenus, Vincent Crase, un ex-salarié de La République en marche présent le 1er mai place de la Contrescarpe, et deux anciens hauts gradés de la préfecture de police, Maxime Creusat et Laurent Simonin, accusés d’avoir procuré à Alexandre Benalla des images captées par les caméras de surveillance. Tout au long de l’instruction, Alexandre Benalla et Vincent Crase ont assuré avoir aidé les forces de l’ordre à interpeller des manifestants qui leur jetaient des projectiles. Mais la juge d’instruction chargée de ce dossier a estimé que leur intervention « n’apparaissait pas nécessaire ». Pour la magistrate, les policiers mobilisés étaient assez nombreux et maîtrisaient suffisamment la situation pour se passer de l’aide des prévenus. L’affaire aurait pu s’arrêter là. Passeports diplomatiques Mais après la publication de l’article du Monde, Alexandre Benalla se fait remettre, dans un bar à chicha, des images de vidéosurveillance des manifestations du 1er mai par deux policiers un peu zélés qui voulaient l’aider à se défendre. La crise politique s’aggrave alors un peu plus au fil des révélations sur ce proche d’Emmanuel Macron. Et il y a cette histoire de passeports, pour laquelle il comparaît également pour faux, usage de faux en écriture et usage public sans droit d’un insigne. Bref, alors qu’Emmanuel Macron va entrer en campagne en vue de 2022, les ennuis judiciaires de celui qui l’appelait « patron » ne sont pas terminés. Le procès doit durer jusqu’au 1er octobre. Soupçons de corruption et de faux témoignage D’autres faits troublants impliquant le trentenaire intéressent la justice et font toujours l’objet d’enquêtes. L’une, sous l’égide du Parquet national financier, porte sur des soupçons de corruption dans un contrat passé entre l’entreprise de Vincent Crase, Mars, et un oligarque russe. Une deuxième, confiée depuis novembre 2019 à un juge d’instruction, concerne le mystérieux coffre-fort que l’ex-chargé de mission possédait à son domicile pour stocker ses armes, et sur le contenu d’un autre coffre dans son bureau à l’Élysée. Enfin, le parquet de Paris enquête depuis avril 2019 sur des soupçons de faux témoignage devant la commission d’enquête du Sénat. |