6 VENDREDI 9 JUILLET 2021 Inoubliables animateurs ! Des lecteurs de « 20 Minutes » se souviennent avec émotion de leurs vacances en club avec ces professionnels gni A Delphine Bancaud ziz le prof de catamaran, Julie la cheffe de village… Les animatrices et animateurs sont l’âme des clubs de vacances. Un mélange de professionnalisme et de gentillesse qui reste gravé dans les souvenirs de nombreux vacanciers. Christèle, qui a répondu à notre appel à témoignages, se remémore : « J’ai eu Marion comme cheffe de l’animation à Oman et en Crète. Elle est à la fois super professionnelle, toujours à l’écoute des besoins des clients, très chaleureuse et avec une énergie débordante, en plus d’être dotée d’un grand sens de l’humour. Elle a grandement contribué à rendre mes séjours inoubliables. » Des louanges qui n’étonnent pas Michel Proriol, ancien GO et auteur de Si le portail n’avait pas été ouvert… My Club Med saga (éd. Sydney Laurent) : « L’animateur, c’est un facilitateur qui prend par la main les vacanciers pour les inviter ACTUALITÉ à partager des activités. C’est aussi un technicien dans son domaine. C’est un professionnel aguerri, car beaucoup d’animateurs exercent ce métier une quinzaine d’années d’affilée. » « Elle mettait tout le monde à l’aise » Un mot revient sans cesse quand on évoque les animateurs : la gaieté. Et Caro, animatrice au Club Marmara Playa Blanca, à Lanzarote, ne fait pas exception. « Elle avait le don d’impulser de la joie et une énergie qui faisait que même le plus timide venait participer à l’activité, raconte Farah. Elle mettait tout le monde à l’aise et avait un mot pour chaque vacancier. » De son côté, Sarah se souvient dans un sourire de Sami, animateur sportif : « Grâce à lui, j’ai rigolé, j’ai partagé des moments incroyables, j’ai dansé, j’ai chanté. Il a réussi à me faire passer un séjour que je n’oublierai sans doute jamais. » Et quand on bosse dans un club, il faut être un peu caméléon : « Les animateurs doivent savoir s’adapter aux clients de différents milieux sociaux, aux diverses personnalités », poursuit Michel Proriol. Avec toutes ces qualités, il n’est pas étonnant que les animateurs suscitent Pourquoi certains soignants hésitent à se faire vacciner S Oihana Gabriel eraient-ils irresponsables ou égoïstes, alors qu’ils travaillent chaque jour au chevet des plus fragiles ? Le débat actuel sur l’obligation vaccinale des soignants soulève de nombreuses questions. Mais comment expliquer cette défiance vis-à-vis des vaccins anti-Covid-19 ? Difficile d’obtenir des chiffres précis de la couverture vaccinale des soignants. Elle tournerait autour de 70%, toutes professions confondues. Mais dans le détail, les écarts entre professions et modes d’exercice s’avèrent impressionnants : 89,9% des soignants libéraux ont reçu au moins une dose, contre 59,3% des professionnels en Ehpad. « Pour la grippe comme pour le Covid-19, les médecins se font davantage vacciner que les infirmières, ellesmêmes plus vaccinées que les aidessoignantes », souligne Maud Gelly, sociologue au CNRS qui a travaillé sur le rapport des professionnels d’un hôpital du Grand-Est à la vaccination. Un phénomène variable Des soignants aux caractéristiques sociales et conditions de travail éloignées. « Les aides-soignantes et les infirmières sont dans une écrasante majorité des femmes, rappelle Maud Gelly. Or la classe sociale et le sexe sont des déterminants de l’hésitation vaccinale. » On aurait donc tort de confondre tous les soignants, et plus largement tous les agents qui travaillent dans le soin. Certes, la méfiance vis-à-vis de ces vaccins n’est pas l’apanage des soignants. Mais ce qui les différencie, c’est qu’ils associent cette vaccination au travail. En effet, « la vaccination d’un soignant rentre dans la relation avec l’employeur, relève Judith Mueller, épidémiologiste à l’École des hautes études en santé publique. D’où un lien entre la vision de ses conditions de travail et la vaccination. Certains expliquent : «Si mon employeur m’incite à me faire vacciner, ça ne m’encourage pas.» » Photo : Syspeo/Sipa De nombreux animateurs de club ont laissé d’excellents souvenirs à nos lecteurs. F. Durand/Sipa des convoitises… « D’autant qu’ils sont bronzés, sportifs et en pleine lumière », commente l’ex-GO. Aussi, certaines belles aventures au club se sont transformées en amour durable. « En séjour au Club Marmara de Djerba en 2010, j’ai rencontré mon mari, animateur pour enfants, témoigne Lucie. Nous nous sommes mariés en 2012 et vivons maintenant en Bretagne. Depuis neuf ans, c’est le bonheur. » Manger du gras pour perdre… du gras Anissa Boumediene Maigrir vite et bien. Pour y parvenir, de plus en plus de Françaises et de Français essaient la diète cétogène. Ce régime consiste à manger gras pour brûler son propre gras. Tout ou presque est permis, à l’exception des glucides. Fromage, charcuterie, crème fraîche, avocats, poissons gras, huile d’olive en constituent les ingrédients phares. Mais par quel mécanisme l’alimentation cétogène permet-elle de faire ru De GO à la célébrité Certains animateurs sont tellement charismatiques qu’ils sont devenus célèbres. « C’est le cas de Patrick Bruel, de Nicolas Canteloup ou de Vincent Lagaf’, détaille Michel Proriol. Car ils ont eu accès à un public bienveillant tous les soirs, ce qui leur a permis de roder leur numéro avant de tenter une carrière artistique. » fondre la graisse ? « En temps normal, l’organisme puise son énergie dans les glucides issus de notre alimentation, explique Raphaël Gruman, auteur de La Ménopause sans les kilos [éd. Leduc]. Quand on passe au cétogène en supprimant les apports de glucides, on vide les stocks de glycogènes. » Le corps change de logiciel énergétique et passe « en cétose, décrit Évelyne Bourdua-Roy, autrice d’Inverser le surpoids et le diabète avec le protocole cétogène [éd. Thierry Souccar]. L’organisme va puiser dans ses réserves de gras pour fabriquer des corps cétoniques, un supercarburant qui va alimenter le corps et le cerveau. » À noter que ce régime peut constituer un changement majeur d’alimentation. Il est conseillé de consulter son médecin avant de l’envisager. Photo : StockSnap/Pixabay |