20 Minutes France n°3647 9 jui 2021
20 Minutes France n°3647 9 jui 2021
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°3647 de 9 jui 2021

  • Périodicité : quotidien

  • Editeur : 20 Minutes France

  • Format : (230 x 305) mm

  • Nombre de pages : 20

  • Taille du fichier PDF : 3,5 Mo

  • Dans ce numéro : le virus rentre dans la danse.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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6 VENDREDI 9 JUILLET 2021 Inoubliables animateurs ! Des lecteurs de « 20 Minutes » se souviennent avec émotion de leurs vacances en club avec ces professionnels gni A Delphine Bancaud ziz le prof de catamaran, Julie la cheffe de village… Les animatrices et animateurs sont l’âme des clubs de vacances. Un mélange de professionnalisme et de gentillesse qui reste gravé dans les souvenirs de nombreux vacanciers. Christèle, qui a répondu à notre appel à témoignages, se remémore  : « J’ai eu Marion comme cheffe de l’animation à Oman et en Crète. Elle est à la fois super professionnelle, toujours à l’écoute des besoins des clients, très chaleureuse et avec une énergie débordante, en plus d’être dotée d’un grand sens de l’humour. Elle a grandement contribué à rendre mes séjours inoubliables. » Des louanges qui n’étonnent pas Michel Proriol, ancien GO et auteur de Si le portail n’avait pas été ouvert… My Club Med saga (éd. Sydney Laurent)  : « L’animateur, c’est un facilitateur qui prend par la main les vacanciers pour les inviter ACTUALITÉ à partager des activités. C’est aussi un technicien dans son domaine. C’est un professionnel aguerri, car beaucoup d’animateurs exercent ce métier une quinzaine d’années d’affilée. » « Elle mettait tout le monde à l’aise » Un mot revient sans cesse quand on évoque les animateurs  : la gaieté. Et Caro, animatrice au Club Marmara Playa Blanca, à Lanzarote, ne fait pas exception. « Elle avait le don d’impulser de la joie et une énergie qui faisait que même le plus timide venait participer à l’activité, raconte Farah. Elle mettait tout le monde à l’aise et avait un mot pour chaque vacancier. » De son côté, Sarah se souvient dans un sourire de Sami, animateur sportif  : « Grâce à lui, j’ai rigolé, j’ai partagé des moments incroyables, j’ai dansé, j’ai chanté. Il a réussi à me faire passer un séjour que je n’oublierai sans doute jamais. » Et quand on bosse dans un club, il faut être un peu caméléon  : « Les animateurs doivent savoir s’adapter aux clients de différents milieux sociaux, aux diverses personnalités », poursuit Michel Proriol. Avec toutes ces qualités, il n’est pas étonnant que les animateurs suscitent Pourquoi certains soignants hésitent à se faire vacciner S Oihana Gabriel eraient-ils irresponsables ou égoïstes, alors qu’ils travaillent chaque jour au chevet des plus fragiles ? Le débat actuel sur l’obligation vaccinale des soignants soulève de nombreuses questions. Mais comment expliquer cette défiance vis-à-vis des vaccins anti-Covid-19 ? Difficile d’obtenir des chiffres précis de la couverture vaccinale des soignants. Elle tournerait autour de 70%, toutes professions confondues. Mais dans le détail, les écarts entre professions et modes d’exercice s’avèrent impressionnants  : 89,9% des soignants libéraux ont reçu au moins une dose, contre 59,3% des professionnels en Ehpad. « Pour la grippe comme pour le Covid-19, les médecins se font davantage vacciner que les infirmières, ellesmêmes plus vaccinées que les aidessoignantes », souligne Maud Gelly, sociologue au CNRS qui a travaillé sur le rapport des professionnels d’un hôpital du Grand-Est à la vaccination. Un phénomène variable Des soignants aux caractéristiques sociales et conditions de travail éloignées. « Les aides-soignantes et les infirmières sont dans une écrasante majorité des femmes, rappelle Maud Gelly. Or la classe sociale et le sexe sont des déterminants de l’hésitation vaccinale. » On aurait donc tort de confondre tous les soignants, et plus largement tous les agents qui travaillent dans le soin. Certes, la méfiance vis-à-vis de ces vaccins n’est pas l’apanage des soignants. Mais ce qui les différencie, c’est qu’ils associent cette vaccination au travail. En effet, « la vaccination d’un soignant rentre dans la relation avec l’employeur, relève Judith Mueller, épidémiologiste à l’École des hautes études en santé publique. D’où un lien entre la vision de ses conditions de travail et la vaccination. Certains expliquent  : «Si mon employeur m’incite à me faire vacciner, ça ne m’encourage pas.» » Photo  : Syspeo/Sipa De nombreux animateurs de club ont laissé d’excellents souvenirs à nos lecteurs. F. Durand/Sipa des convoitises… « D’autant qu’ils sont bronzés, sportifs et en pleine lumière », commente l’ex-GO. Aussi, certaines belles aventures au club se sont transformées en amour durable. « En séjour au Club Marmara de Djerba en 2010, j’ai rencontré mon mari, animateur pour enfants, témoigne Lucie. Nous nous sommes mariés en 2012 et vivons maintenant en Bretagne. Depuis neuf ans, c’est le bonheur. » Manger du gras pour perdre… du gras Anissa Boumediene Maigrir vite et bien. Pour y parvenir, de plus en plus de Françaises et de Français essaient la diète cétogène. Ce régime consiste à manger gras pour brûler son propre gras. Tout ou presque est permis, à l’exception des glucides. Fromage, charcuterie, crème fraîche, avocats, poissons gras, huile d’olive en constituent les ingrédients phares. Mais par quel mécanisme l’alimentation cétogène permet-elle de faire ru De GO à la célébrité Certains animateurs sont tellement charismatiques qu’ils sont devenus célèbres. « C’est le cas de Patrick Bruel, de Nicolas Canteloup ou de Vincent Lagaf’, détaille Michel Proriol. Car ils ont eu accès à un public bienveillant tous les soirs, ce qui leur a permis de roder leur numéro avant de tenter une carrière artistique. » fondre la graisse ? « En temps normal, l’organisme puise son énergie dans les glucides issus de notre alimentation, explique Raphaël Gruman, auteur de La Ménopause sans les kilos [éd. Leduc]. Quand on passe au cétogène en supprimant les apports de glucides, on vide les stocks de glycogènes. » Le corps change de logiciel énergétique et passe « en cétose, décrit Évelyne Bourdua-Roy, autrice d’Inverser le surpoids et le diabète avec le protocole cétogène [éd. Thierry Souccar]. L’organisme va puiser dans ses réserves de gras pour fabriquer des corps cétoniques, un supercarburant qui va alimenter le corps et le cerveau. » À noter que ce régime peut constituer un changement majeur d’alimentation. Il est conseillé de consulter son médecin avant de l’envisager. Photo  : StockSnap/Pixabay
2^ u 1 20 MINUTES AVEC VENDREDI 9 JUILLET 2021 7 Le contexte  : Benedetta sort en salles ce vendredi, jour où il est projeté à Cannes. Bien entourée par Lambert Wilson, Charlotte Rampling et Daphné Patakia, Virginie Efira peut prétendre à un prix d’interprétation lors du palmarès du festival, qui sera annoncé en fin de semaine prochaine. L’actrice joue le rôle d’une nonne découvrant le plaisir dans Benedetta, de Paul Verhoeven. F. Castel/MPP/Sipa Virginie Efira comédienne « J’ai trouvé une dimension philosophique puissante dans cette histoire » Propos recueillis par Caroline Vié Elle joue le rôle passionnant d’une femme promise au couvent dès l’enfance, et qui va connaître le plaisir avec une autre femme, décuplant sa foi et sa soif de pouvoir. Une nonne inspirée d’une histoire vraie qui vaut à Virginie Efira d’être la tête d’affiche de Benedetta, de Paul Verhoeven. Le film est présenté en compétition au Festival de Cannes ce vendredi. Benedetta devait être projeté à Cannes l’an dernier… Comment avez-vous vécu cette attente ? Je commençais à me dire que Benedetta était une œuvre maudite ! C’est une bonne chose qu’il passe enfin à Cannes, car c’est un film singulier qui peut déclencher une controverse. C’est merveilleux d’avoir pu trouver de l’argent pour faire un film aussi libre. Paul Verhoeven vous a-t-il confié qu’il pensait à vous pour le rôle de Benedetta ? Pas du tout. J’étais dans l’étonnement total. Paul Verhoeven fait tellement partie de mon panthéon personnel que je n’aurais jamais imaginé obtenir un premier rôle avec lui. Prendre la suite d’Isabelle Huppert et de Sharon Stone, ça fait quelle impression ? C’est devenir une héroïne de Paul qui me faisait rêver, car il met très souvent des femmes au centre de ses récits. Ses héroïnes cherchent à s’affirmer dans des univers cruels régis par des hommes. Et elles n’hésitent pas à prendre leur sexualité en main sans laisser les mecs décider de tout. Ce sont des thèmes qui me parlent. Quelle a été votre réaction à la lecture du scénario ? Je suis tombée en arrêt  : c’est complètement le cinéma que j’aime. Un film au contenu oblique avec un personnage merveilleusement complexe. Il y avait tant de choses à faire pour donner tout son relief à Benedetta, tant de niveaux de lecture à faire apparaître. J’ai trouvé une dimension philosophique très puissante dans cette histoire, mais aussi beaucoup d’humour. Cela m’a immédiatement réjouie parce que j’y retrouvais tout ce que j’admirais tant chez Paul Verhoeven. Avez-vous voulu faire de Benedetta un ange ou un démon ? J’avais besoin que le personnage soit le plus sincère possible, qu’elle soit dure, mais touchante, surtout dans sa découverte du désir, du sexe et du plaisir qu’elle va utiliser comme des armes. Une fois qu’elle a joui, elle ne se sent plus péter ! Elle se sent l’épouse de Jésus au point de finir par penser qu’elle est Dieu… Comment Paul Verhoeven vous a-t-il dirigée pour donner corps au personnage ? Paul m’a laissé une grande liberté en me disant que je savais ce que j’avais à faire. J’ai donc travaillé avec un coach pour bâtir la psychologie de Benedetta, essayer de la comprendre. Paul a ensuite filmé le personnage comme il le souhaitait. Il avait envie de jouer sur l’ambiguïté de Benedetta. Il avait besoin de ma sincérité pour cela. Les scènes de sexe ont-elles été difficiles à tourner ? Paul sait que les scènes de nu trouvent leur intérêt dans ce qu’elles révèlent des rapports entre les personnages. « J’avoue sans fierté avoir suivi une cure de remise en forme avant de jouer les scènes de sexe. Moi qui aime voir des corps différents à l’écran, j’ai choisi de normaliser le mien. » Ces scènes ne me gênent pas dès lors que tout est répété et encadré. J’avoue sans fierté avoir suivi une cure de remise en forme avant de les jouer. Moi qui aime voir des corps différents à l’écran, j’ai choisi de normaliser le mien. Je ne voulais pas passer le tournage en apnée à rentrer mon ventre, en me sentant mal à l’aise. Ce qui est drôle dans le tournage de ces scènes, c’est que, parfois, tu crois que tu vas t’évanouir, parce que la pudeur te prend au débotté. Ça finit toujours par passer, mais ce sont de drôles de voyages. Comment voyez-vous la suite de votre carrière ? Depuis quelques années, j’ai eu la chance de croiser des cinéastes exceptionnels. Il est certain que ma rencontre avec Justine Triet pour Victoria [2016] a marqué une étape dans la façon dont les gens me perçoivent. C’est d’autant plus amusant que j’ai longtemps pensé que ma morphologie me limiterait à incarner des filles sympathiques. J’ai aussi eu ma période où je jouais des tarées auxquelles un psy aurait pu prescrire des traitements pour pathologie lourde ! Aujourd’hui, je suis ouverte à tout. Un film est un acte de foi, et j’attends de rencontrer des gens avec lesquels je partagerai la même croyance.



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