ACTUALITÉ « Je veux voir des aurores boréales » Tourisme Les Français rêvent déjà d’un séjour idyllique, lorsque les conditions sanitaires le permettront L minutes 12 11 avec vous 11 14 16 16 15 16 - 16 14 j Après une année compliquée, ponctuée de restrictions de déplacements, ils rêvent d’évasion. Les Français s’imaginent déjà valise à la main pour explorer le monde. Selon une étude du groupe hôtelier Ascott Limited parue en mars, parmi les destinations que nos compatriotes voudraient découvrir ou revisiter en dehors de la France, figure en premier l’Espagne, puis les Etats-Unis, l’Irlande, la Thaïlande, le Royaume-Uni, l’Australie, l’Autriche, l’Allemagne et les Pays-Bas. « Les incertitudes actuelles font choisir des destinations accessibles en train ou en voiture. » Philippe Mettey, du groupe hôtelier Ascott Des résultats qui montrent l’envie de certains de projeter « des voyages dans les pays limitrophes », explique Philippe Mettey, vice-président ventes et marketing d’Europe Ascott Limited. « Nous pouvons supposer que les incertitudes qui pèsent amènent à choisir 1d. 16 12 1$ fi B. Cremel/Sipa. 6 Prévisiwis ultra détaillées I ai TV-WEB-APPLIS meminsir w meteo des destinations accessibles en train ou en voiture », poursuit-il. C’est le cas de Lennie, qui a répondu à notre appel à témoins et qui rêve d’Espagne et d’Italie : « Après la fin du coronavirus, j’aimerais voyager dans un pays chaud. Je voudrais me promener dans les rues où la foule se balade entre amis. J’aimerais m’asseoir autour d’un café dans un bar, près de la mer, sans me soucier de rester à une certaine heure à cause d’un couvre-feu. » En Europe, beaucoup souhaitent visiter de grandes métropoles : « L’envie de redécouvrir des lieux d’exception (musées, C’est un beau temps pour la Toussaint Les pluies soutenues se maintiennent sur le quart sud-est. Ailleurs, le temps est nuageux, avec tout de même de belles éclaircies au nord de la Loire. Les températures, en baisse, sont inférieures aux normales de saison. monuments historiques) est là », souligne Philippe Mettey. Outre l’Europe, le rêve américain est toujours bien présent chez les Français, à l’instar de Gérard : « Le Grand Ouest américain, j’en rêve depuis des années. La crise sanitaire m’a fait comprendre l’importance des voyages et d’un besoin de dépaysement total. » Autre tendance : l’envie de grands espaces, de destinations nature. Ce qui pousse Daniel à imaginer vadrouiller en Nouvelle-Zélande : « Nous voudrions faire un road trip de six semaines, afin de tout découvrir de ce pays. » Annaick a minutes 2 Jeudi 29 avril 2021 Aurores boréales en Norvège, Grand Ouest américain, road trip en Nouvelle-Zélande… A chacun ses envies de voyage. La météo en France Macron présentera vendredi « les perspectives » du déconfinement Covid-19 Le bout du tunnel ? Près d’un mois après la mise en place des mesures de restrictions pour freiner l’épidémie de Covid-19, Emmanuel Macron s’adressera aux Français, vendredi, pour présenter « les perspectives » de « sortie progressive » du confinement, a indiqué le Premier ministre, Jean Castex, mercredi. Le chef du gouvernement a précisé que cette sortie serait « progressive, à mesure que la campagne de vaccination se déploie ». Après la réouverture des écoles primaires et maternelles, la levée des restrictions devrait se poursuivre, le 3 mai, avec la réouverture des collèges et lycées et la fin des restrictions de déplacements, puis, « tout doucement », avec les restaurants ou les lieux culturels. fait un choix différent : « Je veux voir les aurores boréales à Tomso, en Norvège. Je me poserai sur un site dégagé avec un thermos de chocolat et j’en prendrai plein les yeux. » Mais quelle que soit leur destination visée, selon Philippe Mettey : « Les clients souhaitent beaucoup de flexibilité, et les tarifs annulables et modifiables sont essentiels pour confirmer des réservations pour les mois à venir. » Delphine Bancaud A contempler Les photos des endroits où vous rêvez de retourner. Au cours du Conseil des ministres, mercredi, le gouvernement a examiné le projet de loi de sortie de l’état d’urgence sanitaire le 2 juin, qui lui permet toutefois de conserver des compétences jusqu’au 31 octobre sur la circulation des personnes ou la fermeture de magasins, si les conditions sanitaires l’exigent. La future loi « devra nous permettre de répondre à un devoir de vigilance sanitaire » en donnant « la capacité d’une réaction rapide en cas de nouvelle accélération de l’épidémie », a expliqué Jean Castex. L’examen de ce texte, qui doit permettre de sortir de ce régime d’exception prorogé en février par le Parlement jusqu’au 1er juin, « pourra débuter dès la semaine prochaine au Parlement », a-t-il précisé. M.A. |