ACTUALITÉ Une place (de télétravail) au soleil Coliving Cette tendance, qui se développe au gré de la crise sanitaire, mêle colocation et coworking Télétravail, Zoom en bas de pyjama, solitude à la maison. Il y a un an, la France découvrait la vie en confinement. Depuis, la vie s’organise au gré des mesures restrictives liées à la crise du Covid-19. De quoi nourrir des envies d’ailleurs. Avec la généralisation du télé travail, la tentation de partir est d’autant plus grande. Une évasion possible grâce au « coliving », qui allie cadre de travail et environnement agréables. « La période est propice » Petite séquence anglicismes : le coliving, contraction de « co » (ensemble) et « living » (vivre), conjugue colocation et coworking (espace de travail partagé) dans un même lieu. Tant qu’à faire, en offrant un habitat sympa dans un endroit tout aussi sympa : New York, Sydney, Paris, Barcelone, Bayonne… Le concept existe déjà. C’est sur celui-ci qu’ont misé Matthieu Zeilas et Hugo Grange, deux entrepreneurs français. Ils ont lancé, l’été dernier, leur start-up Palma Coliving. « On propose du coliving haut de gamme, dans des destinations ensoleillées », expliquent les deux trentenaires, conscients que « la période est propice ». Pour l’heure, Palma Coliving, ce sont deux villas près de la mer, à Palma de Majorque et à Valence, en Espagne. I" lb J. Eisele/AFP iff météo. I mrlerC -IP - : Tue.. -g -. gt - imme, Lj : -en. 1'14 -e›.C.e., mer414*ene if -.. Qu’on ne s’y trompe pas, il ne s’agit pas de maisons de vacances. « Nos résidents viennent pour travailler, ils ont des journées intenses, racontent Hugo et Matthieu, qui assurent chacun l’animation d’une villa. On propose un environnement qui booste la productivité et qui sort de la routine. » Le tout pour « environ 1000 € par mois ». Mais ne s’y installe pas qui veut. Après avoir rempli un formulaire sur le site, « on organise un entretien en visio pour s’assurer que le profil est en adéquation avec notre philosophie », détaillent les fondateurs. Indépendants, travailleurs Prévisions ultra détaillées TV-WEEI-APPLIS P P1 LACHAINEMETEO.COM -11-`3 ! lue,e£ à distance ou « digital nomads », c’est oui. Etudiants, parents ou résidents avec animaux dans les valises, c’est non. Et le coliving semble avoir trouvé son public : « Notre projet, c’est de s’étendre au cours des cinq prochaines années sur une trentaine de destinations se prêtant à notre vision : au soleil, dans une maison qui offre une belle qualité de vie, avec des personnes qui se connectent entre elles, expliquent Hugo et Matthieu. Prochaines destinations : d’autres villes d’Espagne, le sud de la France, le Portugal ou encore la Grèce. » Anissa Boumediene 2 Mercredi 24 mars 2021 L’idée du coliving est de cohabiter avec plusieurs personnes pour travailler dans un cadre confortable (ici à New York). Cure de soleil et hausse des températures Avec l’arrivée d’un front atténué, quelques gouttes s’observent de la Bretagne au Cotentin, tandis que le ciel se voile à l’avant. Le soleil est cependant bien présent partout ailleurs. Le temps se radoucit. L’impression est printanière. « Rencontrer du monde » « A la différence d’une colocation, on n’a pas à se soucier de la logistique : on pose ses valises et son ordi, et on est prêt à bosser, assure Vanessa, habituée du coliving. J’ai une productivité que je n’avais pas forcément dans mon appartement, seule à Paris. Le coliving, c’est un état d’esprit et le point de départ idéal pour rencontrer du monde, stimuler sa créativité. » La météo en France La forêt de Mormal brise ses chênes pour reconstruire Notre-Dame Nord Pour les trouver, il ne faut pas hésiter à aller s’aventurer en forêt de Mormal (Nord), la plus grande des Hauts-de-France, avec ses plus de 10 000 ha. Une centaine de chênes viennent d’être coupés pour aller reconstruire la charpente en bois de la flèche et du transept de Notre-Dame de Paris. Après l’incendie du 15 avril 2019 qui a ravagé une partie de l’édifice, l’Office national des forêts (ONF) a répondu à l’appel aux dons lancé par l’établissement public pour reconstruire la cathédrale. L’ONF a décidé de donner au total 325 chênes, sur les 1 300 nécessaires pour reconstruire la charpente en bois. Le reste provenant de dons issus de forêts privés. Dans la forêt de Mormal, « on a des pièces allant de 60 à 80 cm de diamètre et avec des hauteurs de charpente de 13m, explique Eric Marquette, directeur de l’ONF Nord-Pas-de-Calais. On avait des parcelles où nos chênes étaient arrivés à maturité [environ 150 ans]. C’est pour ces raisons que ce bois a été sélectionné. » Abattus juste avant le début du printemps, les chênes seront transportés dans des scieries locales d’ici quelques semaines. Les bois seront transformés en charpente avant d’être mis au séchage à l’air libre pendant dix-huit mois. Après cette étape, les bois seront conduits chez des compagnons charpentiers, puis seront montés sur la cathédrale avant 2024, date prévisionnelle de la fin du chantier. A Lille, François Launay |