G. Gobet/AFP/Pool ACTUALITÉ La République en marche et le Modem partent unis pour les élections régionales, qui doivent avoir lieu en juin. LREM et ses alliés (presque) en ordre de bataille Régionales La majorité va présenter des listes communes avec le Modem et Agir A trois mois des régionales, la stratégie de la majorité se précise, malgré des espoirs de victoire modérés. Après de longues hésitations sur un éventuel soutien à des présidents de région sortants, LREM a choisi de présenter des listes communes avec le Modem et Agir (centre droit) dans les 13 régions métropolitaines en jeu. « Nous avons décidé de nous mettre d’accord avec nos partenaires de la majorité présidentielle pour conduire des listes de façon unitaire », a confirmé dimanche sur France 3 le délégué général de LREM, Stanislas Guerini. « C’est l’un des enseignements des municipales, Le Parti communiste tenté de faire cavalier seul Présidentielle Deux sans trois ? Après avoir soutenu Jean-Luc Mélenchon en 2012 et 2017, le Parti communiste français est tenté de s’émanciper pour la prochaine présidentielle. Fabien Roussel, le secrétaire national du PCF, a proposé samedi sa candidature à l’investiture pour 2022, lors d’un conseil national : « Je suis prêt à m’engager pour la France, pour le monde du travail et de la création, pour il faut partir unis dès le premier tour », justifie la députée de l’Essonne Marie Guévenoux, chargée de piloter la campagne à LREM. La désignation des têtes de liste n’est pas encore terminée. A ce stade, deux membres du gouvernement sont concernés (Laurent Pietrazewski, dans les Hauts-de-France, et Sophie Cluzel, en Paca). Trois autres pourraient les rejoindre : les Modem Geneviève Darrieussecq en Nouvelle-Aquitaine et Marc Fesneau en Centre-Val-de-Loire, et Bérangère Abba ou Brigitte Klinkert dans le Grand-Est. « Un sacré merdier » Dans la majorité, c’est le Modem Marc Fesneau qui nourrit le plus d’espoirs de victoire. L’optimisme n’est toutefois pas de mise au QG de LREM. « On présente des listes partout pour peser, et on peut au moins espérer être faiseur de roi », résume un cadre du parti. une alternative politique de gauche à la hauteur de la crise. » Les adhérents du parti valideront, ou non, cette stratégie en mai. Selon le député du Nord, l’absence d’une candidature communiste aux deux dernières présidentielles a précipité le déclin du parti. Le PCF tente donc de se singulariser. « Nous avons des nuances programmatiques visà-vis de La France insoumise, sur le LREM ambitionne d’intégrer des majorités au second tour, en faisant des alliances, et éventuellement au troisième tour, lorsque chaque assemblée régionale élira sa présidence. Il faudra pour cela dépasser la barre des 10% de suffrages au premier tour. « C’est un sacré merdier », lâche, en résumé, un parlementaire proche de l’exécutif, pointant aussi le risque d’une « faible participation » en juin, alors que le contexte sanitaire demeure incertain. LREM a d’ailleurs mis en place une équipe chargée de réfléchir à des outils et bonnes pratiques pour faire campagne en temps de coronavirus. Des « axes communs » aux 13 listes LREM-Modem-Agir sont en train d’être discutés entre les trois partis, « probablement sur la relance économique, la transition écologique et la jeunesse », évoque Marie Guévenoux. Laure Cometti nucléaire notamment [LFI est pour la sortie] », souligne le député communiste de Seine-Maritime Hubert Wulfranc. Du côté de LFI, on espère le ralliement des communistes. « Ils sont face à un choix : avoir leur propre candidature pour se dire « on continue à exister » ou participer à la construction d’une alternative majoritaire », tranche l’insoumis Eric Coquerel. Thibaut Le Gal T. Samson/AFP sepuoaos n ?'s I. ii ru > 1m.1 I. diMim. 4 Mardi 16 mars 2021 Pablo Iglesias va quitter le gouvernement Espagne Un pari très risqué. Le chef de la gauche radicale de Podemos a annoncé lundi son départ surprise du gouvernement, où il occupait le poste de vice-président. « Je vais me présenter aux élections du 4 mai dans la région de Madrid », a expliqué Pablo Iglesias dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux. Un peu plus d’un an après la formation du premier gouvernement de coalition dans le pays depuis la fin de la dictature franquiste, ce départ est un coup de théâtre politique en Espagne. Avec un « candidat de cette dimension (…) Madrid va représenter une bataille », estime Paloma Roman, professeure de sciences politiques à l’université Complutense de Madrid. Figure montante du Parti populaire de tendance droite dure, Isabel Diaz Ayuso en a fait une lutte entre « communisme » et « liberté », comme elle l’a dit lundi sur Twitter. La présidente actuelle de la région a aussi créé la surprise en rompant la semaine dernière son alliance avec le parti libéral Ciudadanos pour convoquer des élections anticipées. L’UE lance deux procédures pour violation de l’accord de Brexit. La Commission européenne a annoncé lundi avoir lancé deux procédures à l’encontre du Royaume-Uni pour violation de l’accord de Brexit. Londres avait annoncé le 3 mars un report de six mois de certains contrôles douaniers controversés en Irlande du Nord. Le Conseil d’Etat valide le retour temporaire des néonicotinoïdes. La filière de la betterave sucrière pourra bien utiliser provisoirement les néonicotinoïdes. Le Conseil d’Etat a validé lundi les modalités d’une dérogation contestée, décidée par le gouvernement. La plus haute juridiction administrative rejette ainsi le recours de plusieurs ONG et syndicats qui réclamaient en urgence (photo) la suspension de l’arrêté organisant le retour de ces insecticides « tueurs d’abeilles ». |