ACTUALITÉ cl'3 4 7 ; lel e -1 ler 12 7_2'14 is 13 14 1.5 Les Bretons avancent à pas feutrés dans la neige Le froid est vif. Un important épisode neigeux arrive en Bretagne et peut apporter jusqu’à 10 cm localement. Il pleut dans le Sud-Ouest, car l’air y est plus doux. Dans l’Est, le temps est calme et froid. le Prévisiwis ultra détaillées TV-WEB-APPLISrneteo LAC HAMM ETEO. 001111 2 Mardi 9 février 2021 Un procès en destitution joué d’avance Etats-Unis Mis en accusation pour incitation à l’insurrection, Donald Trump est jugé à partir de ce mardi Comme un air de déjà-vu. Pour la seconde fois en un peu plus d’un an, Donald Trump va être jugé, à partir de ce mardi, par les sénateurs. Mis en accusation pour incitation à l’insurrection dans le cadre de l’attaque du Capitole, l’ex-président des Etats-Unis risque une destitution et une possible inéligibilité. Mais, face à des républicains qui ne semblent pas décidés à le lâcher, l’ancien locataire de la Maison- Blanche devrait échapper au pire. A moins que des témoins soient convoqués, le procès pourrait être bouclé en une semaine. Lundi, démocrates et républicains se sont mis d’accord sur les règles. Le procès va commencer ce mardi par un débat de quatre heures, suivi d’un vote préliminaire. Ensuite, les procureurs démocrates auront seize heures pour présenter leur dossier. Ils accusent Donald Trump d’avoir « volontairement incité à la violence » ses supporteurs, qui ont pris d’assaut le Capitole, le 6 janvier. Les avocats de l’ex-président américain disposeront de la même durée. Ils soutiennent que son discours relevait J. Martin/AP/Sipa Donald Trump s’adresse à ses supporteurs avant l’attaque contre le Capitole, le 6 janvier, à Washington. de la liberté d’expression, et qu’il a simplement appelé la foule à manifester pacifiquement. A moins que des témoins soient convoqués, le procès pourrait être bouclé en une semaine. Les procureurs ont demandé à entendre l’ancien président sous serment, mais ce dernier a refusé. Les sénateurs peuvent en théorie assigner des témoins à comparaître, mais cela donnerait lieu à une longue bataille juridique, que Joe Biden préférerait éviter face à la pandémie. Dans une tribune publiée par Politico, l’ancien procureur Renato Mariotti estime toutefois que « des témoins seraient le seul facteur susceptible de chambouler un procès qui semble joué d’avance ». Plusieurs émeutiers du Capitole ont notamment affirmé devant la justice qu’ils avaient répondu à l’appel de Donald Trump. Option nucléaire, une destitution nécessite une majorité des deux tiers, soit 67 sénateurs sur 100. Les 50 démocrates auraient donc besoin du vote de 17 républicains. Fin janvier, seulement 5 conservateurs ont voté en faveur du procès. Même si leur leadeur, Mitch McConnell, et quelques-uns La météo en France Veolia lance une nouvelle offensive à vau-l’eau contre Suez Economie La guerre qui se déroule entre Veolia et Suez vient de connaître un nouvel épisode retentissant ce week-end. Les deux mastodontes spécialisés dans les services de l’eau et des déchets s’affrontent depuis des mois dans une bataille boursière sans merci. Le scénario : Veolia souhaite absorber Suez pour devenir un « champion mondial » de son secteur. Après avoir acquis, auprès d’Engie, 29,9% de Suez en octobre, Veolia pensait en finir avec son concurrent en lançant dimanche une « offre publique d’achat » (OPA). Le groupe proposait 18 € par action aux actionnaires de Suez, un montant supérieur au cours en Bourse, afin de les convaincre de céder leurs titres. Cela aurait normalement pourraient changer d’avis, on devrait être loin du compte. Donald Trump est donc parti pour échapper à une destitution et à un second vote qui aurait pu le rendre inéligible. Il pourrait, en théorie, se représenter en 2024. Mais, après l’attaque du Capitole, sa cote de popularité a chuté de 18 points chez les républicains. Selon un sondage pour la chaîne ABC, 56% d’Américains sont désormais favorables à sa destitution. Dépourvu de suspense, le procès pourrait un peu plus ternir son image. De notre correspondant en Californie, Philippe Berry permis à Veolia de racheter le reste du capital de son concurrent (soit 70,1%) pour 7,9 milliards d’euros et de contrôler entièrement l’entreprise. Mais cette OPA « inamicale », car non souhaitée par Suez, a été bloquée lundi par le tribunal de commerce de Nanterre (Hauts-de-Seine). La justice demande que soient examinés les « engagements d’amicalité » de Veolia. En octobre, cette dernière avait en effet promis de ne pas lancer d’« OPA hostile » contre Suez. Dans la foulée, Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie, a lui aussi critiqué la manœuvre de Veolia, annonçant qu’il saisissait l’Autorité des marchés financiers (AMF), le gendarme de la Bourse. L’AMF a fait savoir lundi qu’elle communiquerait « le moment venu » sur sa position. Nicolas Raffin |